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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Nous n'irons pas jusqu'à Brest |
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Stony,
Toi, encore, t'as des amies qui savent que tu écris. Moi, la seule qui le sait, c'est ma poubelle.
Contribution du : 16/09/2013 18:06
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Re : Nous n'irons pas jusqu'à Brest |
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Expert Onirien
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23/03/2011 21:54 De France
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Tu exagères Ludi ! Et tes amis sur Oniris, ils ne le savent pas que tu écris ? Hum !
Contribution du : 17/09/2013 09:25
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Re : Nous n'irons pas jusqu'à Brest |
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Expert Onirien
Inscrit:
22/11/2012 13:52 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
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Bonjour Stony,
Vous avez raison, j'avais commis une petite erreur, j'ai donc modifié mon commentaire en conséquence. Au plaisir d'une prochaine lecture, Ioledane
Contribution du : 18/09/2013 11:57
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Re : Nous n'irons pas jusqu'à Brest |
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Merci pour le retour, Stony.
Tu as peut-être remarqué que je n’écrivais pas de poèmes ; mon avis est celui d’un lecteur. Concernant le premier vers sanctionné par un point final, pour moi c'est un effet réussi. Certaines fables de La Fontaine commencent par une phrase qui tient en un vers. Cela pose le propos. C’est, par exemple, l’inusable « La raison du plus fort est toujours la meilleure. » Ton rappel de ce dicton sur le merle et la grive n'éclaircit pas le sens de ton second quatrain ni ne justifie sa tarabiscotacitude. Une des problèmes de compréhension porte sur la détermination de ce dont le merle est la métaphore ; est-ce Brest ? ainsi que sur le rapprochement consommation touristique/manger des oiseaux. Une signification si nébuleuse et si marginale ajoute de l'obscurité à une syntaxe alambiquée qui ne correspond pas à un choix stylistique, à un hommage à l'hermétisme, dans le cas d'un mec qui regarde une côte avec ou sans jumelles. Tu as voulu mettre trop de choses dans ce quatrain, ce n’est qu’un minuscule espace de 48 syllabes. Tu t’en apercevras peut-être dans quelques temps, et tu choisiras peut-être alors une idée à privilégier et à formuler clairement sur les 4/14=29% de ce « pommeau de dague ». D’un autre blason : oui, pour moi il était clair que c’était une autre ville. J’ai pensé à Crozon, quoique je me sois demandé si deux villes si proches pouvaient avoir un blason différent. Et si je comprends bien, le nid désigne le vivier à offrir aux touristes. Mais est-ce que Crozon a échappé aux bombardements et à la reconstruction ? Tu me fais une concession sur « enrichir » pourtant j’ai trouvé l’inversion intéressante Cf. mon commentaire : la région vit aussi du tourisme et cela faisait le contrepoint avec ta façon de voir le tourisme, une espèce de voyeurisme modernocentré qui méprise l'histoire. Elle est bien, ta liste des gaffes. Je me demande si elle existe déjà dans sa version complète sur Oniris.
Contribution du : 20/09/2013 13:14
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Re : Nous n'irons pas jusqu'à Brest |
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Merci pour le retour sur le retour, Renaud,
Moi non plus, je n'écrivais pas de poèmes. Je n'ai à mon actif que deux petits essais récents. Et je n'étais pas vraiment lecteur de poésie, ou tout au plus occasionnel. "Le loup et l'agneau" débute par une phrase sur deux vers, mais ce n'est pas un sonnet. Je jurerais avoir lu quelque part (Sorgel ?) qu'un sonnet devrait idéalement dérouler une phrase unique dans chaque strophe. Moi-même, j'étais un peu gêné, à la lecture comme à la diction, de marquer un temps d'arrêt à la fin du premier vers, qui semblait alors se détacher un peu trop du quatrain qui le contient. J'aime assez ce que répète souvent Socque. En gros et pour le dire à ma façon, je considère qu'un texte est écrit à N mains : celle de l'auteur et les mains des (N-1) lecteurs qui réécrivent le texte en le lisant. Il se peut que les lecteurs écrivent tout autre chose que ce que j'ai écrit et il est d'ailleurs très intéressant de voir ce qu'ils écrivent avec les mêmes mots. Ainsi, Ludi a écrit sur le "Merle blanc", quartier de Brest épargné par les destructions, dont j'ignorais parfaitement l'existence. Ainsi, toi tu as mis pleins d'idées dans ce que tu as écrit, en particulier dans ce second quatrain, 29% du sonnet. Moi, je n'y ai écrit qu'une seule idée : je présume qu'il n'y a rien à voir à Brest, à cause des destructions de la seconde guerre mondiale, et je pars ailleurs. Ainsi, Misumena a écrit exactement le même poème que moi. Certains poèmes sont manifestement écrits dans cette intention de fournir de la matière au lecteur pour qu'il écrive ce qui lui convient, comme si on lui fournissait des briques de lego afin qu'il puisse construire ce qu'il veut, voire déconstruire ce qu'il vient de construire pour construire autre chose. Ce n'était pas mon intention avec ce poème et si, avec les mêmes briques, Misumena et moi avons construit un château et que les autres ont construit un camion de pompier, il est évident que ma tentative est un échec. J'ai manifestement commis l'erreur de fonder du sens sur une expression toute faite ("Faute de grive, on mange des merles"). Si je te disais qu'un type me casse les pieds, tu pourrais peut-être me conseiller de voir un podologue, ou bien tu pourrais considérer qu'un mâle concurrent m'empêche de prendre mon pied avec des demoiselles que je convoiterais, ou bien tu pourrais croire que je suis un sculpteur et qu'un ennemi de la sculpture vient systématiquement casser les membres inférieurs de mes statues, et j'applaudirais ton imagination, mais tout ce que j'aurais voulu dire, c'est que le type m'emmerde. Mais, comme je l'écrivais plus tôt sur ce fil, je crois que la plus grosse erreur est encore d'avoir, par l'utilisation du mot "nid", filé la métaphore contenue dans l'expression toute faite, que cette expression, ainsi ramenée sur le plan métaphorique, a conduit certains lecteurs à ne pas trop savoir que faire de ce merle et de cette grive. Voici le le blason de Brest et voici celui de Crozon. Toutefois, dans mon texte, "Crozon" est une ellipse signifiant "la presqu'île de Crozon". Des bretons pourraient confirmer ou infirmer, mais je doute qu'il y ait eu grand chose à détruire sur la presqu'île de Crozon car, bien que n'ayant pas tout vu, il me semble qu'il n'y a pas grand chose sur la presqu'île. Je veux dire qu'elle est peu peuplée, qu'il n'y a essentiellement que des petits villages et, surtout, ce qui en fait d'ailleurs tout son charme, des étendues sauvages où l'on se trouve éloigné de l'agitation urbaine et des plages bondées, par exemple du Morbihan. Sur le verbe "enrichir", j'ai bien noté ton interprétation, intéressante. Je disais simplement que moi, sur ce coup-là, je n'avais que peu réfléchi.
Contribution du : 21/09/2013 10:51
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Re : Nous n'irons pas jusqu'à Brest |
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Merseger,
Je viens de lire votre commentaire et je vous en remercie. La situation est particulièrement cocasse parce que figurez-vous que quelques secondes auparavant, je venais de lire pour la deuxième fois votre propre poème "breton". Je le commenterai sans doute demain, mais j'aimerais que vous soyez certain que votre commentaire sur mon poème est tout à fait indépendant de tout le bien que je pense du vôtre. Si je n'avais pas aimé votre poème, je n'aurais pas hésité un instant à l'écrire, mais ce n'est pas le cas, du tout. Ce que j'aimerais savoir, c'est si votre commentaire se fonde uniquement sur le poème que vous avez lu ou s'il se fonde également sur ce que vous auriez éventuellement pu lire sur ce forum. La distinction me parait importante.
Contribution du : 22/09/2013 23:54
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Re : Nous n'irons pas jusqu'à Brest |
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Mince, je me suis trompé
Le poème dont je pense beaucoup de bien est celui de HELLIAN ("Nous partirons à Saint-Malo"). Et en plus, il se trouve que HELLIAN vient de commenter le mien Merci, HELLIAN
Contribution du : 23/09/2013 00:27
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Re : Nous n'irons pas jusqu'à Brest |
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Bonjour Stony,
Je savais que vous me poseriez cette question. Bien sûr j'ai lu vos commentaires et explications sur votre poème. Ceci dit je peux vous jurer sur le nez de Saint Guirec que j'y ai retrouvé exactement ce que j'avais compris et pressenti lors de ma première lecture dans le cadre du CE. Il ne m'a paru présenter aucune obscurité et je me suis étonné qu'il désoriente quelques lecteurs. J'éprouve parfois aussi le sentiment que vous exprimez vis à vis de lieux ou de personnes qu'il me semble négliger injustement. Je vous remercie de l'avoir exprimé avec un réel sens poétique et une belle qualité d'écriture. A vous relire bientôt. Amicalement Merseger
Contribution du : 23/09/2013 12:35
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Re : Nous n'irons pas jusqu'à Brest |
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Bonjour, Merseger,
Je suis donc si prévisible ? Merci pour les précisions. Le nez de Saint Guirec est un gage largement suffisant, vous avez ma totale confiance. Et puisque je tiens là l'un des responsablse de la publication du texte, je vous double mes remerciements. Au fait, dites-donc : vous, vous êtes du côté de la grive, et une bien belle grive, que je ne me suis pas privé de croquer !
Contribution du : 23/09/2013 13:48
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Re : Nous n'irons pas jusqu'à Brest |
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[Mes excuses, je me suis trompé de fil]
Contribution du : 02/10/2013 23:19
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