Bonjour Jean-Meuneault,

Vous m'avez devancé. Alors que j'allais répondre sur le fil de vos remerciements, il a fallu que je sortes, et en revenant, j'ai eu la délicieuse surprise de découvrir votre commentaire sur mon poème. Je profiterai de ce fil pour vous répondre au sujet de mon commentaire sur votre nouvelle.
En attendant, j'ai apprécié votre réflexion sur le point de vue de l'érotisme masculin, car c'est vraiment le message que j'ai voulu faire passer. Etre léger et surtout ne pas tomber dans le pathos. Se tenir en retrait, avec le temps en toile de fond, et sublimer la femme qui est l'actrice principale de cette poésie. En tous cas c'est modestement l'image que j'ai voulu dépeindre. Merci encore d'avoir apprécié, car moi j'ai beaucoup apprécié votre commentaire.

Sinon pour en revenir à mon commentaire, il est vrai qu'après l'avoir relu, je comprends qu'il y ai eu méprise. J'ai même un peu honte, car il est limite vulgaire.
En fait, aussi surprenant que cela puisse paraître, j'ai voulu ça. Je me suis approprié votre texte de façon empathique, et c'est ainsi que je l'ai commenté, comme si c'était vrai, et pour le coup, cet homme qui laisse sa femme et ses gosses pour assouvir sa pulsion sexuel, en tombant dans les bras d'une vamp, a réveillé en moi l'avocat qui défend la veuve et l'orphelin. Je déteste ce genre de mec qui marche avec le sexe à la place du cerveau. Bon je sais qu'il ne s'agit que d'une histoire, mais j'aime me laisser emporter par mes sentiments.
Il faut dire que je suis très fleur bleue, d'ailleurs je verse une larme très facilement, et les j.o contribuent à me donner mon lot d'émotions.
Et pour terminer, je suis étonné de ne pas avoir noté, car j'aurai mis ''beaucoup'', ça aurait certainement levé le voile de l'incompréhension, finalement bien compréhensible à cause de cela.

Pour conclure, et là ça n'engage que moi, qu'un Onirien ne commente pas, ça ne me dérange pas, mais que ceux qui publient leurs textes et ne disent ni merci ni merde, ça, ça me dérange énormément.
Alors peut-être qu'ils le font en pm, et alors ils choisissent leurs commentateurs à qui dire merci, mais malgré tout, si c'est le cas, c'est quand même se foutre des lecteurs, qui eux, lisent leurs œuvres.
C'est juste une question de politesse, et un respect qui ne mange pas de pain. C'est gratuit, ça pique pas, et ça fait toujours plaisir.
Le partage alors ?
Ouhais, un truc de c'genre.
Salut.
Personne.

Bonjour Arcinor,

Je ne vous est pas oublié, c'est juste que je ne voulais pas répondre à la va-vite, car je trouve votre commentaire sur mon poème ''cycle'' très intéressant.
Tout d'abord, je n'ai pas compris ce que vous me reprochez par rapport à mon ''ru''.
Ensuite, vous me reprochez d'utiliser trop de clichés, et que j'émaillerai ma poésie de références à la haute culture ; c'est peut-être pas fait exprès, mais je prends.
Ensuite, trouver des formules non stéréotypées. ''Je me suis penché sur l'eau'', il est vrai que je ne me suis pas jeté, ou tombé, c'est juste que je voulais me pencher, donc stéréotypage ?
''Sinuer comme un serpent'' est une métaphore, et bien sûr que je n'en suis pas l'instigateur, mais j'en suis bien conscient.
Ouroboros ? Pourquoi pas. J'ai imprimé mon poème dès le début de symboles, qui par la suite, pour qui sait lire, apporte la quintessence de ce qui suit.
Le graal n'est pas une proie à proprement parlé, mais le ''sens'' à rechercher à sa vie. C'est cela le graal, trouver le but qui amènera la sérénité pour vivre en osmose envers soi-même. Je crois que vous avez trop pris au pied de la lettre ce que je voulais dire, en ne voyant qu'une histoire de chevaliers, alors que l'histoire de Lancelot et Merlin veut dire beaucoup plus que cela.
Ensuite et pour finir, l'aventure que je décris est la vie intrinsèque à nous-même, avec tout ce que ça comporte. Donc si cela n'est pas une aventure, alors j'espère que votre vie vaut quand même le coup d'être vécu.
Un grand merci Arcinor, j'ai pris un grand plaisir à vous répondre, et j'espère avoir apporter un peu d'eau à votre moulin ( ça a été déjà dit, je sais, mais moi j'aime bien).
Sincères salutations.

Bon, bah... Si hors sujet, et si je ne peux pas écrire tout haut ce que je pensais tout bas, alors je m'incline devant le paragraphe 9, de la charte du site d'Oniris.

Mais qu'écrire contre la mauvaise foi flagrante de l'adversité ? Quand celle-ci s'étale ostensiblement, systématiquement, prenant même un pied certain, à chaque jet, comme le chien qui cherche à pisser plus haut que son derrière, contre un mur, pour imprimer sa trace.
Qu'elle est nauséabonde, cette trace, qui s'efface d'ailleurs, au contact du mépris du silence de la personne qui la regarde, et regrette déjà le coup de pied au cul qu'il a mit a chien, pour son manque d'éducation.

Je précise pour la modo que je ne vise ici personne. C'est l'inspiration du moment, une réflexion que je me fais quelque fois, quand mon ironie sur des sujets, prend le dessus sur tout le reste.

Ah Wall, j'ai failli vous oublier.
Je vous remercie de votre passage sur ma poésie, et trouve vos remarques très pertinentes.
Merci.