Merci pour ce retour Anna,

Julio Cortazar disait l'important ce n'est pas le thème, c'est le traitement du thème... tu as voulu ton texte ainsi et c'est ton droit le plus strict, mais moi en tant que lecteur j'aurais voulu voir plus de fantaisie dans la forme

Je comprends, Lari, mais je sais pas pourquoi je suis partie sur ce mode mi-figue, mi-raison, un peu "sentencieux" comme tu dis, ou pathos comme disent les moldus, et j'en suis pas vraiment sortie, prise peut-être à mon propre piège...

Citation :

Le comique de répétition c'est plutôt votre rayon habituel, non ? ^^

On vous laisse vraiment dire n'importe quoi !
Un peu de respect pour vos commentateurs, serait-ce trop demander ?

C'est à croire que vous ne proposez vos textes que pour qu'ils soient encensés.

Abstenez-vous en si vous n'êtes pas capable de supporter les critiques autres que des brassées de fleurs. Vous vous contenterez de celles-ci, uniquement lorsque vous serez arrivé(e) au sommet de votre art.

Mais la route est encore longue... En nouvelles vous êtes trop dans le pathos, le mélo, et en poésie, on voit bien que vous avez du mal à redresser le trait, jusqu'à en devenir lourdingue, superficielle... Oui, je réitère, parce que c'est la vérité. Tant que vous ne donnerez pas du cœur à vos tableaux, il leur manquera l'essentiel.

C'est le bon équilibre que je vous souhaite de trouver un jour, histoire que vous arriviez à quitter le monde des moldus. N'est pas magicien qui veut.

@Donaldo75

Coucou, merci d’être passé sur mon texte. Sur le sens, j’aime laisser à mes lecteurs le loisir de trouver leurs propres indices ou questionnements, je ne fais jamais d'explication de texte. Je crois que tu m’as percée à jour, suis-je si prévisible ?, je suis une grosse fan de peinture impressionniste. Et effectivement je vais courir voir tes références d’emblée.^^

A bientôt

Anna

@Ingles : Merci beaucoup pour ton passage et ton commentaire. Pour Sainte Maerthe, c'est celle de Béthanie, la soeur de Lazare, le gars qui s'est débiné de son cercueil parce que c'était humide et pas bien chauffé^^

A bientôt

Anna

@Polza : Merci pour ton passage et ton commentaire intéressant. Comme je l'ai dit précédemment, ce n'est pas un texte dont j'étais totalement satisfaite... Je le reprendrai un jour ou l'autre

À bientôt

Anna

Avec plaisir. J’attends donc avec impatience de voir ce jour ou l’autre. Moi-même il m’arrive de croire être satisfait d’un texte et puis quelque temps après l’avoir achevé (sans le faire souffrir, je te rassure) je le relis et m’aperçois que je peux encore l’améliorer.

Le plus difficile dans l’histoire étant de savoir quand s’arrêter. Quand chaque mot ? chaque phrase ? chaque point ? chaque virgule ? nous semblent chacun à sa juste place pour que l’on se dise enfin : ça y est, j’ai sorti le maximum de mes capacités et je ne peux pas mieux faire (ce qui ne veut pas dire que ça ne peut pas être mieux).

À bientôt à l’ombre d’un arbre qui ne ment pas j’espère !

Tu es tout en sagesse, Polza. Personnellement, je ne connais pas encore vraiment mes capacités, parce que je suis toujours en phase d'apprentissage (si ça se trouve, j'y serai toute ma vile lol) en ce qui concerne l'écriture. Je commence à essayer de moins peaufiner ce que je tente de confier au papier. J'ai la chance d'avoir une amie grammairienne qui passe mes gribouillis au crible et d'autres gens précieux qui me prodiguent des conseils et qui me freinent souvent. Ils ont raison, je dois apprendre la concision et me débarrasser de certaines de mes fioritures juvéniles.

Anna

Disons que je me bonifie légèrement avec le temps mais à la sagesse je préfère la folie car comme disait William Blake (sans Mortimer) : « si le fou persévérait dans sa folie, il rencontrerait la sagesse ». J’ai eu la chance d’avoir une personne chère à mon coeur qui m’aidait, me corrigeait et me conseillait. Elle était imbattable en grammaire. Malheureusement elle n’est plus et je dois me débrouiller seul à présent, ce qui n’est pas toujours évident. Après il y a des fioritures qui peuvent être devenir jouissives (littérairement parlant) quand c’est voulu et maîtrisé. Quoi qu’il en soit, si c’est en forgeant qu’on devient forgeron ce n’est malheureusement pas toujours en écrivant que l’on devient écrivain. Pour moi, l’essentiel est le travail d’écriture, c’est là que j’y trouve le plus de plaisir, avec un sentiment de joie quand j’ai réussi à boucler un sonnet ou un texte poétique mais aussi de la tristesse en me demandant si je serai capable à nouveau d’encore trouver un sujet d’inspiration qui relancera la machine créatrice…Enfin bref, je m’égare et terminer en te remerciant pour tes remerciements