Bonjour,

Merci à tous ceux qui ont lu et commenté mon texte. C’est la première fois que je publie un texte sur Oniris, première fois que je publie tout court, d’ailleurs. Vos commentaires sont très encourageants et donnent envie de continuer, donc encore merci !

Ce dialogue est une fantaisie, avec pour objectif de s’amuser avec les signes de ponctuation. Lorsqu’on écrit, on joue beaucoup avec les mots, mais la ponctuation a aussi son rôle. Je souhaitais donc lui laisser la parole.

De même que nous sélectionnons soigneusement le meilleur mot dans chaque phrase, il est important de choisir le meilleur signe. Mais lequel est-ce ? Comme il va de soi que ces petits signes qui peuplent nos textes ont tous leur propre personnalité, et un caractère bien trempé, je n’ai pu les empêcher de se chamailler sur la question du « qui est le plus fort ». Un format à mi-chemin entre la pièce de théâtre et une battle de rap m’a paru être le plus adéquat pour laisser ces gamins un peu immatures s’exprimer.

Au passage, je voulais aussi mener une réflexion sur le thème des fins d’histoire. Car ce qui termine (en général) tout texte est … un signe de ponctuation. Pour les auteurs qui, comme moi, adorent les retournements de situation finaux, les derniers mots sont cruciaux. Mais qu’en est-il du dernier signe de ponctuation ?

Quelques réponses plus spécifiques a vos commentaires (encore merci !) :

@ corbivan : Je n’ai pas cherché à faire du point d’interrogation le vainqueur, mais plutôt à disqualifier la notion même d’un signe qui serait meilleur que les autres. Le point d’interrogation est éliminé de la course par la virgule et par le point, et ce dernier se dirige tout doucement vers une victoire finale, lorsque le point d’interrogation marque un retour triomphal, pour terminer le texte sur une question, comme il avait commencé. Tout est donc à refaire.

@ Robot : Je n’avais pas pensé aller plus loin avec d’autres signes, mais une fois qu’on est lancé dans ce genre de délire, tout devient possible !

@ hersen : j’ai envisagé un temps les didascalies, mais je voulais avant tout garder un texte très vif ou les réparties s’enchainent sans contretemps.

Bonne journée.
Emmanuel