Sans en préjuger du succès ou de la déconfiture, je lance un forum :
la promotion de nouvelles ou de poésies que l'on a particulièrement appréciés et qui n'ont pas eu le succès qu'on trouverait qu'ils méritent.

La sincérité la plus totale s’impose ici bien entendu. Il ne s’agit en aucun cas de « copinage » ni même de considérer, comme il en a été discuté pour la nouvelle ou le poème du jour, la question de savoir si l’auteur est ou non actif récemment sur le site. Il ne s’agit que du texte et rien que du texte. (Pour garder l’homogénéité de ce forum, si l’on veut discuter du texte au lieu de mettre un commentaire, on pourrait ouvrir un autre forum, sur ledit texte. Ici ne seraient que les promotions.)

Le premier texte que je veux défendre est :

« 729 et 271 » d’Aldenor
Publié le 22/10/07 - 3 commentaires - 59262 caractères - 46 lectures

J’ai eu ce texte dans la Centrale de correction. Pour le mettre en forme, je l’ai relu trois fois. Ce qu’il y a d’étonnant, c’est que les trois fois, j’ai ri, et que les trois fois, j’ai savouré la finesse d’observation de certains passages.
Et je me suis dit : 59262 caractères… un peu long. Voilà qui risque de dissuader d’entreprendre la lecture, une fois le texte appelé à l’écran. Peut-être ais-je eu raison. Mais 46 appels à l’écran, c’est quand même fort peu ! Par exemple, pour ma part, j’y suis retournée une demi-douzaine de fois…

Je reprends ici le commentaire que j’ai mis dès la diffusion de la nouvelle :

Si ce texte était lu, on ne comprendrait plus certains passages parce qu’ils seraient couverts par les rires…
L’auteur promène le lecteur d’images bien dessinées et d'observations finement rendues en réflexions philosophiques non dénuées de profondeur. Scènes drôlatiques à souhait, observations géniales, actions rebondissantes… tout ici nous convie à un pur moment de détente.
J’ai adoré le passage avec le saladier en argent. Cela m’a ramenée aux repas de famille de mon enfance où, pour me désennuyer, je m’amusais à me regarder dans la soupière de métal.
Et le passage sur le raconteur de blagues… Quand on cesse de rire on est happé par une petite réflexion à la fois drôle et non dénuée de bon sens philosophique :
« Les blagues sont pour les esprits subtils et vifs ; toujours une astuce qui en fait la drôlerie. Dans un sens, la blague est un test de finesse et de vivacité d’esprit pour ceux qui l’écoutent et à la limite ça manque de bienséance de dire des blagues, on ne défie pas les gens comme ça, sans crier gare. »
C’est un exemple pris au hasard. Le texte fourmille de perles.
Bref, vous l’aurez compris : j’ai bien aimé.
Un bémol ? La fin trop délirante.
Ah oui, j'allais oublier : c'est très bien écrit.

Il y a deux autres commentaires :
Bernalot :
De temps en temps je picore une nouvelle sur le site, et là divine surprise, ton style m'enchante. Le côté très lunaire de Seth le rend très crédible (il me ressemble tellement !) Par contre Deuce demanderait à être étoffée. Il y a un crescendo dans le burlesque, parti-pris intéressant, mais je suis restée sur ma faim quant à la fin de l'histoire.

Nico84 :
Je trouve la nouvelle trés bien écrite même si la fin est un peu "tirée par les cheveux".
Bidis a, une fois de plus dit les choses importantes, je te félicite en tout cas pour ton style fluide et tes nombreuses idées et anecdotes.
Cela m'a fait plaisir de te lire

Je prends ta suiet, Bidis, pour redire le plaisir que j'ai eu à lire le "Mikaël" de Corentin. Il aborde de façon virtuose un sujt pas souvent traité, et encore moins de cette façon. C'est un texte long aussi, mais cette longueur là permet d'installer les choses d'une façon trés agréable, qui passe par les situations et les ambiances plutôt que par l'énonciation pure et simple.

J'ai lu aucun des deux, mais j'irai y jeter un oeil dès que possible. J'aime beaucoup ce qu'écrit Corentin... J'ai pas encore regardé ses autres textes que ceux de SF, mais ces derniers m'ont vraiment bien accroché :)

Ninj'

Promuvoir un texte est bien, j'espere seulement que trop de promotion ne detruira pas le pouvoir de celle ci