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1 Utilisateur(s) anonymes
Première Publication |
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Je vous remercie de vos retours Arsinor, Wancyrs, et Queribus, de ce temps du commentaire que je n’arrive pas à prendre avec les textes du site. Je demeure un lecteur fantôme, et ne me résous à assumer mon point de vue. Le regard d'un fantôme peut-il être la source d'un quelconque éclairage ? (Je ne peux me priver du plaisir de repartir dans des images, ce qui chez moi stimule plutôt la plaisanterie que l'apitoiement.) Nombreux commentaires de cette communauté me semblent toutefois plus pertinents, au vu de l’état d’hébétude dans lequel peut me plonger un texte. Je profite d’une digression pour exprimer ce désarroi. Cet absence de retours de ma part me fait parfois culpabiliser. Puisque j’en suis presque aux excuses, je pourrais également en demander concernant mon texte et la lourdeur du thème abordé, lequel ne peut que donner de la redondance à l’époque. Pour un premier envoi, ce n’est peut-être pas le meilleur moyen de me distinguer agréablement au sein de la communauté des lecteurs et lectrices. De fait, j’ai conscience que le sujet n’est pas léger, que le traitement n’est pas délicat. Se perdre dans les affres du pathétique serait comme chercher l'épicentre de vestiges anciens. Et je suis de ceux, fascinés par les maux, qui voient de l’intérêt à se balader partout. C’est une question de goût, si ce goût peut se pardonner.
Je pense avoir conscience, aidé par l’habitude d’entendre les mêmes retours, l’aspect suffisant qui peut se dégager de cet égocentrisme maladif au sein du poème. À ça, je pourrais dire que ce que j’ai voulu dire – mais je commencerais à mentir car la nature ne m’a pas fait don d’un «je» terriblement conscient – que l’affirmation de soi peut parfois aussi passer par l’affirmation de ces états lugubres qui peuvent nous traverser. Aussi, je comprendrais le désaccord, et j’entendrais les contre-arguments, il faut en effet se prévenir de certaines invitations à la torpeur. Plutôt que de recourir à des circonlocutions et afin de me rendre plus intelligible, seul un suicidé pouvant faire l’apologie du suicide, ici, je ne défends rien, je n’avance rien, je propose à défaut, et suggère malgré moi. Il est temps d’avouer l’impuissance de mon esprit critique. Je n’ai pas été sans entendre cette pudeur qui m’a déconseillé d’envoyer ce texte. De ces «inepties torturées», certaines sont à enfermées sous clé pour le repos d’autrui. Et puis le doute m’a pris, peut-être plaira-t-il, ce n’est pas à moi d’en être juge. Et c’est sans légitimité que j’aimerais m’autoriser à juger cette œuvre, écueil qui saura faire échos au texte. Se juger dans ce qu’on est, et dans ce qu’on fait, revient très souvent, pour moi, au fait de se justifier d’être ce qu’on est, c’est-à-dire, de n’être pas tel que les autres aimeraient qu’on soit. La cassure entre les deux sonnets imparfaits et la partie en prose m’est venue spontanément après lecture de deux sonnets écrits à des intervalles différents. L’envie d’unifier les textes et de les mener vers un même sens les a – complètement dénaturé, ai-je d’abord pensé – modifié de fait. Quoiqu’il en soit, et pour notamment tenter de répondre aux questions et remarques de Wancyrs et Queribus, ces deux formes différentes me semblent donner à l’énonciateur l’équivalent de deux niveaux de conscience, l’un et l’autre jouant d’un jeu d’ombres et de lumières. Ce qui se trouve derrière et devant, ou plutôt dessous et dessus, dans l’axe des couches terrestres selon la perspective funéraire. Des contradictions s’échappent, des non-sens, des fausses pistes sur l’ennui dans le titre, des flatteries absentes sur la misère... Avec le recul, j’ai l’impression de m’être embourbé à avoir tiré plusieurs fils en même temps. En ce sens, cette ébauche a tout d’un brouillon, mais l’exercice m’a néanmoins amusé, et ce malgré le propos plutôt misérable. Par ailleurs il me semble, parce que je crois que la partie en prose résonne plus librement comparé aux parties plus classiques qui l’enserrent, que celle-ci traduit les vicissitudes de la pensée du poète. J’ai voulu faire de cette tentative une sorte de va-et-vient, en quelques points dissonants, entre les intentions de ce poète et les finalités occasionnées par ses poèmes. Je suis loin de la maîtrise de mes ambitions. Puisque parfois, briser le secret ou la transparence peut éclairer le poème, notamment en restituant les hésitations de son auteur quant à son titre, j'énonce l'un qui m'était venu : Le juge et le condamné pour un despote... J’ai fini par opter pour un faux-titre, au plus, une sorte d’euphémisme qui parle d’un ennui bien plus ennuyant que les limites de sa définition. Peut-être l'évoquer peut rendre le texte plus intelligible. En manière de conclusion, j'espère que ces commentaires sauront répondre au sourcillement des lecteurs devant cette première publication sur Oniris. ... J'ai le sentiment d'épiloguer. Par cette intervention, je tenais aussi à émerger de la liste des anonymes, si je puis m'exprimer ainsi. Les remerciements, à trop les dire, finissent peut-être par ne plus s'entendre, mais je tenais à remercier l'équipe des correcteurs, et les gens qu'ont pris le temps de me lire, qu'ils soient allés au bout ou pas d'ailleurs. Tant que la curiosité survie et conduit les gens devant le travail d'autrui, l'espérance peut nous transporter, et cette espérance m'emplit de joie.
Contribution du : 07/01/2021 15:56
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Re : Première Publication |
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Visiteur
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Je découvre ce matin ce sujet.
J'en suis "abasourdie". J'espère aussi avoir commenter, en Espace Lecture, le poème du même auteur à paraitre ce 29 avril à 8 heures. Un peu l'impression aussi, que ce sujet de remerciements dev(r)ait rester confidentiel. Oui, mais il est visible de tous, lisible par tous aussi. Quant aux commentaires aux autres, périlleux exercice qui peut revêtir bien des formes, si ce sujet peut vous aider à passer le pas- Cliquez pour ouvrir
Contribution du : 29/04/2021 03:28
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Re : Première Publication |
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Visiteur
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Bonjour Woodmoowoom,
Encore une fois, bravo pour votre prose poétique ! Un conseil qui peut vous être utile, puisque vous semblez être nouveau sur Oniris : pensez à rajouter, à la suite des commentaires qui sont faits sous votre poème, le lien vers ce forum. Vos explications peuvent intéresser d'autres Oniriens. à bientôt... Cat
Contribution du : 30/04/2021 09:32
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Re : Première Publication |
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Organiris
Inscrit:
03/05/2015 18:24 De Algarve
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Responsables Edition C.A. ASBL Onirateurs Onimodérateurs Équipe de publication Organiris Correcteurs Primé concours Comité Editorial Groupe de Lecture Membres Oniris Post(s):
37310
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Je suppose, woodmoowoom, que tu parles ici de "En grattant le ciel".
perso, et j'ai bien aimé ce texte, j'aurais préféré que ce que nous avons l'habitude d'appeler des remerciements, et je peux comprendre que ce n'est pas si engageant, ne sont en somme qu'un échange initié à partir d'un texte, j'aurais préféré, donc, que cet échange viennent à "l'époque" de la publication de "En grattant le ciel". Car il me faut maintenant me plonger dans "histoire de bâiller", qui sans doute n'a rien à voir. C'est bien de vouloir ne pas être un fantôme. Surtout que la participation sur oniris n'est pas un vain mot : pour soi-même écrire, on doit s'intéresser aux écrits des autres. Nous ne demandons pas à un commentateur de dire "tout" sur un texte. Des ressentis, c'est déjà pas mal. Et l'auteur a un puzzle de coms qu'il s'occupe à placer, replacer. Une pièce fantôme ? le tout est de savoir si elle pourrait s'insérer. À toi de nous le démontrer, puisque tout ce que nous recherchons ici, c'est bien plus que la diversité : l'improbabilité est aussi tellement tentante ! EDIT : Ah non, "Première publication" ne concerne pas "En grattant le ciel" !
Contribution du : 30/04/2021 15:27
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Personne n'est Étranger sur Terre. |
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Re : Première Publication |
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Visiteur
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Citation :
Je suis vraiment désolée, Woodmoodwoom, je viens de me rendre compte que dans mon post précédent j'ai éraflé votre pseudo. Je respecte trop l'orthographe des noms pour ne pas rectifier illico ma fâcheuse distraction. Veuillez, je vous prie, accepter mes plus plates excuses. Pff... En plus, un si charmant et original pseudo Je suis curieuse de connaître son histoire. Auriez-vous envie de nous en parler ?
Contribution du : 30/04/2021 16:08
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Re : Première Publication |
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Expert Onirien
Inscrit:
16/01/2019 11:42 De Pyrénées Atlantiques
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
6410
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Woodmoodwoom a écrit : Citation :
ce temps du commentaire que je n’arrive pas à prendre avec les textes du site Vous avez pourtant le temps de faire une longue analyse sur votre propre texte... Excusez ce trait d'esprit, mais comprenez bien que si personne ne faisait d'effort pour aller vers l'autre, alors Oniris pourrait mettre la clé sous la porte. Le partage est une donnée essentielle ici et mérite que l'on y consacre un peu de son temps.
Contribution du : 01/05/2021 10:06
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Re : Première Publication |
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Visiteur
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Excusez-moi,
Woodmoodwoom, C'est encore moi qui ai mis le pied dans le plat, en déterrant en avril 2021 un sujet que vous avez posté en janvier 2021, le 7, et tout à fait passé inaperçu. sur un texte paru le 5 janvier 2021. Excusez, moi, donc d'être très observatrice et toujours curieuse de l'Autre. Ce 29 avril à 3 h 28, Oniris annonçait votre récit poétique paru ce même 29 avril à 8h 00 gmt Et que j'avais heureusement commenté en EL. Coucou à tous, les lecteurs partiels, aveugles, ou hyper attentifs, interchangeables selon les heures.
Contribution du : 01/05/2021 10:28
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