Bonjour à tous !

Tout d'abord, merci à ceux et celles qui ont pris la peine de lire cette nouvelle, et deux fois merci aux autres qui ont rédigé un commentaire.

Pourquoi cet apparition sur le forum alors que j'ai une tendance minimaliste quant à l'utilisation de ce dernier ?

Je tiens à apporter quelques petites explications sur cette nouvelle, et sur celle qui l'a précédé "Before".

Sachez avant tout que ces nouvelles sont des "moments de vies". Les scènes décrites paraissent avoir une continuité mais plusieurs mois les séparent. Il n'y a ni trame principale, ni volonté directrice, juste celle de tenter d'établir un constat sur une jeunesse dont je fais partie.

Ce qui m'amène à "Jour d'automne". Dans les commentaires, l'on m'a fait remarqué (avec pertinence) que le texte aurait pu nécessité des coupes du fait des nombreuses répétitions. Celles-ci sont voulues ; elles sont le corolaire de la drogue. C'est cela qu'est la drogue, une non-pensée magnifique qui s'enferme dans elle-même, et tourne inlassablement comme un 33 tours rayé.

Au sujet de la drogue justement. Elle n'est pas là pour donner du "fun" ; elle est là car c'est un constat désolant. Notre jeunesse en friande. Cannabis, cocaïne, et extasy sont les drogues les plus consommées, et elles le sont régulièrement. Le personnage emporté par ce tourbillon y plonge. Une fois au sommet de l'oeil du cyclone, il y reste et observe ce qu'il y a en-dessous, se croyant au calme en pleine tempête.

Enfin, ce dernier n'est pas un "connard" misogyne hautain. Il est détaché, enfermé en lui-même fondamentalement incapable de communiquer. C'est en cela qu'il est si détaché des filles qu'il rencontre, enfermé dans les quatre murs de son crâne, pensant s'en échapper par la drogue, alors qu'il s'enferme dans l'ivresse où les murs semblent juste plus flous et lointain.
S'il ne parle de ces demoiselles, et uniquement de celles-ci, ce que parce qu'il est un homme, mais elles sont aussi ils, produits échangeables, consommables, désirés plus ou moins selon leurs raretés.

Voilà, j'espère avoir pu apporter quelques précisions au propos de ce texte. N'hésitez pas à réagir que ce soit sur le texte même ou ici, discuter est toujours agréable !

Merci Rainbow, pour cet éclairage.
Je me demandais en effet si c'était une suite, mais non, plutôt un puzzle. Pour répondre à vos explications concernant la longueur du texte, je pense que réalité et transcription littéraire sont nécessairement différentes. Bien sûr, on peut coller au langage oral (c'est d'ailleurs ce que je suis en train de faire), mais un auteur va gommer les "bon... ben..." de ses dialogues, sinon le tout sera vite illisible. Là, pour moi, c'est pareil: une question de dosage. Ceci dit, l'idée de l'enfermement, de ce narrateur qui tourne en rond, est bien rendue. Pour répondre à votre dernier paragraphe, je pense que, tout simplement, ce genre de personnage est facilement antipathique, pour les autres... c'est donc un caractère très difficile à décrire, à rendre par l'auteur.
J'espère que vous nous donnerez d'autres morceaux du puzzle à lire.