Bonjour !

J'ai eu le très grand plaisir de voir acceptée et publiée ma nouvelle "Pierre sur pierre", et de lire quatre commentaires très enrichissants.

Merci Socque et Marite d'avoir finement saisi ce que je voulais faire avec ce texte, et de l'avoir formulé avec beaucoup d'élégance 😊. C'est la première fois que je reçois un feedback à propos d'un texte de la part de personnes que je ne connais pas du tout, grâce à vous je n'oublierai pas cette expérience !

Pepito et AnnaPazzini, très honorée de me voir comparée à un immense auteur, je n'en aurais même pas rêvé ! Je suis tout à fait surprise et intéressée d'apprendre que mon texte rappelle une scène d'Hyperion : je n'ai jamais lu le cycle et je n'avais aucun imaginaire de cette nouvelle trois jours avant de l'écrire, donc c'est vraiment un étrange phénomène que cette ressemblance. Plagier est totalement étranger à ce que je suis. Mais j'ai une hypothèse explicative.

Les "déclencheurs" de ce texte pour moi sont : les graves inondations de l'été dernier dans ma région en Belgique, la figure de ma sœur, architecte, une conférence sur la Bible et l'occasion d'un concours de nouvelles saisie pour mettre en mots quelque chose qui m'habitait dans la rencontre de ces trois motifs.

En écrivant, j'ai compris que je faisais une sorte de variation sur le thème de la traversée du désert, thème très universel qu'on trouve sous de nombreuses déclinaisons dans la culture judéo-chrétienne... Peut être cette image était elle également en soubassement de l'imaginaire de Simmons ? Ceci expliquerait cela...

Merci pour vos remarques sur des passages peu clairs : je vais les retravailler La référence de Véronique 78 est une citation,tout simplement : c'est un extrait de "La maison où je suis née",texte de Véronique Ingold publié dans la revue Sorcières en 1978...

J'ajoute qu'en ce qui me concerne, la référence au motif du peuple dans le désert n'est pas du tout cachée, que du contraire : le cri final (L'an prochain, dans notre maison !" est une allusion directe aux mots qui clôturent les célébrations de la Pâque juive ("L'an prochain, à Jérusalem").