Bonjour,

Merci à Oniris et aux visiteurs du Rayol, ce beau domaine situé en face des îles d'Hyères. Il se déploie un peu comme une carte du monde où ne figure qu’une flore compatible avec le climat méditerranéen. Mais on y découvre aussi des plantes subtropicales, de Nouvelle-Zélande, d’Afrique du Sud... parmi les bruyères, les cistes et les arbousiers…

Grâce au conservatoire du littoral, ce lieu a été préservé et confié au paysagiste Gilles Clément qui en a fait une merveille du Var. « Faire le plus possible avec le moins possible, contre », résume la position de son jardin en mouvement. Ce dernier s’organise en effet de façon à accompagner les végétaux dans leur développement tout en leur évitant certains obstacles ordinairement dressés contre eux.

Merci Myndie pour votre enthousiasme ! Je suis contente que par petites touches kaléidoscopiques, ce poème vous ait réchauffée. Faire le « lézard paresseux » dans le chant des cigales est toujours très agréable !
Provencao, je suis d’accord. Cueillons la joie d’un songe doré pour un petit bain de plénitude. Ça ne mange pas de pain et ça nous fait du bien.

ALDO, un peu de piquant pour rehausser le tout et accompagner la cigale sans S qui cymbalise au soleil…

papipoete, je sais que vous fuyez l’excès de chaleur, vous qui êtes familier du Jura et des verts pâturages. Vous vous êtes tout de même laissé apprivoiser un bref instant par les cigales et les lézards. Ils ont été conquis par votre passage furtif. Et vous avez vu juste…Cézanne n’est jamais loin dans mes pensées.

Cyrill, merci pour votre commentaire joyeux, à la douce oisiveté bien comprise mais qui virevolte dans tous vos sens aux aguets. Qui a dit : « Je suis touche à tout parce que tout me touche » ? J’avoue que je ne sais plus… mais j’aime bien cette formulation sur les sens.

Graoully, j’espère que ce court poème vous invitera à découvrir ce lieu enchanteur ! Contente qu’il vous ait plu.

Lebarde, si vous avez trouvé que certains mots faisaient « mouche » auprès des cigales, ça me plaît bien !

Solo974, la mer vous fait un clin d’œil complice. Peut-être lui donnera-on l’occasion de se manifester sous d’autres visages.

Eskisse, oui ce bout de littoral aime jouer et chanter sous le soleil d’été ! Il ne boude pas son plaisir !

apierre, vous avez bien raison d’ôter vos lunettes de soleil pour cligner des yeux devant la vraie belle lumière de la mer…juste, pas trop longtemps !

Ornicar, maintenant que vous le soulignez, c’est vrai qu’il y a du tranchant venant rehausser le piquant, voire l’écrasant de chaleur…heureusement que le songe, le silence et les roseaux naviguent… fluides !

MadameRosa, les voiles sont les bienvenues après la chaleur écrasante ! Merci pour votre passage enjoué !

Encore un grand merci à tous et poursuivons le bel été !

Rosaura