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1 Utilisateur(s) anonymes
Quelques mots sur "Ai-je encore rêvé" |
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Expert Onirien
Inscrit:
24/09/2009 18:53 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Groupe de Lecture Membres Oniris Post(s):
3991
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Merci au CE d’avoir accepté de publier ce poème sur Oniris.
Merci également aux lecteurs et commentateurs, il est toujours appréciable d’avoir un retour sur la façon dont un poème peut être perçu en lecture. Une majorité de commentateurs a relevé les répétitions de « Las ! Qui donc… » et de « Ai-je encore rêvé » en soulignant leur caractère lassant ou lancinant. C’était d’emblée un choix volontaire de ma part pour insister sur un rêve qui peut, comme d’autres, revenir sans cesse… Je n'ai peut-être pas choisi la meilleure forme pour l'exprimer... Robot, vous parlez de « formule grinçante » qui « accroche à l’oralité », Tizef de « juxtaposition rocailleuse ». Je pense que c’est une question de diction. Je ne roule jamais les « r » et la tonalité voulue pour chacune de ces répétitions est nuancée, ce que vous ne pouvez déceler puisque vous ne disposez pas d’image sonore de ce poème. Vos remarques posent cependant la question simple suivante : un poème doit-il seulement être lu ou doit-il aussi s’entendre dit par l’auteur pour en saisir toutes les nuances ? Je pratique de plus en plus la lecture ou la « déclamation » en public de mes textes mais je n'en dispose pas d'enregistrements sonores. Oniris, ne présente qu’une face de ce que doit être à mon sens, la poésie : un partage de vive voix. C’est une limite de la publication sur Oniris, même s’il est toujours possible de mettre en lien un enregistrement (encore faut-il en disposer et le temps à y consacrer) - limite que j'admets parfaitement. Ce n’est qu’un constat pas une critique. Alexandre tu soulignes que tous mes alexandrins « pourraient figurer en classique » à une nuance près. Elle tient à la construction voulue de ce poème. La première strophe est toute en rimes masculines (alternant sons courts et longs) , les trois suivantes en rimes féminines et masculines alternées et la dernière en rimes féminines (pour terminer sur des sons plus « doux » et longs). Cette forme particulière est rédhibitoire pour un classement en « classique » sur Oniris et ce poème m’a été refusé en « néo-classique » pour une raison dont l’essence m’échappe encore, mais, comme dit la Charte, le choix du CE ne peut être remis en cause. C’est encore un constat et non une critique… J'en prends acte. Merci, Brabant pour la conclusion de ton commentaire qui m’a fait bien sourire ;). Merci , PIZZICATO, je retiens le côté positif de ton commentaire sur « les belles images » que tu relèves. L’hirondelle, aye ! Comment ai-je pu laisser cette répétition de « enfin » aux derniers vers des deux dernières strophes… « Aurai-je alors l’espoir de marcher auprès d’elle » pour conclure… Merci d’avoir perçu les nuances de chacune des strophes. Bien à vous et au plaisir de vous lire tant en commentaire qu’en lecture de vos écrits poétiques. Chene
Contribution du : 19/01/2014 10:47
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Re : Quelques mots sur "Ai-je encore rêvé" |
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Expert Onirien
Inscrit:
31/01/2013 13:43 Groupe :
Auteurs Évaluateurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
8357
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Bonjour Chene : vous écrivez :
"Je pratique de plus en plus la lecture ou la « déclamation » en public de mes textes" C'est Léo Ferré qui dit dans un de ses textes : "La poésie destinée à n'être que lue et enfermée dans sa typographie n'est pas finie, elle ne prend son sexe qu'avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l'archet qui le touche." C'est souvent vrai et vous semblez le penser aussi. Bonne journée.
Contribution du : 19/01/2014 10:58
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