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Remerciement pour "Et mourir encore"
Maître Onirien
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Bonjour à tous,

J'adresse un grand merci à toute l'équipe du Comité d'Oniris qui a permis la publication de mon texte.
Mes remerciements vont également à tous les lecteurs et commentateurs qui se sont penchés sur ce sonnet.

Louison en espace lecture
a aimé passionnément
Dit « Je ne comprends pas tout mais je m'en fiche, c'est beau, ça m'emporte, c'est de l'amour et c'est tellement doux en même temps » et bien voilà Louison ! C'est tout ce qu'il y avait à comprendre, ne cherchez pas plus loin vous avez le doigt dessus, là, précisément et c'est très bien ainsi :)

Damy en espace lecture
a aimé passionnément +
Votre émotion me touche particulièrement, vous soulignez l'évocation des éléments naturels qui sont en effet pour moi une façon de sublimer la beauté de l'essence humaine dans tout ce qu'elle de complexe et parfois douloureux.
Quant à vos difficultés à retrouver votre aisance en poésie, ne vous inquiétez pas trop, c'est comme le vélo, les réflexes reviennent dès les premiers tours de pédales:)
Avec mes vœux sincères de meilleure santé.

Bipol
a aimé passionnément +
Et oui, vous continuez de me faire rire et sourire : « autant je n'y connais rien en poésie, autant je m'y connais en couple sur le déclin »..... »contrairement à ce que radotait ce Ronsard » « j'aime les roses et j'ai eu l'impression de me promener dans la roseraie de Bagatelle en vous lisant » « j'ai adoré »
et moi j'adore rire et sourire et j'ai adoré votre commentaire:)

Papipoète
a aimé passionnément +
Je sais que vous êtes un grand romantique et votre commentaire me touche beaucoup. Je fais de mon mieux pour habiller de poésie ce que vous nommez érotisme, il est évident que je ne saurais tomber dans la vulgarité, ma plume ne se nourrissant que de sensualité:). Vos mots sont un plaisir et une belle récompense pour mon poème.

Alexandre
a aimé beaucoup +
Vous avez raison, je n'ai pas insisté pour chercher des effets de rimes, plus riches au risque de devenir artificielles, j'ai privilégié le discours et le message à faire passer de la narratrice au destinataire. Je suis heureuse que vous ayez apprécié ce sonnet, vous, Maître en la matière:)

PIZZICATO

a aimé passionnément
Vous citez le deuxième quatrain lui attribuant les mots « sensualité exacerbée »
Et bien voilà exactement ce que je souhaitais entendre (lire), que les mots soient compris dans ce sens me réconforte car ce quatrain m'a demandé grand soin pour décrire les choses avec suffisamment de délicatesse.


Leni

a aimé passionnément +
Je pourrais reprendre ce que je viens d'écrire à Pizzicatio, concernant le deuxième quatrain, où toi tu parles de pudeur, Pizzi évoque la sensualité, mon challenge était d'allier les deux et je pense par ton commentaire également avoir réussi à dépeindre émotions et sensations avec des images simples.

BRH-CORP

a aimé passionnément
Je reprends vos mots : « c'est sans doute le sonnet le plus abouti qu'il m'ait été donné de lire »
Que voulez-vous que je réponde à un tel compliment ? Je suis touchée, vraiment.

Cat
a aimé passionnément
Je pense que ta sensibilité à fleur de peau et de coeur a contribué au fait que tu comprennes parfaitement mon discours et mes intentions de plus, savoir que mes mots sont responsables de troubles et frissons m'enchante assurément...Concernant une certaine moisson, tu m'as sans doute porté chance:) je n'en espérais pas tant.

Zorino
a aimé passionnément +
Ah si mes poèmes avaient le pouvoir d'enrayer la barbarie j'en écrirais bien plus encore !
Poésie thérapie, c'est joli comme idée, si jamais un seul lecteur pouvait s'être senti mieux après m'avoir lue, j'en serais la plus heureuse des auteures et prête à lui offrir tous mes vers :)

François
a aimé un peu
Vous n'êtes pas convaincu et c'est votre droit de le ressentir et de le dire.
Je suis désolée si ce poème et la non ponctuation vous ont dérangé et déplu.
À une autre fois peut-être.

Solo974

a aimé beaucoup
Ouf ! Votre peur c'est vite résorbée et je suis ravie que vous ayez apprécié le rythme de cet écrit.
Je suis moi-même émue de savoir que le dernier tercet vous a émue aux larmes. Vos mots sont très touchants et votre ressenti extrêmement important pour moi en tant qu'auteure, l'émotion est ce qu'il y a de plus difficile à transmettre dans un texte à forme fixe aux règles strictes et en si peu de vers qu'est le sonnet. Quel bel encouragement !

Wancyrs
a aimé beaucoup +
Te voir sur ma page est un réel plaisir, quant à ton appréciation, et bien je ne sais plus quoi dire tant je suis touchée par tes mots. Voilà, j'en suis muette. Merci Wan:)

Fried
a aimé bien
Vous avez su en quelques mots tracer l'esquisse de mon sonnet. Un commentaire d'une grande douceur qui me ravit.
Au plaisir de vous lire.

Ludi
a aimé beaucoup +
J'ai écrit ce sonnet en suivant ma propre respiration dans le désir également d'innover en ce qui concerne mes écrits et je suis ravie de t'avoir interloqué. Comme toi je regrette le peu de ponctuation restante dont mon texte se serait passé volontiers. D'ailleurs une observation de l'excellentissime expert en analyse Jfmoods me pousse à supprimer le point d'interrogation au pénultième vers,laissant à regret les quatre point finaux de chaque strophe (points que j'ai supprimés sur mes carnets privés soit dit en passant). Je dois pouvoir travailler encore un peu pour pallier au manque des « un signe ou deux » que tu évoques. Je t'assure que cela demande beaucoup d'attention car le discours ne doit pas en souffrir, à aucun moment, en ce sens Aragon profite de toute mon admiration. Quant à tes « picotements » je suis désolée mais la diérèse à « bruine » est obligatoire, ce n'est pas moi qui dicte les règles :) tu as raison d'imaginer la pluie traînante...Merci d'avoir remarqué le placement des rimes en « ombres », le sens du texte a également dirigé ma plume.Tu as raison de ne pas disséquer plus, mon remerciement aurait été plus long et je n'ai presque plus d'encre:) Tu dis connaître de mon écriture plusieurs facettes et cela me rassure, en effet je n'écris pas que des élégies et puis Cendrillon savait très bien jouer plusieurs rôles elle aussi. Joli le petit tercet ! Vivement la musique:) et un prochain poème de toi « aponctué ».

Pouet
a aimé bien
Vous savez bien que je vous pardonne tout :) vous qui n'y entendez que « pouic » aux formes classiques. Manque de fluidité d'un vers, des rimes banales, des expressions toutes faites...diantre qu'il est passable ce pouème ! (ça c'est moi qui conclus) mais ….Vous voyez fleurir la passerose, appréciez « l'hiver pénitent de ton corps si tu l'oses »...Ouf ! Mon honneur est sauf :)

Michel64
a aimé beaucoup +
Tu as la même interrogation que d'autres lecteurs concernant ce vers « Au cœur de mon jardin secret sans nul pareil »
Que penserais-tu de « Dans mon jardin secret sans nul autre pareil » tout en respectant mon désir de ne pas ponctuer de virgules ?
Je suis heureuse que l'ensemble te plaise et que tu soulignes le dernier tercet m'enchante:)

Jfmoods
Alors là ! Comme toujours l'excellence de votre analyse me laisse coïte. Vous lisez mes vers comme s'ils vous les mettiez à nu. C'est ahurissant de justesse ! Vous avez raison je supprimerai le point d'interrogation, justement une interrogation que je me suis posée avant de proposer ce texte, une hésitation : j'enlève, je n'enlève pas....et je l'ai laissé dans le sens interrogatif « Est-ce que cela importe ? » Bravo pour vos observations et merci pour le temps que vous avez consacré à mon sonnet.

Hersen
a aimé beaucoup +
Quel plaisir de te trouver ici avec ton sourire et ta bonne humeur!
Je suis heureuse que tu aies suivi la respiration de mes vers
Ton commentaire délicat me touche beaucoup.



Encore un grand merci à vous tous pour votre sympathique présence sur ma page.

Cristale
émue

Contribution du : 10/10/2017 23:06
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Re : Remerciement pour "Et mourir encore"
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Citation :

Cristale a écrit :
Si jamais un seul lecteur pouvait s'être senti mieux après m'avoir lue, j'en serais la plus heureuse des auteures et prêtes à lui offrir tous mes vers :)


J'accepte donc tous vos vers comme cadeau avec grand plaisir très chère Cristale
Je plaisante. En revanche, c'est moi qui vous offre ces quelques fleurs en échange de la lecture de votre poème qui m'a personnellement, apaisé (sans rire)

Contribution du : 10/10/2017 23:17
_________________
Ce qui importe c'est d'aller vers et non d’être arrivé car jamais l'on arrive nulle part sauf dans la mort.
Antoine de Saint-Exupéry (Citadelle)
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Re : Remerciement pour "Et mourir encore"
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Merci Cristale pour tes retours sur commentaire.

Oui, ta proposition de remplacer :
« Au cœur de mon jardin secret sans nul pareil »
par
« Dans mon jardin secret sans nul autre pareil »
me va tout à fait.

Cela aurait pu être aussi (on sait de quoi on parle)
« Au cœur de mon jardin sans nul autre pareil » pour garder ce coeur.

Rendez-vous pour ton prochain poème; pour ma part ma muse s'est barrée. J'attend qu'elle revienne.

Michel

Contribution du : 11/10/2017 09:37
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Re : Remerciement pour "Et mourir encore"
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quel travail ce retour le suis impressionné

Contribution du : 11/10/2017 10:32
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La naïveté est une pierre précieuse
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Re : Remerciement pour "Et mourir encore"
Visiteur 
Bonjour Cristale,

Je voudrais te féliciter pour l’accueil de ton texte, mais comme l’hiver approche et que les bûches sont prêtes, j’aimerais évoquer tout de même un point lié à la catégorie Classique. S’agissant exclusivement de respect de la forme poétique, je préviens d’avance les lecteurs que le sujet n’intéresse pas, afin qu’ils ne perdent pas leur temps.

Avant de commencer je veux redire combien j’approuve ta phrase : « J'ai écrit ce sonnet en suivant ma propre respiration dans le désir également d'innover en ce qui concerne mes écrits et je suis ravie de t'avoir interloqué. »
Je pense que tu es la seule aujourd’hui à pouvoir proposer ici un texte classique aponctué sans te prendre 80% de commentaires critiques à ce sujet et sans avoir à y laisser au moins deux plumes :)) Je suis ravi que tu crées cet effet hypnotique sur tes lecteurs, et cette soudaine indifférence à ce qui parfois en préoccupe certains.

Mais je voudrais en même temps soulever un problème de cohérence éditoriale. Je suis très heureux que ton texte figure dans le catalogue « classique » d’Oniris, mais mais mais… Les règles de versification classique sont souvent rappelées ou certaines supposées acquises, aux membres des sites ou aux candidats de concours, notamment celle d’un respect assez strict de la ponctuation. Pour avoir participé à au moins deux jurys de poésie, je dois dire qu’en l’état, ton poème, à cause du choix flagrant et assumé de sa ponctuation manquante, n’aurait même pas été lu jusqu’au bout dans cette catégorie. Et je ne suis pas sûr qu’il existe dans toute la poésie française dite classique, depuis les règles de la Renaissance et celles qui ont suivi, un seul poème en alexandrins, sans ponctuation.

Car enfin, on voit bien que l’innovation que tu souhaitais n’a pas été poussée jusqu’à son terme, et que les quatre ou cinq signes de ponctuation qui subsistent dans ton poème ne sont pas plus utiles que ceux qui manquent, tu le reconnais toi-même, et ne sont là que pour enfiler malgré tout le classique avec un chausse-pied. Alors j’avoue que je finis par ne plus penser grand-chose du classique sur Oniris.

Encore une fois, Cristale, je dis cela parce qu’il me semble que je peux en parler avec toi. Je suis heureux que des thèmes comme l’élégie puissent gagner en modernité, grâce notamment à la réduction ou même la suppression de la ponctuation. Je me suis suffisamment essoufflé à porter cette bannière. Mais si on applique la règle, de tels poèmes ne peuvent plus être vraiment considérés comme classiques. Je connais aussi ton attachement à cette catégorie, mais dans n’importe quel concours sérieux il te faudrait certainement choisir d’y rester ou d’en sortir. Pour ma part, je n’ai plus envie de batailler à ce sujet sur Oniris, et donc j’ai renoncé à proposer du classique aussi peu ponctué que ton texte.

Enfin, je veux te redire que j’aime ta poésie, ponctuée ou pas. Je te souhaite sincèrement de persévérer dans tes innovations.

Ludi
fier de côtoyer Cristale

Contribution du : 11/10/2017 14:50
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Re : Remerciement pour "Et mourir encore"
Maître Onirien
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Bonjour Zorino

Merci pour vos mots toujours aussi élégants et sympathiques. Encore une fois je suis ravie de savoir que ce poème vous ait apporté quelque apaisement. C'est un beau compliment pour un auteur




Bonjour Michel,

« Au cœur de mon jardin sans nul autre pareil »
me convient également.
Merci pour ton attention et tes observations judicieuses. J'aime ces échanges positifs.
Si j'aperçois ta muse, je lui dis de vite rentrer à la maison "Michel64"


Bonjour Bipol,

Non, ce n'est pas du travail, juste le plaisir de répondre aux personnes qui ont pris sur leurs instants de vie pour lire et me donner leurs appréciations, leurs impressions sur mon texte. C'est la moindre des choses que de leur répondre individuellement car chacun contribue ainsi à mon désir et plaisir d'améliorer mon écriture et je ne peux que les remercier de cette modeste façon...Je leur, je vous, dois bien cela.



Bonjour Ludi

Je comprends bien ce que tu dis. J'ai passé ce texte nombre de fois sur le métier jusqu'à ce qu'il soit lu sans que la ponctuation quasi absente soit un handicap. Je pense que "le respect strict de la ponctuation" n'est pas bafoué, les strophes semblent avoir été lues facilement par mes sympathiques lecteurs sans appel d'une quelconque ponctuation, à part un vers peut-être qui m'a été signalé par un ou deux commentateurs, et dont j'ai fait une correction qui elle aussi permet de ne pas le ponctuer.

Il n'y a donc rien de rédhibitoire pour une publication en classique, tant qu'il s'agit de vers réguliers respectant la prosodie. Chaque strophe est dotée d'un point final.

À mon humble avis, si la majorité des commentateurs n'a pas relevé de gêne à la lecture, c'est qu'ils ont pu respirer librement au fil des vers sans s'asphyxier et de cela je suis heureuse.

Ne pas ponctuer, soit, encore faut-il que le poème se lise et se dise sans accroc ni essoufflement, auquel cas, les lecteurs te le feront vite savoir :)

Lors d'un concours, s'il n'y a pas de gêne à la lecture des strophes, rien ne dit que le texte ne sera pas accepté. D'ailleurs je vais proposer ce sonnet pour deux ou trois concours de printemps, je te tiendrai au courant.

Tu peux continuer de mettre des bûches dans l'âtre en prévision de nos longues discussions hivernales sur "la vie secrète de la ponctuation dans l'antre de la face cachée de la poésie classique".

J'adore discuter "technique" avec toi Ludi. et j'aimerais bien lire ou relire l'un de tes poèmes "aponctué", pour voir...

Merci de ton retour sur ma page.
Vivement l'hiver

Cristale
intermittente de l'aponctuation

Contribution du : 11/10/2017 16:57
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Re : Remerciement pour "Et mourir encore"
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Ludi,
cet hiver si tu veux bien nous étudierons :

Critique littéraire - La poésie de Stéphane Mallarmé
Chapittre VIII. La ponctuation

La ponctuation et Mallarmé

dont voici un extrait :
.../...
Le vers sans ponctuation de Mallarmé (il ne fit d’ailleurs cet essai que dans de rares sonnets) conclut simplement une théorie du Petit Traité banvillesque. En poésie, selon Banville, la phrase n’existe pas, mais seulement le vers en tant que terminé par la rime. De là la liberté absolue de l’enjambement, l’absurdité de la règle classique qui le condamnait et qui imposait au vers la forme, dont il n’avait que faire, d’une proposition logique. La ponctuation, pense de même et plus loin Mallarmé, appartient à l’ordre logique, non à l’ordre poétique. Elle disparue, rayonnera plus intacte la seule et pure ponctuation propre aux vers : les blancs de la page. Les vers se passent de ponctuation « par le privilège d’offrir, sans cet artifice de typographie, le repos vocal qui mesure l’élan ». Peut-être, encore, goût de visuel qui donne au repos des yeux la place et la fonction qu’occupent dans la typographie ordinaire les repos indiqués pour la voix.
.../...


Contribution du : 11/10/2017 18:31
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Re : Remerciement pour "Et mourir encore"
Visiteur 
Mais ma chère Cristale, tu prêches un convaincu ! Le problème c’est que Mallarmé n’est pas un poète classique, ni dans la tradition historique, ni aux yeux des organisateurs de concours ni à ceux de Sorgel !! Ni Baudelaire, ni Rimbaud, ni toute la bande, ne sont des classiques, tu le sais bien…

Cristale : « Lors d'un concours, s'il n'y a pas de gêne à la lecture des strophes, rien ne dit que le texte ne sera pas accepté. D'ailleurs je vais proposer ce sonnet pour deux ou trois concours de printemps, je te tiendrai au courant. »
Je te souhaite bonne chance, et oui, je suis intéressé de savoir si on peut être primé en classique avec une telle ponctuation.

Pour le reste, Cristale, ce n’est pas parce qu’un poème se lit facilement sans ponctuation qu’il est correct dans sa structure grammaticale. Or le classique, dans sa définition, a besoin de cette rigueur syntaxique, délimitée entre autres par la ponctuation. Pour vérifier que la ponctuation d’une phrase poétique est nécessaire ou pas, il suffit d'écrire celle-ci en prose et de voir ce que ça donne. Jamais une ponctuation classique n’est inférieure à celle de la prose correspondante. C’est plutôt le contraire qui peut arriver, lorsqu’on souhaite introduire une respiration prosodique là où la grammaire ne le nécessite pas forcément. Je te laisse juge :

« C’est un peu de bruine accrochée au soleil de tes yeux verts mi-clos sous leurs paupières d’ombres qu’à grand-peine le vent soulève quand tu sombres dans l’oubli douloureux du désir en sommeil. »

« Au cœur de mon jardin secret sans nul pareil le ruisseau tient ses eaux entre ses rives sombres et la fontaine attend pour surgir des décombres le retour des beaux jours annonçant ton réveil. »

« Le sel des pleurs versés courbe les passeroses mais l’hiver pénitent de ton corps si tu l’oses lèvera les défis endormis dans nos mains. »

« Qu’importent les saisons si l’amour n’a de cesse d’embellir un murmure en frissons de tendresse je mourrai dans tes bras mille et cent lendemains. »



Le texte te paraît-il lisible en l’état ou as-tu plutôt envie d’y mettre quelques virgules à chaque strophe ? Si c’est le cas c’est qu’elles manquent dans ton poème. Elles peuvent parfois être déplacées par rapport à la prose, mais jamais totalement absentes. C’est mon avis, hein… et nous parlons bien de tradition classique et uniquement de cela. Je ne porte aucun jugement sur la nécessité de ce choix dans un autre registre que le classique. Moi mon choix est fait depuis longtemps, c’est zéro ponctuation.

Allez, chère Cristale, je te laisse avec cette bûche à mettre au feu. J’espère ne pas avoir à retirer des cendres…
Tu vas gagner.

Ludi
supporter indéfectible

Contribution du : 11/10/2017 18:49
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Re : Remerciement pour "Et mourir encore"
Maître Onirien
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Mon cher Ludi,

Oui je sais bien que tous ces poètes ne sont pas des "classiques", je voulais juste partager les idées de Mallarmé et la Théorie de Banville à propos de la ponctuation.

Dans l'exemple que tu cites de mes vers mis en prose, je te dis : "non, je ne sens pas la nécessité de mettre des ponctuations."

Les conjonctions de coordination suffisent à la respiration, la gardienne de mon immeuble me l'a certifié.

J'adore ton idée du zéro ponctuation en classique mais, cher Ludi il faudra redoubler de travail... pourvu que le métier supporte la charge

Cristale
2 jours avant le 13

Contribution du : 11/10/2017 19:14
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Re : Remerciement pour "Et mourir encore"
Visiteur 
Cristale : « Les conjonctions de coordination suffisent à la respiration, la gardienne de mon immeuble me l'a certifié. »

Ah ben je comprends mieux ! T’habites un immeuble sans ascenseur, elle est entraînée !

Bon allez, j’arrête de t’embêter avec ça, surtout que je suis d’accord avec toi sur toute la ligne. C’était juste pour le plaisir de papoter.

C’est quoi, 2 jours avant le 13 ? Un vendredi 13 ? Y’a un concours ce jour-là ? C’est toi qui vas le gagner ? Je l’ai lu, t’as de bonnes chances.

Contribution du : 11/10/2017 19:26
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