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1 Utilisateur(s) anonymes
Publication parmi "Anatomie" |
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Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55 Groupe :
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Bonjour à vous,
Des personnes perspicaces et averties comme vous l'êtes certainement n'ont pu oublier ce poème de 2008 : Encore En 2013, je le portais devant un autre comité de lecture, sur Shortédition... Au tout début de cette année, j'ai appris qu'il était chois pour rejoindre la publication d''un recueil de poèmes regroupant différents auteurs. C''est un vrai livre à peine plus grand qu'un stylo Bic que je trouve personnellement super beau, il est vraiment en vente ici ! C'est l'occasion de remercier tout ce qui est fait encore aujourd'hui sur Oniris, par ses bénévoles et ses membres.
Contribution du : 15/05/2020 18:51
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Un Fleuve |
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Re : Publication parmi "Anatomie" |
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Maître Onirien
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09/03/2013 09:32 Groupe :
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Toutes mes ficelles de caleçon David !
Très beau poème, je me demande si je suis un des deux commentateurs anonymes...
Contribution du : 15/05/2020 19:23
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension. |
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Re : Publication parmi "Anatomie" |
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Organiris
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03/05/2015 18:24 De Algarve
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Les miennes aussi, David !
C'est d'avoir des bonnes nouvelles de textes passés par ici !
Contribution du : 15/05/2020 20:20
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Personne n'est Étranger sur Terre. |
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Re : Publication parmi "Anatomie" |
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Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55 Groupe :
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Bonjour à vous,
Je veux revenir donner le clap de fin de cette édition. Le recueil n'est plus en vente désormais. J'ai trouvé cette note en consultant la "reddition" des droits d'auteur 2022 : "Les droits seront versés si le montant total revenant à l'Auteur excède la somme de 10 €. Si le montant cumulé des droits après la troisième année consécutive d'exploitation de l'œuvre est inférieur à 10 €, les coûts de gestion et de traitement comptable seraient supérieurs aux droits à verser. L'Auteur a accepté expressément, en transmettant son œuvre et en acceptant les termes de son contrat d'édition précisés dans les Conditions Particulières de Publication sur short- edition.com, que les sommes à lui revenir soient dans ce cas versées à une association reconnue d'intérêt public et agissant en faveur de l'action contre l'illettrisme, au choix de Short Édition." Ces droits d'auteurs s'élevait à 5.55 en tout, dont 4,67 obtenu sans l'édition du recueil, par présence dans les "distributeurs d'histoires courtes" à l'époque où ils comportaient encore des poèmes. Je dois ajouter que j'ai reçu un exemplaire aussi. Je dois aussi préciser que le recueil est "nait" au printemps 2020, avec le covid, que shortédition avait prévu une invitation au salon de livre pour les co-auteurs, qui fut annulé du fait de l'évènement. Aujourd'hui, ces quelques euros doivent avoir été crédités à une œuvre caritative de lutte contre illettrisme, et ça me fait plaisir de le découvrir. Voilà, c'était juste pour raconter ce bout de la petite vie du poème, et du projet d'édition.
Contribution du : 22/06 13:50:07
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Un Fleuve |
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Re : Publication parmi "Anatomie" |
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Chevalier d'Oniris
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29/03/2021 22:01 De La Rochelle
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Bravo pour le geste. L'idée m'inspire, donner ses droits d'auteur à une assoc', comme ça on se prémuni du "j'en veux plus" et surtout on ne vend pas son âme au diable. Écrire par interêt c'est la mort de l'inspi. Bref bonne soirée
Contribution du : 05/07 23:54:05
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La nuit ne gâte pas le météore |
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Re : Publication parmi "Anatomie" |
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Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55 Groupe :
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Je me suis rendu compte de ce qu'est un "livre", une publication avec cette histoire aussi :
Un auteur, ou plusieurs comme pour "Anatomie". Un éditeur. Un imprimeur. L'auteur a ses "droits". L'éditeur a son "édition". L'imprimeur fabrique l'objet, une certaine quantité, peut-être même à la demande, un par un, aujourd'hui. À rebours, le livre peut exister en tant que stock prévisionnel, on parle souvent de "tirage" pour les "grands crus", par exemple 500 000. C'est pas du tout le cas ici, mais peut-être que l'impression à la demande n'est pas rentable encore, et qu'il faille fabriquer un minimum de dix ou cent ouvrages, par exemple. Cent, ça commence à faire lourd, même pour un tout petit bouquin. L'éditeur doit avoir une sorte de "maquette" du livre, mais pour les rééditions de grands noms, il ne repart pas sur exactement le même "objet", pour les livres étrangers, de nouvelles traductions sont faites. Il doit souvent y avoir des "coquilles" à corriger, pour les traductions un vocabulaire plus récent à utiliser, la mise en page obéit à des règles qui correspondent à leur époque aussi, j'imagine. Ici, pour "Anatomie", rien de tout cela ne s'applique. Comme fichier d'ordinateur, ça ne doit pas peser lourd, mais j'imagine que le livre n'existe quasiment plus. Tout un tas d'ouvrages ont sans doute apparus et disparus définitivement ainsi. Enfin, je crois qu'il existe une sorte d'archive... est-ce qu'un exemplaire est mis de côté ? Un livre se dégrade à moins de conditions de conservation rapidement onéreuses. Un livre, l'objet, ça doit être 50, 75, 100 ans maximum. Il y a les manuscrits de la mer morte, mais leurs conditions appliqués à ce bouquin, ça laisse un mot sur dix ou cent, et encore, des mots à moitié, des lettres à moitié, etc. Pour passer les mille ans à partir d'un seul objet, c'est chaud. Bref, tout ça pour dire que l'expression :"les paroles s'envolent, les écrits restent" c'est un point de vue assez infime, à partir d'une vie ou d'une partie même de cette vie. La réalité érode l'écrit comme la parole, et d'un point de vue géologique, à une vitesse pas tellement différente. Les archives informatiques sont périssables également. Elle peuvent être simplement effacés, des dizaines de milliers de pages internet disparaissent régulièrement, ou ne plus être lisibles, les "protocoles" évoluent, les sauvegardes peuvent s'altérer aussi par compression, comme des images qui perdraient des p'tits bout au fil du temps. j'imagine que le web ne pourrait pas tourner sans une assez lourde maintenance, pas juste avec une grosse réserve d'énergie pour des millions d'années. "Tourner" au sens de rester en état d'être consulté de longues périodes après. Donc voilà, un éditeur, un imprimeur, un webmestre, ce sont bien entendu des métiers de diffusions essentiellement, ils agissent pour répandre davantage que pour pénétrer les méandres du temps, même s'ils doivent agir un peu là-dessus aussi, mais en le réduisant autant que possible, chacun sans doute voudrait pouvoir œuvrer immédiatement : diffuser aussi largement que souhaité ce qui est à diffuser. En tant que auteur, je voulais bien diffuser aussi, et donc je ne cherchais pas forcement un éditeur, un imprimeur ou un webmestre, mais un outil. Il m'a fallu comme à chaque auteur une série d'outils en fait, et le premier, c'est la "langue". Je met des guillemets parce que je n'ai pas lécher mon poème, le mot est une image, on parle de "langue française", et elle ne goûte rien par elle même, elle ordonne les mouvement de langue de ses locuteurs et leur traduction par écrit, leur lecture. C'est du vent en fait, du souffle et de l'aspiration. En fait, non, je ne veux pas vraiment diffuser - ça pollue et l'intérêt disponible a tout un tas d'autres soucis que ce que j'écris - je voudrais que ce que j'écris soit disponible à un point précis, et que ce point perdure, c'est à dire dépasse l'instant, sans autre limite de durée. Autrement dit, un espace minimum, la simple unité de la diffusion, mais un temps absolu, autant dire l'éternité. Et donc, si je ne me confonds pas exactement avec la publication, elle aura sans doute, à l'échelle géologique, une "vie" à peu près comme la mienne, c'est à dire un point d'espace variable mais sans doute ténu, et finissant par disparaitre. Pas d'unité car le poème correspondant à cette publication est là, puis sur Oniris, et sur quelques pages aussi et je dois avoir un fichier ou même deux à lui. Pas d'éternité parce que déjà, il ne vient pas du fond des âges, il est nait un jour ♫ ou peut-être une nuit ♪ et il est accessible sur Oniris, j'ai un exemplaire du bouquin, qui a quelques années, quelques autres points privés ou publiques, mais rien d'immortel non plus, d'impérissable plutôt. Et puis, c'est juste un poème, si j'avais fait une omelette vraiment délicieuse, j'aurais jamais eu idée de tout ça. Je l'aurai mangé, j'aurai peut-être tenté de refaire la même, mais certainement pas de la garder en un point précis pour toujours.
Contribution du : 06/07 16:27:48
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Un Fleuve |
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Re : Publication parmi "Anatomie" |
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Chevalier d'Oniris
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29/03/2021 22:01 De La Rochelle
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Merci pour ce fleuve explicatif !!!
Vous parlez d'Oniris, Je pense que Oniris est très spécial, un lieu unique créé pour mettre l'excellence en valeur, je dis ça sans prétendre savoir quel était le but de notre Webmestre, mais : le fait est qu'il peut offrir l'éternité aux poétesses et aux poètes. Oniris est lu par des pros et des passionnés de littérature c'est sûr, là en fantômes. Du coup nul besoin de support papier : l'oral suffit. Pour l'éternité il faut le mythe, et le mythe meurt inconnu et est un temps oublié pour être redécouvert. Seule la légende fait fortune mais des légendes il en pousse comme du chien-dent en littérature. Je suis lourdingue avec Arthur Rimbaud je sais mais : exemple criant. Ou Lautreamont alors lui c'est le pompon. Mmmhf.. je vais digérer votre long message c'est toujours comme ça il faut que l'info fasse son chemin. J'en aurai peut-être bientôt une autre lecture. Pour ce qui est de revenir sur le fric, si le poète devient riche il s'encrasse, la boule au ventre disparait, il s'empâte psychiquement, c'est le confort tueur à l'oeuvre, cet assassin. À fuir. Sinon, à quand une nouvelle omelette aux vers David ? ( pas mal cette réplique ! )
Contribution du : 08/07 22:27:42
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