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Précisions à propos de "An Aotrou Sant Erwan" |
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Apprenti Onirien
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11/04/2013 10:41 Groupe :
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Deux petites précisions que j'aurais sans doute dû apporter en note de fin après ce poème :
- An Aotrou Sant Erwan : c'est du breton, et cela se traduirait littéralement par "Monsieur Saint Yves" (ou "le seigneur Saint Yves"). C'est la forme de politesse pour parler d'un saint, d'un maître, d'une personne faisant autorité, ou de Dieu. Et de nos jours plus généralement, il sert à dire "Monsieur". -Quant à l'histoire en elle-même, au risque de me répéter elle n'est pas de moi (rendons à Jules ce qui est à César), je précise que d'après plusieurs sources (que je n'ai pas vérifiées, car il me faudrait alors me plonger dans les minutes du procès et lire du latin écrit à la plume...) elle est tirée des témoignages qui ont été fournis par certains de ses contemporains lors de son procès en canonisation, cinquante ans après sa mort... Je profite également de ce sujet pour le forum pour remercier tous ceux qui ont lu ce poème, et ceux qui ont pris de leur temps pour le commenter. Effectivement comment beaucoup l'ont évoqué, ce serait plutôt du néo classique, sans doute. Pas du classique car, hormis l'alternance rimes féminines/masculines que je n'ai pas cherché à respecter (car pour moi la rime sonne avant tout "à l'oreille", indépendamment de la graphie du son final), toutes les diérèses ne s'y prononcent pas (il me semble) et que les hiatus ne me dérangent pas (mes oreilles, ainsi que mes dents, les supportent très bien), du coup je ne leur fais pas la guerre non plus. En résumé, je n'ai pas cherché l'application stricte des règles du classique depuis Malherbe. Autre petit éclaircissement : d'abord, la piécette tinte parce qu'à mon avis elle n'est pas toute seule dans la bourse du mendiant un tantinet dissimulateur, et ensuite Saint Yves la fait tinter de nouveau en la lançant par terre. Et sur un sol dallé de granit, même une petite piécette fait du bruit (il suffit de faire tomber une pièce de 5 centimes d'euro par terre en fouillant dans son porte-monnaie au moment de la quête dans un silence relatif pour le vérifier... et justement, j'ai vérifié !) "à Rennes ou à Tréguier" ? : Bof, qu'importe en l'occurrence, serais-je tentée de dire... Sait-on dans l'onde pure de quelle rivière se désaltérait l'agneau, et cela l'aurait-il empêché d'être croqué ? Merci à tous de vos avis et interprétations, et au plaisir !
Contribution du : 04/05/2013 19:42
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"Caressez longuement votre phrase et elle finira par sourire..." (Anatole France) |
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