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Remerciements - Après-midi
Expert Onirien
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23/06/2011 17:15
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Bonjour,

Tout d’abord, je remercie toutes celles et ceux qui m’ont fait sous ce poème l’amitié de me lire et me commenter. Ce sonnet comme beaucoup des poèmes que j’écris est de style parnassien (comme le remarque judicieusement l’un des intervenants en évoquant José-Maria De Hérédia). La genèse de ce sonnet Peletier est toute simple. Un après-midi du mois de février où je me promenais dans les rues de mon quartier, j’ai tournant le coin d’une rue et passant devant une maison silencieuse, vu un chat au rez-de-chaussée qui se frottait contre des voilages. Je suis vite rentré pour capter dans ses vers l’impression saisie sur l’instant. Comme quoi la poésie peut bien souvent s’attraper au vol et se dissimuler dans les plus petites choses.

Ioledane,

Merci pour ce « passionnément » qui semble vous avoir surpris. Je me suis lancé dans l’écriture avec ce 1er vers qui m’est tombé dessus sans que je ne réfléchisse ne serait-ce qu’une seconde dessus. L’instant d’après l’angoisse était là. « Tic ! » Houlà ! Voici une rime peut évidente à travailler et dès les premiers mots un handicap certain pour poursuivre. Merci pour le « ô » inadéquat, je m’en souviendrai. Pour ce qui est du 7e vers, il évoque sur la vitre, la luminosité et l’ombre qui irisent la fenêtre. Pour ce qui est du « ni » du vers 11, David en a compris la subtilité. Je le cite : « ça y est, j’ai pigé le « ni », le premier serait élidé en quelque sorte un peu comme :

« Rien ne vient déranger (ni) tout ce qui se repose :
Dans la chambre un buffet, dans un vase une rose,
Ni le lourd escalier navré des pas absents ».

Pour la ponctuation, je sais, je m’améliore, petit à petit…

Socque,

Je vous cite : « Je trouve vraiment expressive cette manière de bousculer les alexandrins ». Oui, je cherche réellement la musicalité dans mon écriture, la tenant pour l’une des plus importantes choses en poésie (et particulièrement en poésie classique). La linéarité des vers m’ennuie. Évidemment, les techniques de l’enjambement, du rejet, du contre-rejet doivent être utilisées avec intelligence et parcimonie, sous peine de perdre le lecteur et de finir par se perdre soi-même, mais, j’avoue adorer le fait de jouer avec. Non, c’est vrai, personne n’est présent en ces lieux comme vous l’avez ressenti. Vous ne comprenez pas la sensation de sérénité vis-à-vis de la solitude, pourtant les deux ne sont pas antinomiques.

Antinoos,

Oui, la ponctuation est bien souvent ce qui me pose problème, même si je veille à la surveiller du mieux que je le peux. Le terme « puissant alcool » vise à souligner l’inexorabilité de la fuite du temps, on ne peut rien faire contre lui, on ne peut pas lutter. Vous évoquez « un brin de nonchalance » dans le choix des rimes en « ic ». Oui, c’est possible ! Pour le « ô » vous avez raison.

Miguel,

Merci pour « un chef-d’œuvre », mon petit poème n’en mérite pas tant. Oui, la mélancolie est bien présente dans ce sonnet Peletier. Et les enjambements, rejets et contre-rejets montrent assez la fragilité des êtres face à la rudesse du temps qui passe. Oui, ce sonnet est bien un poème de l’immobilité et de l’incommunicabilité de l’absence.

Vincendix,

Oui, l’utilisation de certaines techniques de prosodie classique peut parfois dérouter. C’est vrai, mais elle apporte aussi la musicalité essentielle à un poème rigide et si corseté que le sonnet.

Personne,

Vous avez remarqué cette présence centrale de l’horloge dans le poème pour évoquer le temps qui nous entoure et nous façonne et puis, comme un trait de pinceau, jeté là cette rose comme une présence de couleur parmi toute la grisaille et ce rideau comme si la vie pouvait à tout instant surgir. Oh ! merci pour votre sensibilité attentive à la mienne et ce faisant, vous avez vu juste. Souvent j’émaille mes poèmes de non-dits comme ceux-ci laissant aux lecteurs la possibilité de les débusquer (cela n’arrive pas si souvent).

Papipoete,

Bonjour,

Je sais parfois, pour certains lecteurs dont vous êtes semble-t-il les enjambements peuvent rendre la lecture plus délicate.

Cristale,

Je vous cite : « Joli ! » Oui, ce pourrait être une définition de mon écriture. Ce mot revient avec « délicat », « précieux », « beau » souvent dans la bouche de ceux qui me lisent. Le beau est pour moi le but de la poésie, en tout cas le but de la mienne via une écriture qui emprunte à deux écoles du 19e siècle : le Parnasse et le Symbolisme.

Mes rejets me « ravissent » aussi. Je me régale à chaque fois à trouver ceux qui provoqueront dans l’esprit de mes lecteurs les plus jolis effets. C’est un plaisir sans cesse renouvelé. Je vous cite : « Un tableau visuel et sensitif ». Oui, il y a de cela dans ce poème. Comme pour les autres commentateurs j’entends vos petits reproches pour le « ô » et la virgule après « ni ».

Pizzicato,

Merci. Oui, le choix des images est essentiel en poésie.

Grange,

Merci. C’est vrai, Matisse peignait souvent des vues, en particulier des natures mortes où une fenêtre était présente et sa palette en elle-même reflétait la luminosité.

Leni,

Oui, je sautille de mot en mot, de vers en vers. Je cavale, puis soudainement, je m’arrête comme pour reprendre mon souffle, tout en faisant patienter le lecteur. Et je repars après avoir laissé la phrase en suspens.

Archibald,

Le poème traite surtout de l’absence (même si celle-ci est une autre présence comme le disent silencieusement, l’escalier, la rose et le rideau). Il y a aussi quelque chose de « métaphysique » dans ce sonnet. Oui, le « o » est fautif, quant à la répétition du mot « vitre », elle ne l’est pas, la répétition étant interdite dans le sonnet à la rime (sans au moins 12 vers qui s’intercalent entre deux mots identiques).

Alexandre,

Les enjambements sont l’une des colonnes centrales de la prosodie classique, les ignorer, ne jamais les utiliser est un tort. Il faut se servir de tout ce que la technique nous offre (avec intelligence s’entend). Pour les autres fautes, je ne veux pas trop me répéter et vous renvoie aux réponses données précédemment.

Hersen,

Merci à vous. Oui, l’absence est le thème central du poème.

Ludi,

« Pour moi, en l’état le texte est illisible ». Je sais mes difficultés à maitriser la ponctuation, maintenant de là à dire qu’un texte est illisible par défaut de signes de ponctuation, cela me paraît excessif.

Je vous cite : « Je compte un nombre trop important de rejets ou de contre-rejets ». Oh ! Je suis loin d’être le plus consommateur de ces techniques. Certains poètes illustres, Verlaine en particulier en étaient friands et leur poème pour « hachés » qu’ils soient n’en étaient pas moins travaillés.

David,

Je vous cite : « Les vers du poème doivent utiliser la plupart des façons de mener un alexandrin ». Voilà ! C’est cela. Surtout éviter d’écrire dans un rythme linéaire et somatisant. Le 11e vers évoque en l’humanisant, l’escalier habitué par les bruits de pas qui s’ennuie.

Edit 2 : oui, c’est cela. Vous avez compris.

Emilia,

Je vous cite : « … l’auteur prête des sentiments aux objets ». Oui, c’est bien le cas. Et je pense à Alfred De Musset en vous lisant :

« Objets inanimés,
Avez-vous donc une âme
Qui s’attache à notre âme
Et la force d’aimer ! »

Je vous cite : « la dernière locution restrictive et les points de suspension utilisés ne font que renforcer le manque de la personne absente… » : oui, oui, oui !

Bel13ver,

Merci pour le « génial » du 1er vers. Je vous cite : « … la difficulté à trouver des rimes en ic et utte l’excuse amplement ». C’est vrai, que le choix des rimes limite nécessairement, dans le cas de rimes rares, l’expansivité du propos. Merci pour : « chef-d’œuvre », ce fut juste une bonne inspiration.

Jfmoods,

Merci pour ce commentaire circonstancié et technique. J’apprécie. Vous avez perçu subtilement par les diverses techniques et procédés que j’utilise ce qui mue ce poème.

Je vous cite : « L’ambiance morne, qui s’étire, doit beaucoup au jeu filé des personnifications ». Oui ! Et puis, la gradation dans le temps, le parallélisme, l’allégorie… tout ce qui montre l’immobilité de la scène. Oui.

Oui, également pour les échappatoires que je dissémine ça et là : la vitre et la fenêtre.

Luciole,

Merci.

Queribus,

Merci pour ce « passionnément ». Oui, le parnasse est présent dans chaque moment de ce poème. José-Maria De Hérédia en fut l’un des représentants les plus illustres.

Contribution du : 19/04/2017 13:23
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