Magnifique pas un mot de plus...

Merci Pascale.

Siebby ne va pas être contente, j'ai désobéi à une de ces consignes : "Je pimente le défi en imposant un mot par phrase, donc pas d'association !"
Je l'ai vu trop tard...
Bon, je l'ai fait en alexandrins, ça compense ?

Adieu à l’hôtel Belvédère, NYC

Après une semaine d’un si parfait osmose,
Je redécouvre ton compte astronomique,
Suivi juste d’un sourire angélique
Et d’une petite phrase liquoreuse.

New York, New York, toutes les lamentations
S’évanouissent devant ta folle monture…
Des souvenirs passés à double mouture…
Des carrefours, des larmes, des grandes raisons…

New York, New York, dans la parcimonie
Se cache une soif de la tendresse, qui ose
Guérir le cœur d’une peine si doucereuse
Que ça devient l’amour… - New York, tu nie ?

Tu nie, New York, tu ne la connais pas…
Tu n’en veux pas dans la panique d’une fête.
Que les corbeaux rallument une autre défaite,
Mais pas la tienne. L’humain n’est pas pour toi.

Ta chambre d’hôtel, couleur laiteux marin,
Tes angéliques à l’huile sous la poussière
Me rendent perplexe… Pourquoi rester ? Quoi faire ?
Tous les éloges s’estompent avec le temps.

Je t’aime, New York, mon idéal mytho, -
Comme à l’oral, je parle, même si je doute…
Doucement, tes feuilles sanguines pleuvent sur ma route
A la maison… Même tes remous sont faux.


PS: Oh-la-la, Shebby, ce n'est pas du tout ce que j'appelle "un texte fluide sans approximation linguistique", mais je tenais à faire l'honneur au défi.

Siebby, merci pour les compléments et je suis désolée pour une faute de frappe, j'avais encore la tête de l'autre coté de l'Atlantique :)

Corriger, ma chère Siebby, mais c'est trop compliqué.
Alors je t'en ai fait un autre.

Tes mots apparaissent dans l'ordre donné et un seul par phrase comme demandé.

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Des hauteurs de Babel, de l'étroit belvédère
Des jardins suspendus, je contemple les cieux.
L'année astronomique illumine nos yeux
D'un ballet sidéral tel une bayadère.

Là-bas j'entends les Juifs, leurs lamentations.
Qui dira que l'oral supplantera le scribe ?
La douleur de Sion s'élève et puis s'exhibe,
Nulle parcimonie en ces afflictions.

Quand l'idéal est mort, il reste la tristesse.
Nous rêvons tous d'osmose en la divinité,
La vie est temporaire et pure absurdité,
Il faut savoir partir avec délicatesse.

Mardouk a ses taureaux, mais aussi ses chevaux,
Le peuple a grand besoin de ces belles montures
Qui inspirent le courage aux hommes d'aventures.
Le bel or donne soif à l'âme des dévots.

Je vous prononcerai, paroles doucereuses,
Pour éviter le siège au pays saccagé.
Mais si tu me tiens tête, ô pays ravagé,
Il reste la panique et ses larmes affreuses.

Je verserai le miel et les vins liquoreux
Dans les vases sacrés de vos idoles mortes.
Car un être angélique ouvrira grand les portes
Pour introduire enfin le peuple désastreux.

Nous graverons pourtant le granit d'une stèle,
Sur elle les corbeaux oseront se percher.
Vous pourrez y trouver la flèche de l'archer,
L'alphabet disparate en des coins de dentelle.

Car Babel plus qu'Assour se sera fait un nom,
Nous brasserons le flot des rivières sanguines.
A travers ces remous aux effluves assassines,
L'éloge montera plus haut que le renom.

Demandez à la fleur si elle connait la terre,
L'angélique connaît la joie et le chagrin.
Car notre tour se lève ainsi que l'air marin,
Versant la violence autant que le mystère.

J'adore Lapsus ton verbe c'est encore une fois magnifique mais si je peux me permettre avec toute l'humilité dont je dispose, c'est presque trop parfait !
Pascale

joli texte, un court instant de cette ville magique, peut-être un manque de cette chaleur New Yorkaise et de sentiments à l'échelle

Pascale