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remerciements aux commentateurs de mon poème "le temps",etc.
Visiteur 
Bonjour et merci pour vos commentaires de mon poème « Le temps »

J’ai été agréablement surpris des appréciations très élogieuses qu’il a reçues.
Mais vraiment surpris.
J'ai pris note de la remarque quant au titre et à l'incipit. Ça m’a amusé, mais il est vrai que le titre est un peu court. Le titre est parfois un casse-tête, enfin dans le temps, c'est à dire avant, c'était un casse-tête. J'aurais presque eu tendance à numéroter mes poèmes, à la limite. Quant à l'incipit, j'en mets un parce que c'est la règle, encore que parfois y'en a pas (d'incipit et ce n'est pas plus mal, comme je ne suis pas fan des bandes-annonces).
J’ai écrit ce texte à une époque où pour des raisons personnelles la poésie était un exutoire et répondait à une révolte et des interrogations, enfin surtout à une interrogation : comment cela a-t-il été possible ? A savoir ma vie jusque-là, et celle de ceux qui m’ont précédés. C'était il y a environ une dizaine d’années.
Alors j’utilisais souvent les deux mots : arbre et temps.
Je me suis demandé sincèrement ce qu’ils représentaient pour moi, d’où le poème en question.

Ce poème pose la question partie I.

Ensuite je constatais les effets du temps autour de moi, par ma fenêtre, et au fond je me demandais pourquoi vivre sa vie (suffisamment) est si difficile, si seulement ça a été possible pour d’autres que moi.

La troisième partie fait l’inventaire de mon présent d’alors, questionnement compris, c’est-à-dire passé inclus.

La quatrième partie fait état de mon sentiment que vivre plus intensément est possible dans la rencontre. Cette terre promise que j'évoque est une personne rencontrée en fait. Les derniers vers concluent temporairement ce que j'espérais vaguement pouvoir faire de mon avenir (entre autres).

La terre promise c’est l’union, la réunion, la rencontre, qui débouche sur l’éternité qui est très courte comme chacun sait. Une rencontre ne dure pas. L’histoire dure ou pas (comme les histoires)

Le premier vers de la première version était « L’Être est-il un moi qui bouge ? » je l'ai modifié avant de le présenter à Oniris...car je le trouvais trop « tarabiscoté »...un peu trop obscur, pour moi y compris. En réalité trop dense...car il voulait peut-être dire plus qu'il ne pouvait tenir en l'état.

Et le dernier vers était : «Ce temps qui n'existe pas ! », mais là, j'ai changé il y a longtemps, car ce n'aurait pas été sincère, bien que la formule soit percutante, je ne ressens pas cette affirmation.

petite digression :

Après m'être remis à écrire après une longue interruption , j’ai commencé par écrire chaotiquement et dans une certaine urgence à tel point que personne n’y comprenait grand-chose (à ce chaos) – des rares personnes qui lisaient ces poèmes – ensuite j’ai écris de manière plus détachée donc plus formelle (un peu) sur des sujets qui m’interpellaient, ensuite j’ai essayé d’écrire plus joliment, j’allais dire normalement, parce que je croyais qu’il était malsain de fourrager toujours la même plaie, et qu’il fallait soit se taire, soit avancer...mais n’étant pas au fait des règles (surtout quant à la la forme, etc.) ça me pèse un peu, les formalités (ce que je veux dire c’est que je suis toujours tenté par une écriture chaotique ou très spontanée mais c’est aussi une excuse pour ne pas bosser).

Et puis il y a quelques mois j'ai découvert Oniris, mais aussi quelques échanges avec des potes, et ça me donne à réfléchir. Vos commentaires, vos références, les discussions sur la poésie, etc.etc...une mine de questions et pas mal d'affirmations.

Mais pour moi pas de réponses définitives, donc...je vais continuer à écrire comme ça viendra, si je peux. Pour le meilleur et pour le pire.

Il se peut finalement que douter soit le meilleur des moteurs pour poétiser. Douter ou croire, mais vraiment.

Dernière remarque, je n'ai encore presque jamais fait attention (consciemment) au lecteur possible de mes textes. J'écrivais, et je le fais encore d'abord pour moi, pour avoir des réponses à mes questions, dont la plus insistante est : d'où est-ce que je viens, qui suis-je et que devrais-je devenir pour gâcher le moins possible la chance unique d'être vivant en ce bas monde - ce qui revient par ricochet (je n'ose plus parler de miroirs ;o) à poser la question du monde, pourquoi, comment, etc.).

Pourquoi vous ai-je dit tout cela...j’ai l’impression que c’était important de fixer les idées sur ce texte, et puis j’ai remarqué qu’une certaine confiance règne ici et je me suis laissé aller à un peu de confidence.

Bien à vous.

Corbivan.

Contribution du : 15/09/2014 21:36
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Re : remerciements aux commentateurs de mon poème "le temps",etc.
Visiteur 
Merci de ce post Corbivan.

Contribution du : 15/09/2014 22:08
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Re : remerciements aux commentateurs de mon poème "le temps",etc.
Visiteur 
Bonjour Corbivan,

J’ai lu mais pas commenté ton poème. Il n’y est pour rien, c’est juste que je ne sais plus faire, j’ai un vide immense en-dedans, tout simplement. Mais je reste optimiste …

Par contre, tes mots, ici, tes confidences, m’interpellent et je n’avais pas envie de te laisser seul avec eux. ^^

Comment entendre tout ce que tu dis sans réagir à ta « petite digression » ?

Lorsque tu parles de questionnement, d’évolution dans l’écriture, du pouvoir des rencontres… je me sens concernée au plus près de cet essentiel qui tisse ma vie de plume, et suis toujours émerveillée de savoir ma famille si grande.

J’ai souri à ta dernière remarque, ci-dessous :
«… je n'ai encore presque jamais fait attention (consciemment) au lecteur possible de mes textes. J'écrivais, et je le fais encore d'abord pour moi, pour avoir des réponses à mes questions, dont la plus insistante est : d'où est-ce que je viens, qui suis-je et que devrais-je devenir pour gâcher le moins possible la chance unique d'être vivant en ce bas monde - ce qui revient par ricochet (je n'ose plus parler de miroirs ;o) à poser la question du monde, pourquoi, comment, etc.). »

D’abord te dire que tu as raison d’écrire pour toi. Je pense que nombreux parmi nous soutiendront cette affirmation. Tu finirais par te perdre si tu écrivais pour les autres. Personne ne respire pour les autres, il y a des machines pour cela.

Ensuite, qui-suis-je ? que-vis-je ? que-sers-je ? et consorts, pour les avoir fréquentés de très près, je peux te dire qu’il ne servent à rien. Si tu as envie de poétiser, poétise ! Et comme tu dis, fais-le vraiment ! C’est bien la seule chose importante sur notre petit lopin de Terre, la sincérité !
Tu n’auras peut-être pas les réponses que tu attends – je peux te dire que tu finiras même pas les oublier - mais tu en auras d’autres qui t’ouvriront des horizons dont tu ne soupçonnes même pas l’existence.

Voilà, ami Poète, ce que j’avais envie de partager avec toi…

Il me reste encore beaucoup à dire, mais il ne faut pas abuser de la confiance qui semble régner ici, n’est-ce-pas ? ^^


Cat

Contribution du : 17/09/2014 13:42
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