Bonjour à tous.

Un grand merci, et une grande émotion. Je me demande si j'arriverai à m'y faire. Pourtant c'est le deuxième poème que je présente, donc je me suis dit que ça allait passer comme une lettre à la poste, sans stress, tranquille quoi ; et bien non.
Une trouille inexpliquable. Mais là par contre, les commentaires m'ont rapidement rassuré, ne serait-ce que par le sens des remarques perçues, et qui coïncident bien à ce que j'ai voulu décrire dans mon texte.
Chacun de vous amène quelque chose de pertinent, c'est donc à travers vous que j'essaierai d'être le plus explicite possible, quant à savoir ce que j'ai réellement voulu raconter.

Zoe-Pivers, bien vu pour le tableau, j'avoue y avoir pensé, mais j'aurai fait un bien piètre peintre. J'ai été surfé pour allé voir le tableau dont vous parlez, et en effet, cette femme assise au pied de son lit sur un drap blanc, aurait pu faire l'en tête de ma poésie.
Mais l'idée était cela, décrire par écrit ce que je voyais, et moi malgré tout attendant le temps propice. Un grand merci Zoé.

Pouet, encore une fois des bonnes remarques, notamment sur le ''du temps'', au lieu de ''au temps''. Les correcteurs me l'avaient signalé, plus une virgule qui n'était pas au bon endroit. Seulement j'ai jamais su comment faire pour leur dire que j'étais d'accord pour qu'ils fassent la correction. Je pensais que Marimay me contacterai comme la première fois, et après j'ai oublié de demander sur le forum. Donc très bien vu Pouet. Sinon, pour mes facilités langagières, j'avoue être assez surpris, car j'essaies justement de ne pas être dans le convenu. Mais peut-être que vous avez raison, et sans le vouloir je fais référence à ce que j'ai bien pu lire. Ce serait par pure inadvertance, mais ça m'inquiète un peu quand même. Je retiens car grâce à vos remarques de mon premier poème où il y avait trop de virgules, ça m'avait marqué et j'avoue que depuis, quand je me relis, je fais attention. Donc merci pour tout ça Pouet.

MissNeko vous avez raison, les femmes ne ronflent pas, je suis un goujat. En fait, j'ai beaucoup hésité à laisser ce verbe, qui il est vrai, n'est pas très fair-play quand on veut parler d'une femme. Si je l'ai laissé, sachant qu'il ferait tâche au milieu du poème, et le ventre qui dépasse du pull-over aussi, dans une moindre mesure, c'est pour accentuer un fait. Celui que l'on est pas parfait, et ce n'est pas miss univers que j'ai voulu décrire, mais au contraire une vraie femme, qui ne serait pas un stéréotype de publicité pour les grands magazines. Je voulais démontré par là que j'aime les femmes, et que je ne m'arrête pas a des broutilles. En plus la muse de ce jour était bien réelle ( je confirme, elle ne ronflait pas ). J'ai bien aimé quand vous dites le sommeil arrête le temps, car c'est exactement à cela que je pensais et que j' ai cherché à exprimer dans mon poème. Merci MissNeko pour votre commentaire qui m'a beaucoup apporté.

PIZZICATO, vous avez merveilleusement bien relevé mes vers préférés. C'est toujours un bonheur d'écrire, et de savoir que cela puisse toucher ne serait-ce qu'une seule personne, me fait dire qu'il en faut peu pour être heureux ( je parle pour moi bien sûr). Vous me voyez comblé, et ce jour particulier où mon poème est mis en évidence grâce à Oniris, et vous PIZZICATO qui en faite partie, est pour moi un instant privilégié, car il m'apporte une joie indescriptible. Et je vous remercie pour ce moment que vous me faite vivre.
Alcirion, vous me voyez ravi d'avoir été plus accessible, afin d'avoir enfin votre approbation. Il est vrai que mon premier poème était plus hermétique. En tous cas cela me touche beaucoup. Merci.

Cristale, ah Cristale. A l'instar de Zoé, je suis aussi allé voir ''la femme endormie'' de Reiter. S'il n'y avait pas ce pull-over, je dois dire que c'est l'image parfaite que j'ai de la femme endormie. Sereine, inaccessible, et découverte ainsi comme sur le tableau, franchement, le temps peut-il avoir prise sur elle ? Oui il aurait pu m'inspirer ce tableau. Et si j'ai pu, modestement bien sûr, vous emmenez avec moi dans cette délicieuse quête qu'est l'amour, dont les teintes colorent le tableau que je n'ai pas su peindre, mais juste décrire par petites touches, comme ça, subrepticement, alors, alors... Que puis-je dire de plus qui me ravisse autant que celle de vous avoir plu ? Un grand merci Cristale... Et pardon, mais je vous embrasse.

Vincente, j'ai bien aimé votre analyse. Je suis d'accord avec vous sur la première partie de mon texte, enfin presque. Pour le ronflement, je me suis expliqué avec MissNeko. Périt, il est vrai que l'on peut trouver maladroit le terme, mais j'ai voulu marquer cette frontière entre dormir et mourir. Et dormir, n'est-ce pas périr, où mourir, c'est pareil ? Ensuite le temps sadique. Entre naître et mourir qu'y-a-t-il, à part un temps qui nous accapare, et nous tue aussi sûrement qu'il nous a vu naître ? C'est pour cela que je l'ai nommé sadique, au même titre que l'homme n'attend qu'une chose, qu'elle se réveille pour assouvir son envie lubrique, car le sexe n'est-il pas une porte de sortie, face à cette fatalité complexe ? Je ne voudrais pas paraître trop terre-à-terre, car la conclusion de tout ceci est quand même l'amour avec un grand A. Et l'étreinte des deux corps est sincère, face justement à l'abject que j'ai soulevé auparavant. C'est ce paradoxe qui détermine mon histoire. Ensuite le cœur, l'impulsion sporadique je vous l'accorde, mais qui tue un cœur entre les deux ; le temps qui passe, ou l'amour qui lasse ? Merci encore pour ce commentaire que j'ai apprécié particulièrement.

PS ; et merci aussi à tous ceux qui ont lis mon poème.

Bjr personne,

Tout d'abord merci pour vos remerciements détaillés, cela fait toujours plaisir de constater que son commentaire est pris en considération par l'auteur.

Sinon ne vous en faites pas pour les "facilités langagières" ou "cliché d'expression" comme j'aime à m'en gargariser parfois. Je crois que je suis le seul encore une fois à pointer cela donc c'est sans doute moi qui décoconne... Comme je l'ai déjà dit j'ai probablement un problème qui flirte avec la pathologie avec des emplois ou expressions qui me semblent convenus mais cela ne gêne personne d'autre alors le souci est à chercher de mon côté! Vais en parler à un psy, ça me donnera une excuse pour enfin en rencontrer un.

Sinon pour les corrections il vous suffit de cliquer dans "forum" puis dans "échange avec les correcteurs" et là vous pourrez vous exprimer en toute impunité!


Bonne continuation à vous, bien cordialement.

Bonjour Pouet.

Merci pour le tuyau.
sinon n'allez surtout pas voir un psy, il risquerait de vous rendre fou pour de bon.
Et si je puis vous rassurer, votre humour compense largement... Bah je sais pas quoi finalement. Qu'est-ce que vous reprochez en fait ?
Asseyez-vous dans le divan, et racontez-moi...

Bonjour Personne,
Merci pour vos réponses étayées aux commentaires où je retrouve les belles qualités de votre plume et cet élégant respect pour vos lecteurs. Merci également d’être allé découvrir le tableau de Reiter.
Si cela peut vous rassurer, malgré mon "ancienneté" sur Oniris, je vous avoue, mais ne le dites à personne...:)... que j'ai, comme vous, toujours autant la trouille lorsque l'un de mes poèmes va être publié et le trac est pire le jour où je découvre les commentaires.
Je pense que c'est un moteur pour donner le meilleur de nous-même dans les textes que nous présentons, c'est l'indifférence qui serait anormale
Quant au pardon je vous l'accorde de bonne grâce et vous embrasse également.
Au plaisir de vous lire à nouveau.
Cristale

Citation :

Ce qui signifie que je suis déjà un peu berzingue, c'est ça que vous voulez dire hein?!...

Non plus sérieusement, je ne me reproche rien (enfin pas à ce sujet), tout est certainement question de perception et ce qui me parait parfois commun ou ressassé ne l'est pas forcément en réalité.

Le fameux "tout a été écrit" est une réalité quant au fond. Pour ce qui concerne la forme je caresse le doux rêve qu'il nous reste des choses à inventer.

Toutefois "originalité" n'est pas synonyme de qualité.

Bref voilà ce que je peux dire succinctement sur le sujet.

Et les psys, je les aime beaucoup, surtout quand ils s'occupent des autres...

Hasta luego

Bonjour JulieM.

Vous avez bien résumé mon poème. L'attente fébrile d'un homme qui pour ne pas réveiller sa princesse, l'admire et la contemple dans toute sa splendeur.
Donc en attendant il l'a décrit et est le temps, tandis qu'elle, rien ne peut l'atteindre car son sommeil clot toutes perceptions, jusqu'à la délivrance pour l'homme, qui est le réveil de sa dulcinée, et ainsi à deux vont pouvoir, dans un élan d'amour, tuer ce temps qui nous fait tant défaut.
Merci beaucoup JulieM d'être passée, ça me va droit au cœur.

@ Cristale

Si vous aussi avez le trac à chaque parution, alors ça me rassure un peu. Je vais tenter pour la prochaine fois une nouvelle, en espérant qu'elle ne tombe pas à l'eau comme la précédente qui a été refusée. C'est peut-être qu'il y avait trop d'eau, car je noyais Lisbonne sous un tsunami, après un tremblement de terre pharaonique.
Je présume que d'ici-là, j'aurai le bonheur de lire un de vos poèmes. Donc en attendant...

@ Pouet

Je rebondis sur ce que vous disiez au sujet de ''tout a été déjà écrit''. Je pense en effet, et au-delà même, que l'on invente rien. Aussi extravagant qu'une invention puisse paraître, elle est déjà dans la nature, prête à servir, il suffit juste de trouver la bonne formule. Alors bien sûr j'abrège là. Car c'est évidemment plus complexe que cela.
Je veux dire que le temps, bref tout ce qui se trouve à l'intérieur de l'univers, est un matériau qu'il suffit de modeler, assembler, et est à notre disposition. Il suffit juste de voir notre évolution en si peu de temps finalement.
Et l'écriture accompagne tout cela, raconte l'évolution, évolue elle-même, mais inventerait-on vraiment une histoire qui n'existerait pas ? Déjà de le dire elle existe, alors. Donc on n'a pas de souci à se faire Pouet, on trouvera toujours un fond pour épouser une forme, car il y en a des choses à dire encore, et des histoires à raconter aussi.

Bonjour bolderire.

Merci pour avoir lu mon poème, et pour votre commentaire. Heureux que ça vous est plus, et sinon vous connaissez l'adage ; tout vient à point à qui sait attendre.
Merci encore.

Bonjour hersen.

Et oui, cette femme endormie, complètement hermétique, dont le réveil est une délivrance, pour celui à qui la patience fut mise à rude épreuve. Mais la récompense en valait la peine, car vous avez raison, de savoir qu'elle se réveillera tôt ou tard, stimule l'observateur, qui lui aura en attendant, prit toute la mesure du temps qui passait.
Pour ce venger d'ailleurs, il tua ce dernier, mais pour ça il fallait être deux, pour prolonger la magie, avec l'illusion de maîtriser ce temps, en l'oubliant tout simplement. Seulement pour y parvenir, il faut une osmose, un acte intemporel, et l'amour charnel est ce moment, où le temps n'a plus aucune prise sur les corps.
En tous cas je suis très touché de votre passage, et votre commentaire généreux me ravit.
En attendant de vous relire, merci beaucoup d'avoir apprécié mon poème.

Bonjour jaseph,

Vous avez parfaitement paraphrasé ce que je voulais dire. Et je ne doute à aucun instant, que vous et votre amour puissiez à votre tour tuer le temps. Bon et bien si j'ai bien compris bonnes vacances, et merci pour votre très bon et beau commentaire.
Cela m'a fait très plaisir.