Gratitude

Merci à ONIRIS d’avoir publié mon poème "  croahh ", me faisant grand plaisir d’être à nouveau lu ; bonheur renouvelé comme lors de ma première parution en mai 2013.

Genèse

Alors que les mésanges rechignent à me rendre visite, ici dans mon nouveau domaine, quelle ne fut pas ma surprise…
L’on cogna fort à ma porte d’entrée, me faisant songer à quelque démarcheur, lorsque à travers la vitre, je découvris que le visiteur était… un corbeau ! Prestement, il s’envola ; mais le lendemain côté jardin à la baie vitrée, mon étrange quémandeur à celle-ci re-toqua !
Me remémorant bien des occasions où j’eus le loisir de l’observer, je décidai d’avec ma plume, lui rendre à défaut de fromage un hommage.

Mes mercis particuliers

Robot ( beaucoup ^ je sais que tu ne méprises pas ce bel oiseau, ayant eu à lire de toi à son attention un pareil hommage ; bien sûr que ce corvidé n’est point sot, et c’est lui faire injure de le critiquer, et pire qualifier le " délateur anonyme " de corbeau ! Et oublier que sans lui, champs de bataille et autres routes goudronnées purent le remercier de son nettoyage ! Quelques fautes techniques, mais rien de dramatique : merci beaucoup

Donaldo ( beaucoup )  poème bien tourné qui redonne de l’éclat à cet animal vilipendé ( que OUI ) Mais hélas, qu’un auteur vienne à placer un drame, il mettra souvent ce corbeau dans le décor ! Chaque quatrain déroule ses vers d’hommage. D’où vient cette pensée " oiseau de mauvais augure " ? certes l’animal nécrophage, noir de surcroît, faisait peur aux chrétiens, et on le crucifia allègrement ; mais le " Grand Inquisiteur " n’était pourtant pas noir de peau ! Merci beaucoup

Hananke ( bien ) vous partagez ma vision de cet animal réputé nuisible, et vous me flattez comme si "  mon ramage… " en disant « c’est du papipoète pur jus » j’aime cette remarque ; elle me va très bien ! Merci

Annick ( beaucoup ) même si le merle est plus séduisant, grâce à son bec jaune, le corbeau malgré son mantelet noir, rend tellement de services ( gratuits ) qu’il mérite bien un hommage littéraire ! Vous vous régalez de mes sujets, les attendant avec impatience ( tout comme j’espère vos commentaires sous ma plume ) Mais attention à ma conjugaison ( verbe pouvoir à foison ! ) merci beaucoup

Lebarde ( bien ) belle réhabilitation de ce volatile si persécuté, et servant même de prête-nom au lâche scribouilleur de lettre anonyme ! Mais ici, du " papipoète " pas terrible techniquement, avec lourdeurs et tournures compliquées ( bien d’accord, telle la seconde strophe où j’écrivis " afin de, sur le pré, sans détour m’inviter "….cette ligne m’ayant bien tourmenté les neurones ! ) Mais, bien que vous n’aimâtes pas à la folie, vous lisez une fabulette jolie… merci

BernardG ( bien ) poème original, amusant et si bien construit, imagé à souhait ! Mais " pût/pût/pût " sur 3 strophes fait trop d’honneur au verbe POUVOIR, et écrit au subjonctif imparfait de surcroît ! Mille excuses pour cette bévue, qui depuis fait que je ne vois plus qu‘elle ! Merci

PIZZICATO ( beaucoup ) belle idée de dédier un poème à cet oiseau, que généralement l’on méprise, ou ne cherche à amadouer ! Subtilité et humour se côtoient ici avec bonheur ! Merci beaucoup

Anje ( bien ) le corbeau et toutes ces légendes qui lui collent aux plumes ! Regardez-le par grand vent, se jouer des rafales, ou défier tout là-haut serres et becs crochus de buses et autres milans ! merci

sympa ( bien ) belle idée de dédier un poème au corbeau, dont la réputation n’est plus à refaire ( mais ce volatile ne vous séduit guère ) Toutes les casquettes que je lui fis porter, vous ont fait comme TILT...mais mes vers en 12 pieds boitent un peu ! Merci

lucilius ( un peu ) vous aimez bien mes textes d’ordinaire, mais ici mon poème est trop imparfait, et ce côté morbide noircit tant le tableau ! Je passai dernièrement à pied près d’un corbillard, dont on pleurait le défunt à l’église ; les croque-morts dans l’attente au-dehors riaient... et pourtant quel métier ! Heureusement pour eux ! Merci

Cristale ( bien ^ vous trouvez le corbeau… beau et le voir aux nues évoluer est étonnant ! Dans mon poème, je défend mon héros si intelligent qui peut même devenir ami ( oui, quand j’étais gamin, mon copain Pierrot en portait un, tombé du nid, qui sur son épaule avait trouvé sa branche, dont il ne voulait jamais s’envoler ! ) De mignonnes images… merci

Davide ( néant ) petite fable gentillette, oui au thème inversé sur le corbeau, avec maintes sympathiques références mais...des dodécasyllabes quelque peu boiteux et ce " pût répété 3 fois " pardon pour l’accent circonflexe ? vous interloqua… tout comme moi lors de la parution ! " arguant " est pour moi synonyme de " assurant/prouvant ", et se lit en synérèse ( je n’ai pas opté pour la diction diérésée ) merci de ne pas m’avoir collé un PAS !

Corto ( beaucoup ) belle histoire de corbeau, pleine de malice ( celui-ci cherchant à séduire le renard… qui sait qui fut le plus rusé ? ) des images bien observées comme le nettoyage des routes gratis ; au final, on oublie ce corbeau " écrivaillon de caniveau " merci beaucoup

poldutor ( beaucoup ^ je réhabilite ici cet oiseau qu’on fustige comme parlant d’un être borné " têtu tel un âne " et pire évoquant cette tache immonde de l’auteur de lettres anonymes ! Bel oiseau en habit chic et fort intelligent ! Regardez-le marcher dans son frac impeccable ! Vous aimez ces poésies qui mettent en scène des petits animaux ( personnellement, j’aime bien glorifier toutes ces créatures qui repoussent ou révulsent, comme le serpent ! À quand une ode au ver de terre ! ) merci beaucoup

Merci pour les non moins poétiques explications sur la genèse du poème.

C'est toujours un plaisir de lire vos écrits, qu'ils soient poèmes ou commentaires.

Au plaisir de vous lire

Alfin

bonsoir Alfin
un poème drôlatique avec cette version " façon La Fontaine ", où le corbeau tente de charmer le renard !
Porterais-je un amour mystérieux, à cet oiseau " nettoyeur de macadam " ? non, je ne suis point épris de ce volatile, mais ai la même estime pour lui que pour un autre passereau ! savez-vous que les mignonnes mésanges sont capables de se battre jusqu'à la mort pour sauver leur territoire ?
j'ai déjà parlé ou fait parler bien des bêtes ( poisson, scarabée, couleuvre... ) il reste encore dans l'arche de Noé, bien de quoi m'inspirer !
merci pour votre lecture

Salut Papipoète,

Je me souviens d'avoir observé, depuis une chambre où j'étais hospitalisé, un corbeau qui était parvenu à retourner le sac d'une poubelle de ville profond de plus d'un mètre pour en extraire patiemment le contenu. Je suis resté plus d'une demi heure à le regarder s'escrimer pour parvenir à ses fins… et repartir avec un reste de sandwich qu'il avait bien mérité de trouver parmi sa quête!
Pendant ce spectacle, j'avais oublié les misères causées par ma santé à l'époque. Comme quoi les scénarii de la nature peuvent avoir un effet sédatif et apaisant.

Merci papipoete pour ces retours sympathiques !

Citation :
Oui, "arguer" étant un verbe se prononçant en 3 syllabes (encore une bizarrerie de notre belle langue française !), la prononciation en synérèse sonne un peu bizarre aussi. Vous avez dit bizarre ? Ben oui ! Même 2 fois ! Enfin, plus ou moins…

Puis c'est vrai, je n'ai pas mis d'appréciation, mais rassurez-vous, je n'aurais pas mis "pas" ! Sans doute "un peu +"...

Et puis, qui a dit que les corbeaux n'étaient pas intelligents ?
https://www.youtube.com/watch?v=FKyDSEJ6I24

bonjour Larivière ; vous avez bien aimé le sujet, sur cet oiseau très intelligent, dont nombre de décennies furent pour lui fatales ; les croyances ont la vie dure, et il n'est pas si loin le temps des corbeaux crucifiés ! Il se dit que lorsque des nuées de corvidés, se rassemblent le soir à la cime des grands arbres, ce ne serait pas anecdotique mais signifierait un sens plus profond, faisant penser à un temps de recueillement ?
De mon bureau, au ras du sol, j'ai l'avantage de voir sans être vu, et quand le pinson se fait rare, le corbeau lui se pavane à quelques coudées de moi ! Quand il picore ça et là, on dirait qu'il glane des infos à raconter à ses amis !
Techniquement, dans ce poème la prosodie n'est pas au top, avec ses inversions et tournures tarabiscotées ( j'en conviens tout-à-fait ! )j'aurais pu écrire des lignes et des lignes sur mon héros, et pour cela, en prose eut été plus adapté, mais gare au couperet du lecteur !
Votre commentaire me touche beaucoup ( vous savez pourquoi... ) et vous montrez ainsi que lorsque l'on critique, c'est pour amener à une amélioration, non point au découragement de l'auteur ! merci pour votre longue et aimable lecture

bonsoir emilia ; au moment où je vous écris, " mon " corbeau vient de passer là à quelques mêtres de moi ( il a vraiment de l'allure !
J'ai tordu le cou à tant de légendes sur ce noir volatile ( sur Terre, il n'a jamais fait bon être noir ...)
Ma tendresse pour l'animal opprimé ( je défendis des humains aussi durant 40 ans de syndicalisme ), allié à ma façon de le dire vous plaît, à chaque récit où je met en scène une bestiole méprisée, voire persécutée et vous attendez avec plaisir le moment de me lire à nouveau, dans ce registre animalier !
Toute bête mérite défense... hormis la punaise d'automne, qui me révulse mille fois plus qu'une araignée !
vous me pardonnez mes vers quelque peu embrouillés ; merci pour cela et votre gentil commentaire !
la pie aura droit à mes mots...

bonjour plumedeplomb : quelle créativité ! les corbeaux doivent être ravis de cet hommage ! peut-être est-ce pour me remercier, que l'un d'eux vint à cogner à ma porte ? Un plaisir à me lire, malgré cette profusion de " pût " ( encore heureux pour moi que je n'affublai pas l'un d'eux d'un " E " ! ) merci de votre lecture

bonjour leni
j'ai redoré le blason du corbeau, que l'on se plut à ternir à travers des siècles ! L'histoire de l'oiseau noir, intelligent, pourrait inspirer ces humains dont le "QI " se trouve en-dessous de la ceinture ( c'est moi qui le dit ) je t'ai fait sourire ; j'ai réussi et suis ravi de t'avoir fait ce plaisir ; merci l'ami !

bonjour Mokhtar
une histoire à bailler " aux corneilles "... humour ! animal que la Fontaine fit passer pour sot ( tout faux dirait-on aujourd'hui )
" terne mantelet " vous étonne, oui finalement vous avez raison , celui-ci reluit plutôt, j'ai pu le vérifier hier quand mon héros passa devant ma fenêtre !
Bonne idée mais ma plume s'est un peu emmêlée les pinceaux... il y a des fois comme cela, où on bloque, ne trouve pas de clé pour sortir d'un méli-mélo ! merci pour votre lecture appliquée