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3 Utilisateur(s) anonymes
Re : Qu'est-ce qui vous rebute dans une écriture ? |
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Onirien Confirmé
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09/05/2011 16:03 Groupe :
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518
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moi j'aime bien la philosophie à 2 balles parce qu'elle est vivante et accessible à toutes les bourses...
Contribution du : 06/06/2011 16:19
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Écrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas il n'est qu'écriture. Jean Cocteau Extrait de La Difficulté d'être Playing For Change |
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Re : Qu'est-ce qui vous rebute dans une écriture ? |
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Visiteur
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toute la philo (même celle qui coute 20000000 de balles) est accessible pour la modique somme de deux balles et un abonnement de bibliothèque (ou une connexion internet et un site de partage de textes...) hum... vive internet google et la bibliothèque sont nos amis...
je sors...
Contribution du : 06/06/2011 22:53
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Re : Qu'est-ce qui vous rebute dans une écriture ? |
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Visiteur
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Tiens on est deux Misumena...Coelho me gonfle autant que Thuram qui n'est pas philosophe mais footballeur se prenant pour un sage...Et je rajouterai dans ce que je déteste: les trucs bien pompeux bien ch*** je pense au Pendule de Foucault de Umberto Ecco...notamment.
Contribution du : 06/06/2011 23:02
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Re : Qu'est-ce qui vous rebute dans une écriture ? |
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Maître Onirien
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15/11/2008 09:48 Groupe :
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20252
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Pour ma part, l'écriture qui me rebute est celle qui ne se fait pas " oublier " au fil de la lecture.
Contribution du : 07/06/2011 07:55
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Re : Qu'est-ce qui vous rebute dans une écriture ? |
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Visiteur
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J'allais répondre la même chose qu'Estelle ! Coelho m'a fait adorer la bibliothèque municipale !
Je sors aussi ;)
Contribution du : 07/06/2011 08:51
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Re : Qu'est-ce qui vous rebute dans une écriture ? |
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Expert Onirien
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13/03/2009 10:52 De Groupe local-Voie Lactée-Bras d’Orion-Système solaire-Terre-Europe-France-Midi Pyrénée-Tarn-Curvalle
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Les textes prise de tête, compliqués, alambiqués, la philo à trois sous, les écrits partisans, extrémistes, donneurs de leçon, les styles hermétiques et imbuvables à trop vouloir paraître novateurs, les phrases mal construites, les clichés, les personnages fades, les intrigues convenues, le manque d’imagination, les incohérences, le manque de précision, de recherches, les idées loufoques surfant sur les rumeurs planétaires, les détenteurs de la vérité absolue… entre autres choses.
Contribution du : 07/06/2011 09:34
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« Rien n'est jamais absolument comme il devrait être. » Théodore STURGEON |
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Re : Qu'est-ce qui vous rebute dans une écriture ? |
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Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55 Groupe :
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33311
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Ce qui me rebute dans une écriture c'est quand j'ai l'impression que l'auteur n'a pas écrit ce qu'il voulait écrire, que l'écriture est trop préoccupée du lecteur et pas assez de ce qu'elle a à dire.
Contribution du : 07/06/2011 14:02
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Un Fleuve |
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Re : Qu'est-ce qui vous rebute dans une écriture ? |
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Onirien Confirmé
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08/05/2007 12:42 De Chaumont sur Loire
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620
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Rien ne m'arrête...c'est probablement pour ça que je ne lis pas. Ou seulement des manuels de démontages de batterie de Volvo break 1994. Maintenant que j'y pense j'aimerais bien trouver un manuel de remontage...
Contribution du : 07/06/2011 14:23
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Re : Qu'est-ce qui vous rebute dans une écriture ? |
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Onirien Confirmé
Inscrit:
09/05/2009 18:07 De vous à moi, sans importance aucune...
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325
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Les sujets trop faciles. Tous les romans pseudos-sentimentaux à la happy end improbable. Entendons-nous, j'aime bien les happy ends... Mais pas toutes (je pense notamment à un roman de Musso, dont j'ai oublié le titre...)
Aussi, les phrases trop longues qui se perdent, et dont la fin n'est plus raccrochée au début (avec trop de virgules et de subordonnées par exemple). Le trop-plein de virgule aussi. Et les phrases trop courtes. Sauf si c'est choisi par l'auteur, auquel cas c'est un effet de style, mais l'enchaînement de phrases type sujet-verbe-complément, toujours, me semble un peu plat.
Contribution du : 07/06/2011 14:35
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Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres D’être parmi l’écume inconnue et les cieux ! L'éternité, c'est long, surtout vers la fin [Woody Allen] |
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Re : Qu'est-ce qui vous rebute dans une écriture ? |
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Visiteur
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Merci pour vos avis.
N'hésitez pas à alimenter ! Je trouve tout ça très intéressant. Je vais alimenter un peu moi-même. J'irais dans le sens de Pat, en développant. Il ne s'agit pas d'une théorie fumante qui aurait prétention de didactisme et encore moins d'universalité, seulement d'une évidence personnelle issue de mes quelques lectures, ici ou ailleurs. D'ailleurs, contrairement à une idée reçue, la lecture de quelques textes moins bons, voire mauvais (appréciation bien entendu subjective) en espace-lecture n'est pas forcément une corvée et se révèle fort intéressante pour le commentateur, car les défauts que l'on a déjà identifiés ailleurs s'y présentent de manière plus flagrante encore et l'on se convainc plus facilement de la nécessité de les éviter pour soi-même, en tant qu'auteur. (je n'ai pas la force de m'embarrasser de précautions oratoires; ce qui suit contient des affirmations : merci de comprendre que ce ne sont que des affirmations pour moi-même, que je n'impose à personne). La nécessité première est de comprendre que le texte ne se trouve pas dans la plume de l'auteur, mais dans le cerveau du lecteur. C'est dans celui-ci que naissent des images, des sons, des parfums, d'autres sensations, des émotions. Dans celui-ci et dans celui-ci seul. Le lecteur n'est donc pas un spectateur, mais un acteur du texte. Je dirais même l'acteur du texte, c'est-à-dire le seul acteur du texte, puisque c'est dans son cerveau que naitront toutes les instances de personnages. C'est le lecteur qui fait vivre le texte, pas l'auteur. Par ailleurs, je ne suis pas certain qu'il soit possible de faire naitre dans le cerveau de quelqu'un des choses qu'il ignore, mais qu'il est seulement possible d'exciter des choses qu'il a déjà connues et dont on peut lui ramener le souvenir. Ceci a des conséquences importantes sur la manière de narrer une histoire. Pour pouvoir exciter des sensations dans le cerveau du lecteur, celui-ci a besoin de se fixer sur un certain nombre d'éléments qu'il puisse reconnaitre. Mais s'il a beaucoup d'éléments, le risque est trop grand pour que les souvenirs excités ne correspondent plus à ce qu'il trouve sur le papier (ou l'écran) et qu'il le rejette comme l'organisme rejetterait un corps étranger qu'il considère comme un danger. Le cerveau du lecteur ne peut donc être orienté qu'à la marge, par petites touches prudentes, pour qu'il ne se sente pas agressé. Il faut trouver le subtil équilibre entre le trop et le trop peu. On en arrive donc au "trop descriptif" évoqué par Pat. C'est valable pour tout ce qui est sensation, perception de l'univers matériel. Mais il y a un domaine dans lequel c'est encore plus flagrant que dans le domaine des perceptions : c'est le domaine des émotions. Là, le risque de rejet devient encore plus grand. C'est à ce point vrai que même des "auteurs" écrivant pour la première fois saisissent fort bien l'enjeu, et d'une manière tellement angoissante pour eux que précisément il font exactement l'inverse de ce qu'il faudrait faire. Il ne se bornent même pas au travers classique de décrire les émotions, mais ils en arrivent au sacrilège suprême : ils les nomment ! (Exemple : "Lorsque j'ai vu arriver Gaston, j'ai vraiment été effrayé.") Comment pourrait-on être effrayé parce qu'on nous dit qu'il faut être effrayé ? Ça donnerait plutôt envie de rigoler. C'est pas sérieux ! Si, en tant que lecteur, je parviens à voir Gaston comme devrait le voir le personnage du récit, croyez-moi que j'arriverai bien à être effrayé sans la moindre assistance ! On ne fait pas naître une émotion en la nommant. C'est vouloir contraindre le lecteur dans ce qu'il n'est pas : un spectateur. Le rejet est violent et probablement définitif. Le lecteur est l'acteur, il faut lui présenter des éléments qui feront naitre des sensations dans son cerveau, qui a leur tour, en étant habilement associées, feront naitre des émotions. Lorsqu'on nomme une émotion, c'est FOUTU !!! On n'enfonce pas une émotion dans le crâne d'un lecteur. Toute la palette des émotions s'y trouve déjà, il ne suffit que de la faire affleurer. Voilà un aperçu de ce qui peut me rebuter dans une écriture, mais je crois bien que c'est ce que je trouve comme défaut le plus évident dans nombre de textes. (je sais que ce n'est pas de la littérature, mais le film "Le silence des agneaux" est pour moi un modèle du genre : il parvient à faire naître des émotions fortes avec une étonnante économie de moyens).
Contribution du : 08/06/2011 18:04
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