Shalom et Shal'femme !

J'avais lu ce texte il y a quelques mois. Je l'ai relu avec le même ressenti mais aussi avec un nouveau plaisir. J'aime toujours ce genre de procédé et cet exercice de style - sans être révolutionnaire - n'est hélas pas assez usité au sein d'Oniris. Preuve que ce n'est pas si facile.
Enfin, le fait que le texte supporte plusieurs lecures prouve qu'il vieillit correctement.

Néanmoins, le traitement demeure perfectible - et notamment les dialogues un peu trop artificiels selon moi - et les descriptions mériteraient d'être plus fouillées....Et une fin qui frustre quelque peu. Bref ce n'est que mon avis.

Une nouvelle plutot correcte dans l'ensemble mais qui a le mérite en effet de rappeler qu'il y a quelques cadavres exquis qui mériteraient d'être (re)découverts.

Widjet

Citation :

Ce serait sympa d'organiser un concours, ou simplement un petit divertissement...
Une jolie façon de progresser en s'amusant.

Merci beaucoup pour ces nouveaux commentaires... En plus, ils sont élogieux, donc... c'est toujours bon à prendre en ces temps de dénarcissisation.

Effectivement Tchollos (tiens t'es revenu toi ? ça me fait plaisir de te revoir.), c'est à la base un exercice de style qui avait été proposé dans l'atelier d'écriture que je suivais, il y a... quelques années.

Toutefois, je considère surtout ces exercices comme des stimulations, des inductions. Là, en plus, par rapport à ce qui était demandé, j'étais hors sujet (même s'il n'y en pas vraiment en atelier d'écriture) et j'ai fait dériver le concept de base. Et puis, j'ai retravaillé ce texte qui se trouvait au fin fond de mon tiroir à ébauches... j'ai rajouté deux textes supplémentaires. C'est un peu comme en cuisine : je suis incapable de suivre une recette (parfois ça me joue des tours... hein Isfranco ? Non, non ,j'essaye pas de me trouver des excuses, c'était pas comestible, je te l'accorde).

Pour le fait que ça laisse un goût de trop peu, que ça manque peut-être de développement, je ne sais pas vraiment répondre. D'un côté, j'adore laisser planer de l'indécidable. Et de l'autre, je pense que le format "nouvelles" ne me convient pas trop, comme l'avait signalé Togna, au début de notre rencontre sur Oniris.

J'aime installer des ambiances, approfondir un personnage par petites touches, progressivement, ce qui suppose de la longueur. C'est ce qui m'a valu de sacrées coupes franches de la part des deux zigotos qui m'accompagnaient dans "la belle au con dormant". Sans doute, avec raison, vu les principes qu'on s'étaient fixés.
Je considère toutefois qu'élaguer par rapport à un texte de départ est un vrai travail qui me paraît salutaire, du genre : ne garder que la substantifique moelle, etc.

On peut toujours retravailler et là, ça le mériterait, je pense. c'est aussi un travail qui pourrait être long, compte-tenu des points de vue que je pourrais ajouter...