Cela fait maintenant plusieurs mois que je me promène dans le monde Onirien et je tiens, tout d’abord, à remercier chaleureusement les femmes et les hommes de bonne volonté qui en font fonctionner la machine. Du webmaster suant sang et eau devant la porte rougeoyante de sa chaudière numérique, aux membres des GL, CE, ZHX et YHWBQ… ainsi que les fées (et génies) correctrices et annonciatrices d’édition, avec une pensée toute spéciale pour les modérateurs, sans l’intransigeance de qui ce lieu magique serait envahi de trolls.

Car ainsi débarrassé de ces bêtes maléfiques, Oniris voit s’épanouir toutes sortes de créatures délicieuses : du Poète aux gros sabots à la Vamp accueillante, en passant par un Zébulon malicieux et logorrhéique, un Colonel Moutarde au grand cœur, des Mère-Grand sur-maternelles, des Chaperons Rouges et Blanc, un poète Fouteur d’ambiance, un Anarceltique, un Frère unique, un Balais sans paille, un J-Pierre Marielle parcheminé, un Merveilleux Scientifique à la verdure combative, un Médicamentillusoire, un Farfadet qui swzhiiiii-plop de forum en forum et j’en oubli plein d’autres… qu’ils veuillent bien m’en excuser.

Tout ce joli monde se vouvoie souvent et se cache toujours derrière des pseudos bon-enfants. J’ai pourtant le sentiment de les connaitre bien mieux que nombre de gens de chair et d’os avec lesquels je bois un café tous les jours. C’est dire l’importance que revêtent leur commentaires (ou leur silence) sur une nouvelle dans laquelle, comme tout un chacun, j’ai mis beaucoup de temps et de moi.

Je remercie donc vivement tous les Oniriens qui ont laissé un commentaire en bas de « Cécité sélective » et tous les « simples » lecteurs qui se sont penché sur la nouvelle.
…
Pour la petite histoire de "Cécité sélective" :
J’ai été embarqué par inadvertance dans un voyage organisé en Inde, sans avoir pris la peine, par avance, de savoir ou j'allai. Pire, assimilant la brochure du voyage, les commentaires de connaissances m'ayant précédé et les discussions informelles avec des relations professionnelles locales, j'ai fini par m'imaginer l’endroit. Grave erreur. Cela a été une terrible expérience, pour tout ce que j'y ai vu de l’humanité et pour tout ce que j'y ai entendu de mes concitoyens.

Si j'ai choisi d'en raconter la simple anecdote du pousse-pousse, c'est par peur de m'enliser (littérairement) dans le récit d'une scène plus douloureuse et de me noyer dans le pathos.

L'idée générale n’était pas de juger une civilisation plurimillénaire à l’aune de ma mentalité occidentale, ni d'aider qui que se soit. Des indiens comme Bhimrao Ambedkar (Dhalit et principal rédacteur de la constitution de l'Inde) ou Lakshmi Mittal (PDG, entre autre, d'Arcelor ayant loué le château de Versailles pour le mariage de sa fille) on fait ou peuvent faire cela bien mieux que moi. (Oui, j’avoue, j’ai potassé depuis…)

Dans « Cécité sélective », j’ai essayé de narrer mon incompréhension devant les récits de voyageurs qui, soumis à des réalités dérangeantes, continuent leur périple comme si de rien était et, tels des prospectus d’agence de voyage, reviennent nous raconter de simples décors, amputés de toute trace d’humanité.

A la réflexion, ce n'est pas vraiment une nouvelle, plutôt un exutoire.
…

@ matcauth : « ironie de la fin de l'histoire, manière peut-être de montrer qu'on reprendra notre vie, avec nos propres codes. » c’est effectivement ce que j’ai essayé de garder en mémoire en écrivant.
Merci à vous de l’avoir remarqué.

@ socque : Pas grand-chose à ajouter à la justesse de votre commentaire. Pour la « sécheresse » des décors c’était voulu, peut-être par opposition aux décors sans humanité habituellement lus sur ce pays.
Un grand merci à vous.

@ caillouq : « Le plus terrible est quand la servitude est intégrée au système de valeurs,… » curieusement c’était le thème de ma précédente nouvelle, je ne voulais pas l’intégrer ici parce que cela impliquait un jugement. Mais il faut reconnaitre qu’il s’adapte plus parfaitement encore à la situation.
Merci à vous.

@ Charivari : Pour le style j’ai essayé de faire simple, un peu trop probablement et je n’avais pas pensé à l’I-Phone, merci pour l’idée.
Sinon, pas surpris que vous ayez apprécié le fond, comme déjà écrit plus haut, quelques allez-retours de forum peuvent donner une bonne idée de ses interlocuteurs.
Merci à vous pour ce sympathique commentaire.

@ alvinabec : « Ce texte me semble plus le compte-rendu détaillé d'un fait de la vie courante en Inde qu'une histoire,… » je vais donc changer le tout en : Histoire détaillée d’un fait de la vie courante. ;=)
« Il y manque peut-être le choix d'une émotion, quelque qu'elle soit, portée par le narrateur. » là, j’avoue que ce n’est pas faute d’avoir essayé, désolé.
Merci pour votre commentaire.

@ Pimpette : Je me sens obligé de modérer votre note en « TB », ce qui est déjà beaucoup, sinon je vais devoir marcher en tongues à cause de la taille de mes chevilles ;=).
Désolé de vous décevoir Pimpette, mais l’histoire racontée est bien en dessous du « pire » observé. Qui lui-même reste en dessous, m’a-t-on expliqué, du « pire » existant.
Merci en tous cas pour votre chaleureux commentaire.

@ JAC : Que dire de plus… sinon que je garde les tongues expérimentées avec Pimpette.
Merci à vous.
PS : Au fait, ou est passé la « note » première et pleine d’humour ?

@ Renaud : pour le « Sentiment de culpabilité du très gras » j’avoue. Pour « la structure sociale que nous dominons de fait » là je suis moins sûr. Il faudrait préciser ce « nous ». L’Inde n’a pas eut besoin de l’Occident pour créer ses propres démons, quant à la domination capitaliste, je me sens bien moins influent que nombre de patrons indiens de ma connaissance (sans même arriver au niveau de Mittal).
Voilà une discussion qui s’éloigne du sujet mais que je serais heureux de poursuivre.
En attendant un grand merci pour votre commentaire.

@ aldenor : Vous ne pouvez imaginer le nombre de fois ou la « citation internet » s’est déplacée... En début, en fin de texte, au milieu… De guerre lasse, je l’ai laissée là ou vous l’avez trouvée, sans que cela me satisfasse moi non plus pour autant. L’idée, déjà donnée, concernant un i-phone est surement à exploiter.
« La fin ironique délivre du sentiment de culpabilité. Mais j’espérais un truc qui l’assume. » mince alors, pour un loupé c’est un loupé. J’ai voulu décrire, d’un humour grinçant, le résultat final d’un certain conditionnement. En aucun cas (me) délivrer du sentiment de culpabilité (bien que ce ne soit pas exactement le terme que j’emploierais, ne me sentant coupable de rien). Je suis chagriné d’avoir fait passer un contre-sens.

« Qui fasse résolument pleurer. » là, c’est tout ce que je n’ai pas voulu faire par mon texte. Par contre, mon machisme de pseudo mexicain va en souffrir, mais vous ne pouvez imaginer les larmes versées lors de ce voyage. Autant de peine que de colère.
Merci beaucoup pour ce commentaire.

@ brabant : Haaaaaaaaaaargh ! Etre soupçonné d’être un voyageur TF1nesque ! Moi qui n’ai pas la télé. Haaaaargh ! Et par Brabant, en plus !!! Re-Haaaaaarg !
Si je comprends bien, j’ai tellement voulu « refroidir » l’expression de ce vécu, qu’il a fini par paraitre artificiel. Crotte, encore un loupé et de taille.

«… je ne retrouve pas l'idée que je me fais de l'Inde, ni d'après les reportages et les films, ni d'après les livres, ni d'après les articles spécialisés des journaux et revues que j'ai pu regarder ou lire. » c’est la même chose pour moi, Brabant, quand je lis des articles sur l’Inde, je me demande aussi si j’ai bien visité ce pays là. Je me demande toujours comment on peut décrire avec admiration un paysage quelconque en faisant abstraction du gosse sous alimenté qui vous fais face et regarde loin à travers vous ? Dans un pays ou nulle guerre, nul cataclysme, nulle sécheresse ou autre ne justifie cette situation.

Vous êtes le seul à aborder la « spiritualité » Indienne, j’avoue ne pas trop faire la différence en spiritualité et religion. Pour ce que j’ai vu, cela consiste, dans les faits, à frôler (toucher ?) un enfant avec un bus par peur d’écraser une vache, à voir à l’entrée d’un temple des Dhalits miséreux verser une obole dans la soucoupe d’une Brahmane rutilante, à imposer un esclavage de fait par des chaines morales,… on est loin des images de douce tolérance habituellement véhiculées.
Bien sûr, ceci est « mon » ressenti et ne vaut que pour moi. L’idée que je me fais des « curés » de toutes religions influe sûrement mon jugement.

« On dit que ceux qui y ont vécu mais des mois ou des années, quand ils en reviennent, n'en reviennent pas indemnes, qu'il faut se préparer à de tels voyages, être préparé à de telles imprégnations,… » c’est la vision de ce que peut faire cette humanité, à laquelle j’appartiens, qui a été le plus difficile à digérer. Le coté « endémique » de la chose surtout, on peut (se) pardonner un geste de colère, de désespoir, de peur. Là nous avons du systématique… sur 6 millénaires. Un système de pensées qui a réussi à éliminer l’idée même de révolte…

« C'est cela que je n'ai pas ressenti dans ce texte qui, pour être grave et plus profond qu'il n'y paraît au travers de son ton décalé, me semble être superficiel, artificiel et être resté en fin de compte à la surface des choses. » là la réponse est simple, vous l’avez peut-être deviné, c’est la trouille d’y replonger.

Comme pour ma nouvelle, ce retour de commentaire me laisse un gout d’incomplet. Il y a tant de chose à dire (à avouer ?) sur le sujet.

Merci, en tous cas, Brabant d’avoir prolongé par vos réflexions ma séance d’auto-analyse.

PS : Pour le « doute » sur la véracité de mon voyage, pas d’pardon, pas d’quartier ! Ma vengeance sera terrrrriiiible !

@ Ludi : J’allai me pencher sur mon trop de phrases nominales quand j’ai lu « Ça semble être décidément votre marque de fabrique », là vous avez ruiné tous vos efforts. Pensez donc ? Une marque de fabrique cela ne se refuse pas ;=).

« Ici il s'agit d'un touriste que vous avez standardisé à l'extrême, » Ludi, ce touriste c’est moi et « je suis » standard.
Le pilote n’était pas le sujet du texte, en fait, c’est plutôt d’une interrogation sur ce que retenons d’un voyage en « ailleurs ».
« Sa photo serait restée dans ma tête, au lieu de disparaître dans mon album à souvenirs. » le pilote a effectivement disparu de ma tête, assez rapidement remplacé par d’autres personnages plus souffrants encore.
Merci de votre commentaire.

@ macaron : « Avez-vous envoyé votre photo sur internet? Je n'en suis pas sûr... » pour être honnête Macaron, je ne l’ai même pas prise cette photo…
Merci beaucoup pour votre perspicacité.

@ Ninjavert : « Une simple anecdote au final,… » oui, c’est ce que j’ai choisi de raconter afin d’éviter la noyade lacrymale. Par peur, aussi, comme expliqué à Brabant.
« les touristes ne sont pas responsables de cette situation. En tout cas, souvent moins que les gouvernements et systèmes sociaux-culturels des pays concernés. » d’où mon manque total de culpabilité, ce qui n’enlève en rien la gêne ressentie.

« Si la plupart des touristes sont "passifs" dans ce genre de situation, c'est le fait de nombreux facteurs complexes (éducation, environnement, déstabilisation, etc.)... ça n'en fait pas des ordures pour autant. » Le sujet, même si il n’est pas très clair, était surtout d’évoquer le « souvenir » déshumanisé et standardisé ramené par les touristes.

« un peu plus d'émotion n'aurait rien gâché, je pense, sans sombrer pour autant dans le pathos, » le risque était trop grand pour mes qualités d’auteur et à vouloir m’écarter du pathos, c’est vrai, je l’ai fais un peu trop bien.

Je ne connais pas la Namibie, mais la différence notable est que l’Inde appartient, elle, aux BRICS. Et dans ces pays, dit en développement, contrairement à la Chine et surtout au Brésil, je n’ai trouvé nulle part trace de redistribution. L’impression que la chape religieuse est remplacée par celle du pouvoir financier sans possibilité, pour la majorité, d’en soulever un coin d’espérance. Bon, là, je dérive vers le hors sujet purement politique.

En tous cas, c’est toujours un plaisir de lire vos commentaires, et comme il s’agit là d’un texte qui appelle beaucoup plus à l’intime, j’apprécie grandement la délicatesse de votre approche.
Merci.

@ widjet : « ce n’est en l’écrivant – plusieurs fois, du reste – que ce malaise devient palpable.» aïe, le doigt ou çà fait mal ! Rien à redire, j’ai vu la chose, ai corrigé un peu, ai tenté de corriger plus, mais… les limites de l’auteur.

« L’intériorité et le sentiment de gêne (et peut-être même de culpabilité) n’est pas abouti » pour rendre la « gêne » j’ai fais de mon mieux, par contre, la « culpabilité » n’était pas à l’ordre du jour. A aucun moment je ne me suis senti responsable de la situation. Les Indiens utilisent aussi ce moyen de locomotion, il n’est pas réservé aux seuls touristes.

« Enfin, en matière de titre, l’auteur n’a pas été plus inspiré que lors de son dernier opus. » pour ce coup Widjet, je ne suis pas d’accord. En fait je dirais même que c’est le contraire. Le titre est bien plus proche du propos que je voulais faire passer que la nouvelle en elle-même. C’est donc la nouvelle qui doit alors se faire qualifier de « moisie » ;=)
Merci pour votre commentaire.

@ stony : « j'ai retrouvé ce malaise déjà vécu ailleurs (Egypte) » mon ressentis est très différent entre les deux pays, surement pour cause de rapports professionnels avec des Indiens. Un peu comme si débarquant chez vous, persuadé de partager grosso modo les mêmes valeurs, je découvrais roulé en boule sous l’évier une enfant en haillons vous servant de bonne.

« A ce titre, la partie explicative (Internet) est dommageable… elle introduit de la connaissance là où l'ignorance devrait être la cause de l'impuissance, » cette partie Internet, en fait consultée au retour, avait pour but de trouver une réponse à la peur que ressentait le pilote envers ses coéquipiers. Sur le coup je ne comprenais pas sa réaction.

« le fait que TOUS les autres voyageurs sont présentés comme une masse indistincte d'abrutis. » vous avez tout à fait raison Stony et je m’excuse auprès des rares co-voyageurs ayant bougé pendant un autre irracontable épisode scabreux. Ce n’était toutefois que quelques arbres, dont notamment un adorable couple Belge, cachés par la forêt. Mais ils existent, et vous avez raison de me le rappeler.
Merci beaucoup, Stony, pour votre commentaire et le rappel bénéfique au "Pas tous salauds !".

…

@tous : désolé pour le retard de ma réponse, mais vu l’ampleur et la qualité des commentaires, il m’était difficile de répondre plus vite.
… en plus j’ai plein de commentaires en retard à écrire !!!

Ben ça, comme commentaire, c'est du commentaire et pas du foutage de gueule ! En plus mon cher Pépito, vous êtes resté dans la limite du correct ! Bravo ! au regard de quelques ânes bâtés, c'est du beau boulot !

A propos de ce qui tu as précisé, je redirai ici ce que je t'avais dit fut un temps :

Rares sont les commentaires qui font l'effort de dire : "et moi, dans une telle situation, quel aurait été mon comportement ?"

Comme si l'objet même de ce texte avait été gentiment soit pris de haut soit inconsciemment éludé...

Eh oui, l'autocritique était aussi difficile dans les années 60 à l'est qu'aujourd'hui dans nos bonnes sociétés bourgeoises !

Citation :



(en tout cas, du style, tu n'en manques pas, clair !)

Citation :

Coupable de quoi ? De non-assistance, d’indifférence.
On se cache les yeux, moi comme tout le monde, on ne s’attarde pas sur la pauvreté, les injustices, les inégalités. Mais on ne devrait pas pouvoir vivre avec si on était logiques avec nous-mêmes, car comment peut-on mourir en paix avec « la vie », dire qu’elle fut bonne, si nous-mêmes en avons mené une heureuse, quand l’humanité souffre ?
Mais si je devais ouvrir sur elles les yeux comme vous le faites dans votre texte, alors je crois qu’il faut pousser jusqu’au bout, assumer cette culpabilité.
Voilà ce que je voulais dire et pourquoi je trouve insatisfaisante la conclusion, que vous tourniez le dos à ce spectacle avec une entourloupette.

Euh... Un message qui n'a rien à voir, et tout à voir à la fois...

Voilà, j'aimerais savoir si quelqu'un connait un de ces 4 "tours operators" -> Croq'Nature, Djembé, Tourisme et développement solidaire et La route des sens. (en fait, surtout les 3 dernier m'intéressent)

Ce sont des plateformes qui ont signé la charte du tourisme équitable, c'est à dire, comme le "commerce équitable", un tourisme qui s'intéresse particulièrement au développement des régions visitées (souvent situées parmi les plus pauvres du monde) et qui veille à ce que l'argent aille aux populations et non à de grandes firmes multinationales.

J'aimerais bien voyager par ce biais, mais je ne connais aucune de ces assos. Si quelqu'un a déjà vécu cette expérience, ou a entendu parler de ces agences alternatives, merci de m'envoyer un mail, ou peut-être, si pepito est d'accord, pourrait-on en parler sur ce même topic.

Voili voilà...

Bonjour Pépito,


D'accord avec JAC : ça ! c'est du commentaire ! Désormais je lirai vos textes autrement (en leur accordant tout le sérieux qu'ils méritent ; notez quand même que je me suis voulu sérieux hein, mais bon je ferai doublement attention). Je retiens ce que vous dites ici avec pudeur et efficacité:

- l'hypocrisie de la presse et de la télé en général, des agences de voyage (toujours) qui font "abstraction du gosse sous-alimenté qui vous fait face et regarde loin à travers vous" dans un pays où rien ne justifie cet état de choses (guerre, sécheresse, cataclysme,...).

- la priorité accordée à une vache plutôt qu'à un enfant, l'intolérance morale et religieuse, ... . [le système de castes et la transmigration de âmes]


Alors, je vous en prie Pépito, j'espère que vous nous donnerez très vite un autre texte sur l'Inde où vous laisserez libre cours à votre "trouille", bien profondément, et j'espère aussi que vous enfoncerez la tête du lecteur dans cette "trouille", comme dans un seau de vomi. Sans lissage ni enrobage. Cela me paraît de salut publique. Je suis déjà déjà dans cette "trouille" Pépito, mais ne craignez pas de m'y enfoncer plus fort pour faire tomber cette distanciation de l'Européen qui se prend pour le centre du monde, de la pensée et de la philosophie.
Je suis totalement Macaron dans ses observations : "je crois qu'il faut pousser jusqu'au bout, assumer cette culpabilité."


Quoi qu'il en soit, Merci !

Charivari tu n'as pas besoin d'engraisser un tour opérator, aussi équitable soit-il.

L'Inde n'est pas un pays dangereux, ni en guerre, ni quoi que ce soit, et ton simple courage, un peu d'anglais, et de la politesse t'ouvriront autant de portes que ces entreprises européennes qui broutent la laine sur le dos des indiens.

Si vraiment tu veux quelqu'un pour t'aider, il existe des compagnies indiennes qui se chargent de te réserver des hôtels, un guide et un véhicule.

Prends le temps de fouiller sur le net, Google est ton ami, mais s'il te plait laisse tomber les européens.

(en aucun cas c'est un ordre ou une injonction, c'est une proposition)

Je trouve que le conseil de MonsieurF est bon Charivari. Quand on s'en va à la découverte du monde il faut mettre un peu de côté ses codes et ses repères pour se mettre à l'écoute des milieux dans lesquels on a désiré se plonger. C'est la seule façon d'en revenir enrichi, humainement parlant bien sûr.

Bonjour Monsieur F et Marité. Partir avec un sac à dos, m'organiser moi-même le voyage, j'ai toujours fait ça, en fait, mais en l'occurrence, je veux voyager avec deux gosses et je ne peux pas y aller aussi rock'n'roll. Et ce n'est pas l'Inde que je veux visiter, mais l'Afrique noire. Je connais un ami qui est parti au Pérou, logé chez l'habitant, dans des villages. C'est un truc comme ça que je recherche.
Mais merci du conseil.

Bonjour Charivari,

Je connais un peu l’Afrique noire, Afrique du Sud, Cote d'Ivoire, Sénégal, et il me reste quelques contacts, des amis et, pour ainsi dire de la famille.
Certains sont, aujourd'hui, à rayer d'un voyage surtout avec tes petits, car trop instables politiquement.
Si des contacts directs t’intéressent, tu peux me MP sans problème.