Salut RB,

Excuse-moi, tu as raison. En fait, je suis partie avec les remerciements et je n'ai pas pensé à t'exclure lorsque je suis passé aux explications.

Excuse-moi encore RB.

Bonne journée !
Olivier

Citation :

Je comprends très bien ça pour connaître aussi l'écriture à l'encre lacrymale.


Citation :

Il me semble que personne n'a pensé ça. D'ailleurs, personne ne l'a écrit. Il me semble même que le contraire ait été écrit.


Amitié
Stone

Salut Stony,

Je viens de relire ton analyse que je trouve vraiment très constructive. Je sais que tu es quelqu'un de très pointilleux et qui fais attention à chaque mot qu'il écrit, donc je te remercie sincèrement pour avoir pris le temps d'écrire ce commentaire somme toute, assez long.

Il est vrai que pour rendre un texte plus attractif, il est préférable qu'il suggére et non qu'il impose, j'en conçois. Mais bon, lorsque je l'ai écrit, je t'assure que je n'avais pas trop la tête à essayer de chercher à styliser mon écriture.

Si j'ai bien compris ton ultime commentaire, tu as également connu cette douleur. Tu comprendras donc que l'unique message que je voulais faire passer dans cette chanson, c'était le souvenir d'un Ami, sans chercher à faire de grandes phrases ou à être subtile dans le style d'écriture. Peut-être que si je l'avais écrite quelques années plus tard, j'aurais pu la rendre plus poétique, en y faisant un joli parallèle avec un autre évènement par exemple. Mais là, non. Ce texte est quasiment brut de décoffrage. Je l'ai très peu travaillé. C'est quasiment de l'écriture automatique (l'expression n'est pas très appropriée mais tu m'as compris) d'où peut-être, certaines expressions un peu trop convenues.
Le comité éditorial l'a accepté comme tel.

Mais bon, je mets tes bons conseils de côté et si un jour l'envie m'en prend, je la retravaillerai en te relisant.

Encore merci
Olivier

Les douleurs sont difficilement comparables entre elles. Nous en avons certainement tous connues de différentes natures et chacune est à respecter, sans comparaison, quelle que soit la manière par laquelle elle s'exprime et aucune, hélas, ne diminuera l'intensité d'une autre.

Ce matin, en parcourant le fil "Anthologie Onirienne de la Poésie Française", j'ai trouvé un poème illustrant bien, je crois, le contraste que j'évoquais : Le dormeur du val.

Je ne veux pas te donner de leçons. S'il devait s'agir d'une leçon, je la prendrais en même temps que toi, ne faisant que découvrir au fil de l'eau en tâtonnant ce que d'autres connaissent sans doute depuis longtemps.
J'ai écrit un texte il y a trois jours. Si j'avais pris cette leçon seulement la veille, mon texte en aurait sans doute été modifié. Ce sera pour une réécriture prochaine.
En final, cette leçon, ce n'est pas moi qui te la donne. C'est même tout le contraire. C'est toi qui me l'a donnée. C'est aussi ça, l'intérêt de commenter des textes. Je te dis donc merci.

Citation :

Euh...moi si.

Plus sérieusement, ce n'est pas que je m'en fous, c'est juste que je refuse d'en tenir compte sinon je vais devoir prendre tous les autres paramètres de chacun, les contextes (qui par ailleurs peuvent être intéressant et émouvant, j'en conviens) etc....et que finalement, si tant est qu'elle le fusse à l'origine, mon évaluation n'aura alors vraiment plus rien d'objective.

W

Je pense cette chanson touchante Olivier, en tout cas lorsque je l'ai lue, j'y ai ressenti cette sincérité dans les mots, ce genre de texte où l'on sent que ce qui est en jeu est au-delà de l'aspect purement littéraire d'un écrit, de l'esthétique, de tout ça. J’ai aimé donc cette franchise qui ressort de ce texte.

J'ai peut-être moins apprécié certaines tournures que j'ai trouvé faibles, il est vrai convenues, j'ai trouvé cela dommage parce que le début m'a davantage plu dans ce caractère un peu instantané, spontané et nostalgique. Parce qu'évoquer des souvenirs, faire sentir l'absence au creux des mots me touche beaucoup plus que lorsqu'on me décrit une émotion et puis c'est plus universel, moi je n'ai pas vécu de situation similaire et pourtant l'absence parle à tout le monde.

Il y a pas mal de redondances en dehors de ton refrain, j'imagine que sur le coup ce n'était pas voulu, mais voilà ça m'a semblé appuyer sur la douleur, cela me touche mais ça me rappelle paradoxalement que je ne lis pas ce texte comme s'il avait été le mien, un peu comme si l'auteur s'enfermait dans sa souffrance et que j'en étais exclue. Je pense qu'il y a un juste milieu entre écrire pour soi et écrire pour partager avec les autres. Les démonstrations sentimentales (dans un texte) crée pour moi un malaise, peut-être parce que je les trouve envahissantes sans me donner une chance que cela puisse faire écho en moi, c'est un peu frustrant ? Quoi je suis maso ?

Les détails sont assez horribles, et je comprends mieux au vu du contexte ce qui a motivé cet écrit qui ne cherche pas une certaine recherche.( Quel pléonasme bidon )


C'est bien de dire cela, mais je trouve bien de mes écrits larmoyants, et je suis face à la même problématique.

Bon courage à toi, je n'aimerai pas vivre la même chose.