Poétesses, poètes, bien le bonjour.

Mes remerciements ci-dessous dans l'ordre d'apparition des commentaires :

Geigei : Bon sang ! Ce tacle à la gorge ! Vous êtes à la critique d'art ce que Roy Keane fut au football ! Vous avez cliqué, ensuite lu mon poème, et pour finir pris le temps d'écrire un commentaire : pour tout cela merci beaucoup. Je vous trouve très dur ( mais c'est le jeu sur Oniris, et je garde à l'esprit mon parfait amateurisme sachez le ), pour autant, la rudesse de votre commentaire n'en fait pas un commentaire moins précieux qu'un autre. Ceci étant dit, je suis sûr que vous aurez très bientôt à coeur de proposer au comité de lecture ainsi qu'aux Oniriens un texte de votre cru, à la musicalité certaine et à la prosodie renversante : 1-1 ! Merci Geigei et à bientôt j'espère.

Cyrill : merci pour ton commentaire, fourni en images, en arguments, et d'une analyse de pleine justesse : une manie chez toi ! " des dispositions bizarres " oui bien sûr c'est vrai, il est assez désordonné ce texte en toute honnêteté ; en fait je pense que c'est ce qui peut coincer chez certains sur ce genre de pièce ; pas chez toi, ouverture d'esprit quand tu nous tiens... Et puis tu touches à la poésie libre donc au fond tu ne peux pas m'en vouloir ! Un grand merci à bientôt !

Jeanphi : Deuxième poème accepté par le comité en un mois, et deuxième commentaire de votre part : vous me gâtez ! Moi en tant qu'hetero je me verrais mal dresser un portrait flatteur ou épicé sur un congénère masculin, je vous laisse la primeur ! Pour la sculpture très bonne remarque, d'ailleurs il est fort possible qu'il y ait plus de sculptures sur les corps d'hommes que sur le beau sexe. Finalement, bien que n'en ayant pas fait l'expérience de mes propres yeux, je pense que s'arrêter 10 minutes devant les 5 métres de perfection du David de Michel-Ange peut vous émouvoir à nul autre pareil. Merci et au plaisir de vous lire Jeanphi.

Papipoète : je ne sais pas qui est ce "Cadim" à qui vous vous adressez, surement mon double maléfique ! Merci beaucoup pour votre lecture attentive, je pense qu'a voir vos commentaires vous laissez toujours une chance aux sensations, jusqu'au bout du poème, après ça vous plaît ou pas mais c'est le principal. " Trop d'images tuent l'image "
Je vous comprends, c'est surtout, je pense, que les strophes n'ont pas vraiment de tenue, entre leurs vers, et parfois même entre deux segments à l'intérieur même d'un vers : ça passe ou ça casse comme on dit ! Merci Papipoète à la prochaine !

Socque : " les pieds des yeux ?", ça m'a fait rigoler ! Une réflexion terre à terre et logique, et bien sachez que j'imaginais les yeux "saigner" en contemplant le corps de la muse de la tête au pieds ( les racines étant les cheveux ), mais c'est vrai que c'est pas très bien formulé. "Pas étonnant qu'ils saignent" j'ai esquissé un petit sourire encore. "Images non mièvres" merci ça fait plaisir, vous arrivez à tirer du positif même si ce texte est loin de vous avoir emballée. Socque, merci, et à très bientôt !!

Miguel : merci pour votre commentaire plein de bonne humeur. Vous êtes semble t-il le plus satisfait par ce texte. "Lyrisme joyeux" : la formule cueillie au jardin de l'inspiration par l'alchimiste du bonheur que vous êtes à coup sûr ! Merci beaucoup !

Merci pour ce retour plein d'esprit Vadim, et bravo pour le fair-play dont tu fais preuve.
Il m'arrive - très rarement - d'oublier le mien

Les vers manquant de tenue formelle ont parfois ce négligé qui séduit mieux qu'une robe de couturier, va savoir pourquoi !

À la revoyure.

bonjour cher poète
Mille excuses pour avoir écorché votre pseudonyme ! Encore, Cadum put passer pour une douce savonnette, mais Cadim...
Comme quoi, on ne se relit jamais suffisamment !
Je promet de ne plus recommencer !
Bonne journée !
papipoète

Cyrill tu sais, de ma fenêtre, pour qu'il y ait formalisation ( et encore presque jamais me concernant... ), il faut une forme vraiment blessante.
"Mieux qu'une robe de couturier", c'est un exploit le cas échéant, car certaines robes ressemblent déjà à des puzzles ! ( En plus pour en faire l'acquisition il faut hypothéquer sa baraque alors non merci... )

Papipoète vous êtes tout pardonné, le C est juste à coté du V sur un clavier ceci explique cela. Disons que vous m'avez tendu une perche pour introduire mon remerciement ! En fait vous m'avez rendu service !

Bonne soirée tous les deux.

Bonjour,

Moi qui étais tout fier de ma remarque sur le patriarcat, me voici dans l'improbable impasse de tenter une éloge du corps masculin, pouah.
Quand bien même je posséderais le niveau d'écriture pour présenter un poème digne de ce nom sur le sujet, je suis certain de n'en avoir la primeur, Christine de Pizan (encore elle) attribuait déjà les attribus de la virilité masculine au corps féminin dans ses ecrits au XIVème siècle. J'ose croire que le genre s'est affirmé depuis lors ...
Merci pour votre retour, eh oui, j'ai eu une grosse poussée de commentaires ces derniers temps.
J'aime beaucoup vos deux écrits en question. Vous parvenez à changer de style d'une fois à l'autre, cela ne m'est pas donné.

À ma fenêtre, Vadim, parfois la vitre a les reflets qui trompent et déforment.
Il vaut probablement mieux l'ouvrir et respirer, même les odeurs d'essence valent mieux que l'absence d'oxygène...

C'est contagieux, Jeanphi, les poussées de commentaires ?

J'aimerais bien !
Parfois c'est plutôt repulsif.
J'essaye aussi de m'arracher des plumes.

Je n'ai rien en stock à rétorquer à cette métaphore sur l'essence et l'oxygène qui se suffit à elle même, tout juste puis-je suppléer à mon manque d'imagination par un poncif : "la plus dure des vérités est préférable au plus doux des mensonges", par vérité j'entends la vérité de celui qui l'ennonce, sa propre vérité. Le mot mensonge étant peut être hors sujet.
( PS : Cyrill, je me suis tu jusqu'à présent, mais j'ai bien sûr remarqué tes encouragements, c'est juste ce qu'il me fallait pour prendre un peu confiance et me dire que moi aussi j'avais peut être une petite place parmi toutes les jolies plumes d'Oniris - un seul message début avril te suffit pour me cerner parfaitement et agir intelligemment... J'ai chaud à l'esprit depuis un mois et mon "retour" sur Oniris, je respire ! et tu n'y es pas étranger )

Jeanphi vous êtes d'une louable modestie, car à plume fort séduisante. Christine de Pizan, première femme de lettre vivant de sa plume selon wikipedia. Je vais chercher et me payer son oeuvre la plus connue pour découvrir cette auteure, en plus je suis en arrêt maladie encore une semaine, j'ai du temps à tuer. À bientôt