Juste un petit mot pour vous remercier d'avoir lu et commenté ce poème.

Je l'ai écrit il y a déjà plusieurs années mourant d'ennui dans un appartement vide, sans doute après avoir bu un petit coup. Depuis j'ai pris le large et ça va mieux! Je vous rassure je n'ai tué personne...

Rosebud, merci pour la citation de Brel, très chouette! Finalement peut-être que mon poème n'en est qu'une réminiscence inconsciente, qui sait? Borgès dit que toute la littérature n'est qu'une réécriture de la bible et de l'odyssée...
La référence à l'Abyssinie, c'est ce poète, vous savez, qui a arrêté la poésie très tôt pour y vendre des armes... Je n'ai d'ailleurs pas tout compris à sa poésie.

Brabant, merci pour votre commentaire sympathique et pour les références que je me ferai un plaisir d'étudier!

Wancrys, j'aime beaucoup votre analyse. Je suis de ceux qui trouvent qu'un auteur ne doit pas gloser sur ses textes (notez le paradoxe...), sinon ils réduisent leur portée et les textes perdent de leur autonomie, mais je pense que j'aurai pu écrire ce que vous avez écrit

Pimpette, j'espère que les mâles de votre tribu auront aimé, sinon le prochain territoire colonisé risque fort d'être le vôtre...

Martin, j'avais bien aimé votre commentaire, même que je m'en rappelle, et je ne comprends pas pourquoi il a été supprimé... Vous m'avez tout l'air d'être un bouc émissaire d'Oniris, pas de bol. C'est vrai que baptiser son royaume dans le sang c'est dégueulasse. Je m'excuse.

Croquejocrisse, j'ai pas tout compris.... Votre commentaire n'est pas clair et pour tout dire ambivalent. Je n'en ai pas la prétention, mais si un jour ce poème est le sujet d'un examen dans un lycée huppé, je paye ma tournée de champagne à toute l'équipe d'Oniris (ça fais du monde, je sais) et je me promets d'interviewer personnellement les lycéen(ne)s qui ont planché dessus pour connaître leur avis.

Jano, merci d'avoir apprécié l'élan. C'est finalement, selon moi, le cœur du texte. Le rythme. Le souffle. La fougue, comme vous dites, c'est pour moi la seule chose qui importe en littérature.

David, je trouve que vous en faites un peu trop, que vous êtes « plus royaliste que la reine ». Par exemple, cette histoire de « péril jaune » est vraiment tirée par les cheveux, Mais enfin, vous continuez l'imagerie dans le bon sens et c'est agréable à lire. Et il est vrai que l'égoïsme (voire la mégalomanie) et le dandysme transpire de ce texte.

Voilà, encore merci à tous pour vos lectures, aux plaisirs de vous lire et de continuer à participer à cette belle aventure de l'esprit et du goût qu'est ONIRIS!!