... et viendra vous remercier dès qu'elle aura fini de bzzibzzizzer en tournant autour des visiteurs de Momo.

J’adresse mes sincères remerciements au C.E et toute l'équipe d'Oniris pour avoir accepté la publication de ma première nouvelle.
Un grand merci également à toutes les personnes qui l’ont lue et commentée.

Bonjour Cox,
Oui, on peut dire que j’ai tracé au couteau le portrait de ce tableau en lui donnant à peine de perspective. Du rêche et du cru. Pas du tout spécialisée côté « nouvelle », j’en suis sans doute restée aux balbutiements. Tu sais pas faire, sois modeste me dis-je.
« Je sais bien ; c’est le parti pris du texte. Il est court, il est simple. Tout s’efface au profit du tableau. » Qu’on ne sache rien de la narratrice est voulu comme vous l’avez compris, elle est le peintre d’une presque nature morte. J’aurais noyé mon histoire « en cherchant à plonger plus loin que les effets de surface ».
« texte monodimensionnel. Avec une seule idée, une seule couleur, qu’on rajoute en couches successives. Je vois bien que c’est fait exprès et que c’est un choix artistique. Je sens une maitrise certaine.  »
Votre commentaire me dit que l’ensemble de mon récit n’est pas si mauvais que je le pensais moi-même dans ce que nomme « essai », oui, j’ai essayé et vos appréciations me réconfortent dans mon choix d’écriture.
Je ne promets pas de récidiver bien que vos appréciations me laissent un peu d’espoir, tout comme cette dernière phrase :
« Ça reste une lecture légère et facile, réjouissante par endroits ! »
Merci beaucoup !

Coucou Pepito,
Merci d’être viendu courageusement sur mon texte cradingue. Tu vois bien qu’il est préférable que je reste du côté que tu nommes « obscur » de la poésie ^^
Ce n’est pas un moudjahidin, mais un ancien militaire engagé dans l’armée française qui s’est battu dans plusieurs pays en guerre. Une gueule cassée quoi.
Eh ! De Gaule n’a pas l’exclusivité du mot « chienlit », moi aussi ^^
Je n’ai pas les codes des nouvellistes mais peut-être que si je laissais mes phrases porter les dentelles et porte-jarretelles de mes mots le résultat eu pu être plus mieux bien. Va savoir ?
Mais je n’accepte pas tes excuses car tu as parfaitement le droit de ne pas apprécier mon texte, c’est déjà bien aimable d’avoir pris le temps de l’avoir lu et d’y laisser ton appréciation, si négative soit-elle.
Paroles d’apprentie nouvelliste !

Bonjour Cleamolettre,
Un « premier commentaire » de vous qui « tombe »… et paf !… sur moi la super novice qui voit sa première nouvelle publiée ^^ . Merci et bienvenue.
« La forme donc, plaisante, gouleyante, originale. C’est plutôt le fond qui m’a laissée de côté. »
Un point positif et un point négatif, vu que je suis une optimiste née, le point positif me réconforte.
Pourquoi le « pourquoi » ? Mais pourquoi en est-il arrivé là ? Pourquoi suis-je là ? Ça sert à quoi, à qui tout ça ? Tout simplement.
Merci d’avoir posé votre regard attentif sur mon petit texte.

Bonjour Jeanphi,
Je pense avoir besoin de beaucoup de conseils pour savoir écrire des nouvelles mais quand vous me suggérez sept ou huit mille caractères de plus, c’est comme m’attendre en haut de l’Himalaya lors que je suis à peine à mi-chemin du Menez-Hom (mont le plus haut de la Presqu’île de Crozon en Finistère… 330 m d’altitude...). J’ai de la chance que Le CE ait accepté cette première nouvelle et beaucoup de chance que vous soyez venu la commenter avec autant d’égard.
« J'aimerais pouvoir reprendre les mots de Malitorne : "+/- ...on veut que ça bouge, que ça suinte, que ça saigne, du stupre et de l'action..." »
Oui moi aussi j’aimerais, mais il faut croire que je n’ai pas encore assez d’audace et encore trop de dentelles autour des mots.
Mille mercis pour votre chaleureux commentaire.

Bonjour Cornélius,
« Certes le sujet n'est pas très ragoûtant mais il se lit sans déplaisir bien qu''il n'ait pas vraiment le même parfum que vos poésies habituelles. »
Cela fait plus de dix ans qu’on me suggère de sortir de ma zone de confort, mais je suis loin d’avoir réussi l’examen de passage poésie - nouvelle. C’est vrai que je me suis amusée dans cet exercice d’écriture à passer du bon chic bon genre au cracra en veux-tu en voilà.
Vrai aussi que point de vue « parfum » ça sent plus la « brise d’anus » que «fleur bleue»…
Merci d’avoir suivi, et apprécié, mes lignes dans ce huis-clos un peu ragoûtant.

Bonjour Papipoète,
Vous avez bien cerné le Momo, une gueule cassée, un pauvre gars rentré qui n’aura jamais pu retrouver une vie ordinaire depuis son retour au pays et poursuivi par ses démons qu’aucune arme ne tuera jamais. Autant dire la descente aux enfers.
« sa mouche préférée Lucilia, je vois un peu de " papillon " à Cayenne, attaché à son cafard dans sa geôle à l'isolement. » J’aime bien la référence qui s’approche de ce récit. J’ai juste un peu édulcoré le scénario pour lui donner un petit côté dramatico-drôlatique…
« il a une chance inouïe dans son enfer ; il a quelqu'un auprès de lui... »
Voilà c’est tout-à-fait ça, en plein dans le mille !
Merci papipoète d’avoir franchi l’espace de mes lignes « crasseuses à souhait » (^-^) sans en avoir été dégoûté.

Bonjour Annick,
«  On est dans le trop qui peut faire sourire mais peut-être empêcher l'empathie du lecteur de s'exprimer »
Ne dit-on pas que l’humour est la politesse du désespoir ? Dans les situations désespérées il faut en faire des caisses pour qu’elles soient à peine supportables.
Le contraste entre le portrait de Momo et sa mouche (tout dans l’outrance) et la gravité de la question de la narratrice s’est imposé naturellement lors de l’écriture.
Je tiens compte de tes observations pour apporter plus de contenu et de sens à ce genre d’écrit. Tu sais bien que je suis une pré-novice nouvelliste innocente qui a encore plein de choses à apprendre.
Un grand merci pour ta lecture et ce généreux commentaire.

Merci Cyrill d’être venu sur mes lignes de débutante. Je reconnais avoir péché par excès avec l’histoire de la mouche mais c’était un petit défoulement pour mettre du poil à gratter sur les mots de ce récit plutôt dramatique.
« Bien sur il fallait un tableau bien brossé, et il l’est, pour comprendre son impuissance avouée par la question conclusive eu égard aux incommensurables dégâts. »
Tu as tout compris : un tableau, peint au couteau qui plus est.
« Je salue néanmoins la grande générosité de le/la narateur/trice dans la déclaration d’indéfectible amitié, »
Je garde tes propres mots pour conclure et te remercier à nouveau de ta présence sur ma page.


****

Pour la petite histoire ce récit est né d’un défi-exercice d'écriture externe en trois cent mots qui m’a poussée à relever un autre défi : développer et présenter mon texte côté « nouvelles» sur Oniris dans cet espace qui semblait infranchissable à ma p’tite plume.
J' ai compris qu'il me faut apprendre à développer plus encore pour donner de la consistance et du corps à mes écrits. C'est pas gagné !


Encore merci à vous tous et toutes !
Je ne vous promets pas de récidiver… quoi que

J'ai oublié de préciser que la mouche "Lucilia" est une métaphore qui représente la mort qui rôde autour du pauvre Momo qui ne lui résistait pas, d'où le titre. Lucilia/Lucifer dans le sens "esprit du mal".
Bzzz bzzzzz

Bonjour Cristale,

Je viens de lire ta première nouvelle, enfin, ta deuxième si ma mémoire de dinosaure ne me trompe pas. Ta ''vraie'' première remonterait, toujours si mes souvenirs tiennent la route, à l'époque anti-diluvienne où nous étions encore tout plein de joyeux drilles sur le site.

Bref, mon passage ici, c'est pour te féliciter d'avoir osé franchir le Rubicon pour te retrouver de l'autre côté de la rivière.

Je n'ai ni le temps, ni les mots pour commenter comme il se doit, mais déjà te dire bravo, tu ne démérites pas.

Au plaisir de te lire à nouveau, quel que soit le côté que tu choisiras pour te poser.


Cat

Bonjour Cat,

C'est gentil de me faire une petite visite par ici.

Cette nouvelle est vraiment la première qui soit publiée sur Oniris dans la rubrique officielle "nouvelle". Je n'avais rien dans le catalogue de ce côté, uniquement des poèmes.

Tu dois te souvenir des défis nouvelles auxquels j'ai participé et là, oui, deux ou trois spécimens de ma plume jouaient dans le rayon "exercices d'écriture". Ils y sont sans doute encore.

Aujourd'hui, vois-tu, je me suis re-mouillé les pieds pour atteindre l'autre rive afin d'y re-semer quelques rimes.

Merci pour ces mots adorables pétris de gentillesse.

À bientôt j'espère le plaisir de te lire.

Cristale

Bonjour embellie

"Bien sûr j'ai pensé au Béru de F. Dard. J'ai lu avec plaisir, sourire aux lèvres, même les passages un peu excessifs dans la recherche du langage le plus dégueu possible, déçue que ce soit aussi court. Merci pour ce genre d'écriture pas fréquente sur le site." 

Jolie référence que ce personnage légendaire au langage peu châtié :) C’est vrai que Momo lui ressemble.

Vous avez raison en ce qui concerne la longueur, j’en suis restée à la limite basse pour mon récit de débutante. Les avis que j’ai reçus me sont de bons conseils en cas de récidive. Qui va piano va sano (^-^)

Merci beaucoup pour ce sympathique commentaire et ces hautes appréciations.

Cristale

Merci pour votre retour ! Vous dites enrobé, je ne crois pas, c'est pour cela que je parle de roman dans mon commentaire. ça n'est que mon avis. Une écriture riche, mais pas de poésie, parfait !
Je suppose que vous n'avez pas utilisé tous ces gros mots dans votre nouvelle dans le but de marquer une opposition avec poésie... 😶

À vous relire côté nouvelle !
(j'en profite pour rappeler que si ça dérange quelqu'un que je commente presque tout alors que je ne suis jamais publié, il suffit de le dire, et j'arrêterai)

Merci jeanphi !

Non non, pas de poésie de ce côté là, et pas d'opposition des genres non plus, je sais dissocier quand je le décide.

Tous les sujets m'intéressent, sans tabou, du plus romantique au plus saignant, seul le temps me manque pour plus d'écriture, que ce soit en récits genre nouvelles et autres méfaits au rayon poésies.

À bientôt, peut-être, avec une nouvelle histoire, sait-on jamais

@ solinga (très abouti - aime bien)

"Un portrait bien campé, qui nous fait pencher le regard sur les abysses d'atrocité qu'ouvre aux cœurs des êtres la guerre.
Sublime "Pourquoi" qui se lève en fin de texte.
Un de ces textes qui, dans leur brièveté, donnent à saisir la complexité des situations et qui démentent avec force toute vision héroïsante des conflits armés, lesquels ne peuvent qu'un temps se parer des couleurs de la légitimité bien pensante."

Quand c'est dit comme ça, et tellement vrai, je ne puis que répondre MERCI solinga pour ce commentaire qui me comble tant vous êtes allée plus loin que les effets de surface de mes mots et de mes images.