Ce sonnet Estrambot est destiné à entrer dans la série « Péchés capitaux » que j’ai beaucoup de difficultés à terminer !
Sous un vocable plus conforme j’avais présenté, il y a quelque temps « l’Avarice » qui n’avait pas eu l’heur d’être publié malgré les trois commentaires qu’il avait pourtant reçus.
J’ai donc reproposé ce sonnet avec un nouveau titre : « Pingrerie », en apportant de très légères modifications, qui a connu un meilleur sort, en obtenant même une plume inespérée.
Comme quoi tout est possible.
Merci au CE, aux lecteurs (nombreux pour cette période estivale) et aux commentateurs pour avoir globalement bien jugé cette « Pingrerie /avarice ».

Hanancke (bien)
Merci pour votre commentaire en EL.
Je note avec plaisir que ce sonnet Estrambot, ne vous a pas déplu.
N’étant pas trop pingre moi-même, je n’ai pas su entrer dans la tête du personnage, comme vous l’auriez souhaité.
Dommage sans doute, mais vous avez noté que sa pingrerie ne déplaira pas à ses héritiers !

Quéribus (Bcp) en EL
Vous avez aimé la simplicité du propos, pas toujours facile à tenir en effet.
La revisite du sujet, façon XIXe, que vous avez relevée me convient bien. Je prends cela pour un compliment.
Merci pour l’appréciation flatteuse.

Papipoete (Bcp+) en EL
Comme à l’habitude vous avez tout compris et gouté ce sonnet, mais la phrase de votre commentaire : « cette facilité à manier le classique, me fait penser à un pro du genre », me fait rougir de confusion !
Mais non papipoete, si vous saviez ( et je sais bien que vous savez) le mal et le temps que cela prend, pour réussir de temps en temps et ….se faire refouler souvent.
Merci pour votre généreuse appréciation.

Socque (bien-)
Le rythme des alexandrins balance agréablement mais vous trouvez que le poème « ressasse le propos et se répète un peu » et que le sujet sur ce « vice intemporel » reste « franchement archaïque » dans sa présentation ou recherche trop la « sophistication » dans la tenue vestimentaire (« vintage « !) qui n’irait pas au personnage. Soit.
Je note et respecte votre interprétation sans pour autant la comprendre totalement, ni celle concernant le miséreux et les repas qu’il prend ? mais vous m’expliquerez, les échanges sont faits pour cela.
Merci pour votre commentaire toujours très personnel et votre appréciation qui me convient bien.

Miguel (Bcp)
Je connais votre exigence tant sur la forme classique que sur le fond des choses, alors vous pensez si votre commentaire me comble !
En effet il est des sujets jugés trop populaires que certains ont du mal à prendre au sérieux et reconnaitre …
Merci

Senglar (passionnément)
Ola ! je perçois un bel engouement de votre part pour le sujet qui, en effet, est de tous les temps et que les poètes de toutes les époques ont toujours voulu évoquer avec un brin d’ironie.
Bien difficile d’être original c’est pourtant ce que j’ai tenté de faire en sortant cette rime en « oufle » qui vous a bien plus.
Sans vous décevoir, sachez qu’Harpagon n’a pas autant d’héritiers que cela !
Merci pour votre commentaire flatteur et plein d’humour.

Myo (Bcp)
Oui bien sûr quand on parle d’Avarice (Pingrerie) Louis de Funès n’est jamais bien loin. Même sans l’évoquer il est là pour tout le monde, tout comme Harpagon ou l’oncle Picsou !
Merci d’avoir apprécié ce sonnet.

Véro (Bcp)
Comme je disais précédemment l’avarice évoque toujours des rapiats célèbres et des tas de pièces d’or dans lesquels plongent des mains aux doigts crochus. Difficile d’y échapper et de sortir de cette image.
Merci d’avoir aimé.

Cristale (Bcp+)
Je lis toujours avec beaucoup d’intérêt vos commentaires qui dévoilent toujours quelque chose de nouveau dans l’art d’écrire le classique.
Cette fois il s’agit du nombre de syllabes des mots à la rime et leur nature. Je note :
Souffle/mistoufle/panoufle/maroufle ; quatre noms de deux syllabes, ok j’ai fauté et j’essaierai de ne plus recommencer !
Quotidien/combien/rien/végétarien, j’avais presque bon non?
Mais alors maitresse vous êtes vraiment dure et exigeante, ( je sais, c’est à ce prix qu’on progresse) concernant les « e » sonores (pas plus d’un par vers dites-vous).
Alors j’y regarde de plus prêt forcément… !!
V1 ( 0 « e », car je suppose que « de », tout comme « le » ou « se » ne comptent pas, si ?)
V2 ( 1), V2(1), V3(1), V4(1), V5(1),V6(0), V7(2 dont un élidé qui compte pas ?), V8(1), V9( 2 ou 3 ?), V10(2), V11(1 ?), V12(1), V13(1), V14(0), V15(1), V16(2), V17(2).
Ça se dégrade un peu à la fin mais je ne suis pas loin de la règle que je tenterai de respecter à l’avenir.
Je vous taquine Cristale mais je vous écoute aussi, vous êtes charmante.
Merci pour vos conseils et votre bienveillance.

Annapanizzi (Pas)
Votre commentaire signe je crois votre retour qui me réjouit, vous nous manquiez ; votre appréciation plait un peu moins, mais je l’accepte bien volontiers.
Merci

Annick (Passionnement)
Vous avez bien aimé le portrait sans doute outrancier, de ce pingre qui vous a fait sourire en pensant à Picsou et sans doute aussi à Harpagon, les avares incontournables.
La forme classique vous a également convenue, je suis comblé.
Votre commentaire et vos encouragements me vont droit au cœur.
Merci

Bonjour Lebarde, et pardon de ne pas avoir été claire dans mon propos, je vais essayer de préciser.
Se contente d’un plat tout comme un miséreux.
Dans mon esprit, un miséreux vraiment dans la débine n'a même pas le loisir de se contenter d'un plat, il saute plus souvent qu'à son tour tout le repas. Alors, quand le pingre se sustente à chaque repas, même sans entrée ni dessert, il me semble hyperbolique de dire qu'il est « tout comme » un miséreux.

Bonjour socque
Merci pour votre retour qui éclaire un peu plus votre remarque que j’avais bien comprise.
Il est vrai que le pingre a sans doute le choix de la teneur et du nombre de ses repas, alors que le miséreux( ce n’est peut être pas le bon qualificatif qu’il fallait employer ?) mange ce qu’il trouve ou ce qu’on lui laisse, mais je ne comprends pas trop en quoi la comparaison serait « hyperbolique « dans un sonnet .
C’est votre analyse …
Bon dimanche.
Je ne suis pas sûr non plus que tous seront égaux devant la canicule annoncée.

Oui, pardon, j'ai un faible pour les mots « hyperbole », « hyperbolique » (je crois que je pratique volontiers l'hyperbole). Je voulais simplement dire que le choix du terme « miséreux » m'apparaissait exagéré, outrancier.

Vous êtes pardonnée bien sûr, mais ….de quoi au fait?
Alors n’en parlons plus.
La chaleur arrive déjà même ici et je vais de ce pas me tremper dans la mer du Nord puisque j’ai la chance d’habiter tout prêt de la plage….
Bon dimanche.

Merci Bodelere pour votre commentaire tardif et votre appréciation positive ( bien) qui ramènent pour un temps au moins, ce poème “Pingrerie” au sommet de l’affiche et lui donneront probablement quelques lecteurs supplémentaires. Je prends.
Merci encore
Lebarde