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Remerciements aux lecteurs de "Quand nos langues s'emmêlent..."
Onirien Confirmé
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19/11/2011 14:08
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Un grand merci au groupe de lecture pour la publication de cette nouvelle. Sachant qu'il s'agit d'une histoire assez personnelle, cela m'a fait très plaisir. En plus, ce n'était pas dit qu'elle passe au CE!

À vrai dire je la garde au chaud depuis huit mois, je n'osais pas la publier. C'est quand même bien mièvre tout ça. Surtout les mails... j'ai hésité longtemps à les enlever, mais ça me paraissait important pour le déroulement de l'histoire, et je pense que le changement de style d'écriture rompt la monotonie.

Pendant qu'on y est, je remercie aussi chalheureusement tous ceux qui ont lu et commenté ma première nouvelle publiée: "Le policier, le chien et son maître". On m'avait reproché le ton froid, journalistique sur lequel je relate le fait divers évoqué. En fait je l'ai écrite après celle qui vient d´être publiée, je préférais voir à quelle sauce je serai mangé sur le site avant de livrer des écrits plus personnels. D´oú le ton détaché...

Pour les quelques-uns que cela intéresse, je vais m'expliquer un peu sur la genèse de ce texte.

J'ai eu l'idée d'écrire cette histoire après avoir lu le roman "un train pour Lisbonne" de Pascal Mercier. Il raconte comment un prof de latin poussiéreux décide soudainement de partir pour Lisbonne, après avoir croisée brievement une portuguaise et être tombé sous le charme de son accent. C'est proche de ce qui m'est arrivé, ça m'a donc ému, même si le livre m'a semblé en soit plutôt ennuyeux.

L'histoire est donc plus ou moins autobiographique. Le dénouement, heureusement, ne l'est pas. L'amour (si l'on peut dire) s'est évaporé lentement sans aucun événement brusque. Le cadre est différent, aussi. Rien à voir avec Paris, sauf peut-être les belles femmes qu'on peut y croiser. Mais les circonstances de la rencontre, ainsi que les conséquences majeures (la découverte de la langue portugaise, un voyage au Brésil qui s'éternise) sont plus ou moins fidèles au réel.

Ah, et les mails... J'avoue, j'ai un peu triché. J'ai pris une correspondance réelle avec cette jeune femme, que j'ai remaniée, retouchée et retricotée pour qu'elle s'incorpore dans le récit. La plupart des phrases de Liliane sont donc de son alter-ego existant... d'où le réalisme. Et donc, Xaba, le terme "vaudou" est authentique, même si je conviens qu'il aurait été plus adéquat de parler de candomblé ou d'umbanda. Vous pensez que c'est un sacrilège que j'ai commis? Je devrais avoir honte d'avoir utilisé des phrases qui ne sont pas de moi dans une nouvelle? Et issue d'une correspondance intime en plus! Rhooo j'ai honte! ...mais je me suis bien amusé!

Enfin, Brabant, désolé pour l'impudeur de ce récit. Et avec ces commentaires, vous devez remarquer que c'est encore bien pire que ce que vous imaginiez! Mais surtout n'hésitez pas à visiter le Brésil. Si l'on est un peu choqué, au début, par ce qui peut paraître un exhibitionisme décomplexé, tout ça devient bien vite naturel et vous vous surprendrez peut-être à retirer votre chemise sans la moindre gêne.

Et un grand merci au site Oniris de nous faire à tous, auteurs, lecteurs et commentateurs, l'honneur d'exister. Je cherche un équivalent en langue portugaise mais malheureusement je ne trouve pas.

Contribution du : 27/07/2012 03:18
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Re : Remerciements aux lecteurs de "Quand nos langues s'emmêlent..."
Expert Onirien
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J'ajoute que de mon expérience de Sao Paulo, Recife et Curitiba (pas très longtemps à chaque fois, je n'étais pas là en touriste), le Brésil est le pays où l'on croise le plus de jolies femmes au kilomètres carré, dont la palette des peaux va du noir le plus profond à une blancheur franchement scandinave...

Au-delà de ses considérations toutes personnelles, c'est un pays merveilleusement attachant, dont l'émergence en tant que puissance est une bonne nouvelle, autant que je puisse en juger d'ici.

Merci de nous envoyer un peu de parfum brésilien dans vos nouvelles!

Contribution du : 27/07/2012 10:24
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La meilleure nouvelle publiée sur ONIRIS : Palimpseste est raide dingue amoureux de Lobia, inoubliable auteure de "Numéro 20"... Nous sommes ensemble depuis deux ans grâce à Oniris, la meilleure agence matrimonialo-littéraire du Monde !
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Re : Remerciements aux lecteurs de "Quand nos langues s'emmêlent..."
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Ne me remerciez pas, Redbuche, mon commentaire est arrivé après la bataille.
Votre nouvelle est une belle réduction d'un pays et de sa manière d’être. Au final, pas très éloignée de l'adage : "Au Brésil il n'y a que des putes et des joueurs de football !"
N’oubliez surtout pas de me demander dans quelle équipe joue mon épouse.

Pepito

Contribution du : 27/07/2012 11:29
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Re : Remerciements aux lecteurs de "Quand nos langues s'emmêlent..."
Expert Onirien
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17/04/2012 21:15
De Capens
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... il peut être bon de préciser que je n'ai jamais travaillé au Brésil et que mon épouse n'est pas de Recife...

Contribution du : 27/07/2012 11:50
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Re : Remerciements aux lecteurs de "Quand nos langues s'emmêlent..."
Onirien Confirmé
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Internet est un formidable lieu de partage et d'échange, on peut laisser libre cours à son admiration, comme à sa bile, après tout ça fait partie du jeu et c'est intéressant, donc merci Pepito!

Mais bon sincérement, j'ai l'impression que vous vous énervez tout seul sans raison précise. Peut-être avez-vous besoin de vacances? Si vous cherchez à vous détendre, le Brésil possède de très belles plages vous savez... Oups, excusez-moi!

Donc, je disais que vos remarques me semblent plus ou moins injustifiées, d'abord parce que cette histoire est, au fond, une histoire vraie et les allusions que vous mentionnez, même si elles vous énervent ou vous atristent, sont véridiques. Si le "vaudou", cette allusion au mariage de la soeur, les prénoms français, la négritude, etc. sont pour vous des poncifs, je les vois plutôt comme les différentes facettes d'un pays et d'une culture. Ne vous en déplaise, ce sont des faits, ils existent. En France on trouve beaucoup de boulangerie, on boit du vin et on mange du fromage. Ce sont aussi des faits.

Il est évident que l'on ne saurait réduire la culture du Brésil à ces aspects, mais ce sont ceux qui frappent le plus le regard étranger par leur spécificité. Et ce que je relate ici, c'est la vision d'un français qui ne connaît rien du Brésil et le découvre par petites touches en quelques jours, ce n'est pas le regard de quelqu'un qui y vit depuis des années.

Enfin, vos sarcasmes sont dénués de fondement. En voulant forcer le trait, c'est finalement vous qui ramenez le Brésil à ces véritables clichés, que je n'ai pas mentionnés : La prostitution, le football, l'esclavage, les travestis. Il vous manque les favelas et le trafic de drogues, allez je vous les donne.

Sur ce, si vous voulez vous défouler un peu je vous conseille de lire ma première nouvelle. Elle aborde les poncifs de la violence policière (la encore tirée d'un fait réel, je n'ai pas beaucoup d'imagination) et des différences de classes au Brésil. Mais chut! Rien de tout cela n'existe!

Contribution du : 28/07/2012 01:20
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Re : Remerciements aux lecteurs de "Quand nos langues s'emmêlent..."
Expert Onirien
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Non il n'y a pas de bile dans mes propos, malgré les apparences. Juste, effectivement, de la fatigue. 25 ans à entendre les mêmes réflexions ciblées, désolé, mais cela use. Au Brésil aussi, on trouve beaucoup de boulangerie, on boit du vin et on mange du fromage. Qui en parle ?
Peut-être puis-je vous faire comprendre mon point de vue différemment.
Que penserait votre héroïne de ce texte ? Et sa sœur ? Ses parents ? L'ensemble de la communauté Brésilienne ? Sans oublier son mari ?
La douleur peut être dispensée sans brutalité, sans intention, mais elle fait mal quand même.

Pepito

Contribution du : 30/07/2012 18:31
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Re : Remerciements aux lecteurs de "Quand nos langues s'emmêlent..."
Onirien Confirmé
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19/11/2011 14:08
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Vous faites dans la victimisation maintenant?
La personne qui m'a accueilli la première fois que je suis arrivé au Brésil a fait une thèse sur la Pombagira, entité de l'Umbanda brésilien (religion proche du vaudou). Elle est tout à fait consciente que l'Umbanda est un pan très intéressant de la culture brésilienne et le revendique.
Je doute que la communauté brésilienne ressente une quelconque douleur en lisant ce texte. La femme qui a inspiré ce texte m'a vraiment (pour rire, évidemment) suggéré de me marier avec sa soeur, c'était dit avec le sourire et je ne vois pas pourquoi ce sourire viendrait à disparaître en me lisant.

Contribution du : 31/07/2012 04:44
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