Citation :

merci Eki!
Si t aimes les chats autant que les haïkus, je peux te conseiller un délicieux petit ouvrage qui te plaira à la fois pour ses textes et pour ses illustrations :

"HAIKUS DU CHAT" de Jacques POULLAOUEC

Coucou Myndie,

Chat alors, chat poète...chatoyant !
Peut-être un ancêtre de Basho Mastuo revenu.

Chat contemplatif saisit
l'instant présent
bouffe le moineau dans le jardin...

C'est d'une férocité !
Haïkus non respectés mais on n'est plus dans la poésie là....

Cyrill, rien ne fait plus mal que l'indifférence...Je crois qu'avec toi, nous en sommes bien loin.
Ne sommes-nous pas unifiés par le don et le partage des mots ici ?
Quant à moi, j'ai pris ce mot "pauvre" vraiment au sens figuré...suis un peu perchée tout de même, heureusement que le ridicule ne tue pas
Je n'ai pas vu une quelconque maladresse de ta part à engendrer chez moi de l'amertume...

Hauts les coeurs, plumes au vent !

C'est bien que tu sois repassé ici...je t'offre des haïkus de Tsukasa Oda et c'est joli !

Du massif des narcisses
aux fleurs si serrées
l'ombre si claire

Bonjour Etienne,

J'ai découvert "Aux dix mille années"...pour bien ressentir ce poème, il faut se pencher sur les tombeaux de Ming...
Il faut ressentir pour peser chaque mot. Heu, le contraire...
Victor Segalen porte ainsi son message que rien n'est éternel, que rien ne demeure. Tout s'impose dans l'absence.
Tout semble s'imbriquer. Il y a un équilibre, une sorte de miroir entre l'empreinte d'un rayonnement, la force des ombres et son moi profond, obscur...tout cela dans un halo de mystère, un peu comme ces stèles qui s'érigent...un dépassement, une ombre portée, tout reste très suggestif.
J'ai encore tant à apprendre, je retourne à mes lectures.

Merci encore, Etienne !

De rien ! C'est Segalen qu'il faut remercier :)
C'est en effet un poète très attachant...
Je suis heureux de t'en avoir suggéré la lecture si tu peux y puiser bonheur et inspiration !

Etienne, toute découverte poétique est un nouveau bonheur, une gratitude...
C'est comme enfiler un habit neuf !!!

Pleine lune
Je vis dans ce monde
Qui pourrait se désagréger en un clin d'oeil

Orika Nishikawa

Belle journée !

Louis,

Un merci chaleureux pour vos mots, je suis très touchée par la générosité de votre commentaire.
Un mot, un texte et c'est pour vous la clé d'une partition...
Vous étiez au premier rang, vous avez vu Madame Butterfly perdre l'équilibre avant de sombrer dans le néant, le passé n'étant qu' un fantôme maudit pour elle et que la vie ne la porte déjà plus...
C'est bien ce passage que j'ai voulu décrire.

Pour vous, quelques haïkus de Keiko Niwa :

Des yeux fermés
les douces paupières
Oies sauvages dans l'hiver

C'est un peu comme des fleurs qu'il faudrait assembler pour retrouver un parfum...Il y a une vraie présence poétique dans les haïkus, c'est éphémère, aérien comme le vol d'un papillon...
Je suis assez tentée par cette épure dans l'écriture.