A l'issue d'une petite semaine de villégiature en soins intensifs de cardiologie, j'ai à cœur (sic) de venir remercier les lecteurs qui se sont arrêtés et, pour certains, ont commenté ce portrait sans doute quelque peu outré d'un écrivain maudit par son époque et souvent ignoré par la nôtre. Je dois en toute justice dire que l'idée de ce poème s'est imposée à moi à la lecture de l'excellente biographie d'Oscar par Xavier Darcos parue l'année dernière. J'ai bien évidemment brodé sur le thème du dandysme extrême en chargeant Oscar de certains traits propres à son personnage emblématique, Dorian Gray, qui ne contient pas toute la personnalité complexe et assez souvent irritante de l'artiste.

@ Alexandre , Robot, Francis, Tizef, Gémini, Agueev, Wall-E, merci d'avoir apprécié, accepté et compris le ton provocateur de ce texte qui aurait pu facilement rebuter.

@ Chère Pimpette je suis ravi de voir que cette évocation te procure une démangeaison de relecture de cet auteur trop peu et trop mal connu.

@ Pussicat, Automnale, vous avez bien vu que le portrait était quelque peu chargé, sans pour autant trahir le personnage. Je ne pense pas avoir trahi sa nature souvent horripilante qui ne pouvait que le conduire à la tragédie. Il le savait, bien sûr, ce qui fait de lui un homme désespéré vivant par orgueil un défit perpétuel.

Une citation ? « Je meurs comme j'ai vécu, au-dessus de mes moyens ! »

Automnale, je suis désolé de vous avoir déçu, mais je souhaitais me prouver que je pouvais écrire autre chose que ce que d'aucun peuvent considérer comme des mièvreries. Vous avez bien fait de me livrer votre sentiment et je vous en remercie. Je vais essayer de me faire pardonner.

@ Léni, Pizzicato, chère Arielle, Michel64, Pied-en-Vers, que dire de plus que « merci pour votre indulgence et votre amitié ». Je suis sûr qu'Oscar, ou son fantôme, vous remercie d'avoir repris un peu d'existence grâce à vos commentaires.

Mes sincères amitiés à vous tous.

C.

Je suis certaine, cher Curwwod, que vous allez réussir sans aucun mal à vous faire pardonner. D'autant que mon appréciation est vraiment très personnelle puisque nos amis d'Oniris ont beaucoup apprécié votre poème.

Depuis, j'ai réfléchi. Je pense vraiment avoir un problème avec Oscar ! Il faudrait que je regarde, car je ne m'en souviens plus, qui était l'auteur de la biographie d'Oscar Wilde que j'avais lue l'année dernière. Le bouquin avait été publié dans une petite collection genre "Pocket". Moi qui adore toutes les biographies quasiment sans exception, je n'avais pas accroché à celle-là... Quelque chose dans la vie et la personnalité d'Oscar a dû me repousser... Ce qui fait que votre texte a peut-être, sur moi, produit le même effet...

J'espère que votre séjour en villégiature - comme vous dites - n'est plus qu'un mauvais souvenir... Faites bien attention à vous, cher Curwwod.

Automnale