Merci au Comité de lecture d'avoir permis la publication mon deuxième texte !

Et un grand merci aux lecteurs qui ont pris le temps de découvrir "Instants de grâce"...

CORTO, on peut toujours trouver mieux pour répondre à votre question. Je n'ai pas pensé à l'inversion des deux derniers vers
ainsi !

L'oiseau zélé
Ne peut rien prédire
De ce qui s'écrit là-haut
Des présages à venir

Ce qui aurait levé votre doute.
Merci pour votre commentaire sensible !

ESKISSE, comme il est doux d'offrir des mots et de les ressentir pleinement comme un écho que l'on vous chante...
Merci pour votre commentaire délicat !

LULU, Oui, éprouver ce qui se passe en nous lorsque nous passons de la nuit au jour, de l'ombre à la lumière.
Un "je" à peine effacé, même discret pour reprendre votre propos serait resté un je lorsque JE parle de MOI...Ce que je ne voulais pas. C'était une offrande et le tu s'imposait pour moi.
Merci de votre ressenti pertinent !

STEPHANE, Votre commentaire est intéressant. Il représente le voyage que font les mots...d'une rive à l'autre...Ils ont déjà changé, mué en d'autres couleurs, revêtent d'autres éclats portés par d'autres regards.
Je ne parlais pas de ce tunnel, mon poème ne parle pas de la mort.

Et peu importe ce qui a été compris ou pas...mais ressenti, effleuré...
Merci pour votre commentaire élégant !

FRENCHKISS, je ne sais comment aborder vos mots...
Votre commentaire me laisse perplexe...
Il a la fantaisie verticale qu'on ne peut chasser d'un geste de la main...

Donc, j'y réponds !

Quelle imagination "débordante"...!!
Votre cortex aurait-il atteint le sommet critique,
Aviez-vous pris quelques substances illicites avant de déposer votre commentaire ?

Mouais, je m'interroge...

Résumons : Vous me parlez de suicide, de scène pornographique, de cravate de notaire...
Je ne vous cache pas avoir bien ri en vous lisant..."rendez-vous en terre inconnue" et j'en passe des vertes et des pas mûres...

"Ces messages subliminaux font froid dans le dos"...là, c'est l'apothéose !

Aucun noeud à démêler, vous avez cherché la petite bête où elle n'était pas...!!

Et nulle eau bénite, ni aube blanche...mais nous restons les enfants du coeur que nous sommes au coeur de ce que la vie donne. Là où tout ruisselle !

Exorciseur pas clerc, pas clair du tout...
mais commentaire délirant !

LUZ, merci pour votre lecture attentive !
C'était juste un petit chant d'espérance, un rai de lumière après l'obscurité...rien de plus !

VINCENTE, si le "lieu" vous a plu, j'en suis ravie. J'aime l'idée du chemin que le lecteur emprunte et la description qu'il en fait...C'est toujours une autre traversée que je découvre...J'ai aimé votr commentaire généreux.

PIZZICATO, merci de votre passage !
Je vous offre cs quelques vers d'Andrée Chedid.

Dans la forêt ds mots
Il sculpta son langage
Sa mémoire s'allongea
Au-delà du passé


FOWLTUS, oui, vous avez parfaitement ressenti, perçu mon texte, son message qu'il délivre..."se savoir et se sentir en vie". Vous avez su extraire toute la simplicité de mon écrit.

Bobin a écrit que les mots sont les mêmes. Ceux de la nuit. Ceux du jour...Du désespoir et de l'espoir.
Que si mes phrases sourient, c'est parce qu'elles sortent du noir.
Je crois que vous comprendrez ses mots.

Merci pour votre commentaire juste !

HERSEN, C'est à nous de puiser ce qu'il y a de clair pour "faire ombrage à l'obscurité"...
Votre commentaire plaisant, merci !

KHERZA, Vous avez su retenir la sérénité de ce texte...au fil des mots. Merci pour votre passage !

ROBOT, non, pas une facilité que je m'accorde cette absence de ponctuation, juste la liberté laissée au lecteur de trouver son rythme de lecture et la respiration qui va avec...Vous me direz peut-être que tout cela est discutable...
Merci pour votre lecture !

BRUME, vous avez compris "rythme, respiration"...la lectrice, que vous êtes, a traversé la passerelle invisible, à puiser ses images.
Votre venue ici porte la marque de votre sensibilité, merci !

Bon, la plupart des discussions sur les récits ne semblent pas susciter beaucoup de commentaires. Sans me faire vraiment de la peine, on dirait que si le train ne transporte pas de mousse à Buzz, tout le monde le regarde passer en sifflant. C’est juste mon impression, ni une critique ni une cloche de rappel. C’est vrai qu’il y a tant de choses à faire sur ce site, et que le temps dont chacun dispose n’est pas extensible. Oubliez ce blues passager qui m’a fait deux secondes un peu mal aux auteurs.

Bon, Eki : « FrenchKiss, aviez-vous pris quelques substances illicites avant de déposer votre commentaire ? … Aucun nœud à démêler, vous avez cherché la petite bête où elle n'était pas...!! »

- une louche d’ayahuasca
+ une cuiller à soupe de mezcal poivré
+ une canette de Red Bull
+ une tige de belladone pour la déco

Une fois dans l’arène, vous savez bien, Eki, que le texte est piétiné dans le sable et ne vous appartient plus vraiment. Je maintiens donc mon interprétation. Oui, cravate, avec quelques nœuds un peu de travers :)
Vous auriez passé votre annonce à l’époque de Raël, je débarquais tout de suite à la ferme. Aujourd’hui je suis apaisé, n’ai besoin de me pendre à aucune frange de lumière, si ce n’est celle du soleil au dessus d’un littoral. Vous voyez, des goûts simples, des objectifs de pieds dans l’eau à fouetter avec mes pieds les vaguelettes du rivage, et de poésie mal tricotée, comme les chaussettes de ma grand-mère.
P… mais pourquoi je chiale ?

Je vous souhaite, Eki, de poursuivre votre histoire poétique. Elle semble assez originale pour être unique. Et si ça peut vous rassurer, je considère que je n’ai aucun goût poétique. Je suis en tout cas incapable de le définir.

FrenchKiss
nez poétique à refaire.

- une louche d’ayahuasca
+ une cuiller à soupe de mezcal poivré
+ une canette de Red Bull
+ une tige de belladone pour la déco

Mélange détonant...je comprends mieux vos délires gais, Frenchkiss.

Je vous imaginais dans votre canapé, vos pieds mêlés à ceux d'une belle empoisonneuse...Ah ! le grand vertige, un trauma/coma idyllique en quelque sorte.

Seriez pas un peu sorcier de magie noire, vous ? le genre à bidouiller ses potions magiques au fond de l'arrière-cuisine qui peut faire l'affaire, faute de clairière au fond du bois...et fan d'Harry Potter probablement...

Merci pour votre bienveillance !

Peut-être pas de goût mais du ressenti...poétique, ça va de soi !

Ne pas le définir revient à dire que vous êtes ouvert à toutes formes poétiques...C'est donc une grande liberté que vous vous autorisez...

Eki libre arbitre

C’est une invitation. Le « tu » ne m’oblige pas, il semble que le locuteur se l’adresse autant à lui-même qu’au lecteur. Si ça matche avec lui, tant mieux. C’est le cas pour moi qui trépigne et gesticule inutilement.
J’ai ressenti ce poème comme une recherche d’équilibre, j’imagine ce locuteur en position instable, sur une corde de funambule. Vers où aller ? Vers le vide ou le trop plein. Vers le noir ou la lumière. Vers la légèreté des éphémères et leur caractère éphé… euuuh… fugitif. Vers l’ancrage ou l’effondrement. La réponse est dans vos vers, elle est d’un naturel confondant. Il y a, entre les extrêmes, une position médiane, qu’on ne soupçonne pas si simple : « Tu t’allonges sur le lit d’herbe fraîche ».
Ils échappent, par leurs métaphores ciselées et l’extrême soin apporté au ressenti, à la mode du développement personnel.
À « Moi qui frémissais / toujours je ne sais / de quelle colère », et je reprends à mon compte les vers d’Aragon, vous opposez cet état, ce moment de grâce, « Sans impatience » et « l’âme sereine ».
Je suis content d’avoir moi aussi fouillé un peu dans les archives.

Merci Cyrill d'avoir ressuscité mes instants de grâce !
J'aime bien votre regard et je vous imaginais trépignant sur votre chaise (ou sans chaise)...l'image bien sûr m'a fait sourire.
Commenter un texte, c'est bien plus que des mots qu'on laisse, c'est donner un autre langage aux mots qui sont lus.

C'est un arbre à papillons un poème....Son tronc (texte), ses fleurs (mots), ses papillons (regards des lecteurs)...