Explications anticipées et remerciements pour Bambino

Étant en cours de changement de fournisseur d’accès internet et peu certain de ma connexion lorsque mon poème sera publié j’anticipe un peu afin de ne pas manquer l’occasion de remercier comme il est d’usage ceux qui ont œuvré à rendre possible cette publication.


Je remercie le Comité Editorial et les premiers lecteurs en Espace Lecture d’avoir permis la publication de cette petite chose simple qui m’est remontée à la mémoire il y a peu.

J’en avais publié une version un peu différente il y a quelques mois sur un autre site mais comme je suis perpétuellement insatisfait de ce que j’écris, j’ai élagué considérablement pour ne plus proposer véritablement qu’un très très court instant de ma vie d’enfant, quasiment 2 minutes de vie, rien à l’échelle d’une existence. Et dire que ce peu de temps peut nous rester en tête à jamais, comme la vie est étrange…

Je n’ai jamais été un grand fan de Dalida par la suite mais cette seule chanson — avec Come prima — a enchanté mes années de jeunesse.

Et puis il faut bien le dire, c’est essentiellement lié à un souvenir particulier que j’avais enfoui très profondément dans ma mémoire.

En 1956, nous n’avions alors ni tourne-disque ni téléviseur, seulement un énorme poste de radio à lampes. Je pense que les postes à transistors étaient déjà en vitrine chez le marchand d’électro-ménager à cette époque mais nous n’avions pas encore sacrifié à cette mode ni à celle du formica comme ce sera le cas un peu plus tard.

Donc c’est par le truchement des ondes — de notre poste et de celui de nos voisins — que nous écoutions les airs en vogue.

En outre, à cette époque — seuls les gens de ma génération ont pu connaître cela — il se vendait sur les marchés le dimanche, des partitions de toutes les chansons en vogue et ma mère m’avait rapporté un exemplaire de la partition de cette chanson.

La page de garde comportait une photo monochrome de la chanteuse qui était alors une jolie brunette à la chevelure épaisse et au sourire éclatant. J’avais donc appris par cœur les paroles de cette chanson qui — je crois l’avoir dit — passait très souvent sur les ondes.

Ma mère est partie en 2013 ; j’en conçois encore une peine immense et ce petit instant que je rapporte ici est un minuscule hommage à ces petits riens de l’existence qu’elle a pu m’apporter et qui m’ont rendu heureux.

J’imagine la tête d’un enfant à qui on offrirait de nos jours un tel cadeau !!!

Voilà !

Autre sujet : je vais quitter Oniris dès que ce sera possible après cette publication et je voudrais remercier tous ceux avec qui j’ai eu des échanges :

Perle-Hingaud, Marimay, Eclaircie et bien entendu de nombreux auteur-e-s qui m’ont fait passer de bons moments.

Je précise que mon départ n’est lié en rien à quoi que ce soit qui concernerait le site Oniris.

En fait je me rends surtout compte à quel point ce site est chronophage et il faut vraiment que je prenne un peu le large pour me consacrer à d’autres choses intéressantes elles aussi. Je pourrais me contenter de venir moins souvent mais je me connais trop, je ne résisterai pas !

Voilà pourquoi je me décide à prendre l’air quelque temps. Dès qu’il sera possible de fermer mon compte — donc après cette publication — je le ferai.

Bonne continuation à tous-tes et à une autre fois !

Grange

Bonne continuation Grange !

Bonne route, Grange!

Peut-être se trouvera t-on ailleurs.

A une prochaine Grange.

Michel

Un au-revoir avec mes meilleurs souvenirs au poète devenu grand
mais, surtout Grange, gardez à jamais votre coeur d'enfant.

Pour vous

À bientôt, ici, peut-être,

Cristale

bonjour Grange,
Quelle délicate attention envers Vous, avec cette chanson " maman " qui me ramène à son chevet à 67 ans, sa dernière valise refermée ...

Bonjour à tous et merci pour ces petits signes d'amitié


Proseuse, Marité, Louison, PIZZICATO, Soruf, papipoete, Zorino, myndie, Robot, Arielle, socque, Marie-Ange, jfmoods, Alexandre, wancyrs, FABIO, Vincendix, TheDreamer, Cristale : voilà une belle liste de noms venus lire ces quelques lignes et laisser une petite trace de leurs ressentis très divers.

Je vous remercie toutes et tous d’avoir pris le temps de commenter cette petite chose qui effectivement comme le dit Vincendix est plutôt un récit qu’un poème mais je n’avais guère le choix de poster ceci dans un domaine qui par exemple eût été « récit très très court » ou quelque chose du genre mais je le remercie d’y trouver toutefois un petit fond poétique.

Ce n’est pas l’œuvre du siècle, j’en conviens, mais au moins vous avez pu lire un exemple de ce que je nomme ma « vérité en poésie » c’est-à-dire le plaisir de raconter sans fard les émotions ressenties un jour à l’âge où tenir une plume nous est pratiquement impossible ; nous déléguons alors à l’adulte cette fonction de scribe pour transmettre celles-ci beaucoup plus tard.

Voilà, dans quelques jours je pourrai supprimer ce texte et demander la clôture de mon compte mais je garde le souvenir précieux d’avoir connu un site remarquable vers lequel je ne manquerai pas de revenir lorsque j’en ressentirai l’envie.

En attendant je passe mon temps dans la cour de récré à répondre à des questionnaires vraiment très drôles et j’adore ça !

Au revoir !