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Remerciements et commentaires pour "Le Saison"
Expert Onirien
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12/06/2014 08:51
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Bonjour à tous,

Je vous remercie d'avoir lu et surtout commenté mon poème, Le Saison.

Oniris est vraiment un site formidable qui permet non seulement d'avoir du retour sur ses écrits mais aussi pour tout ce que l'on peut y lire tant dans les nouvelles et poésies que sur les différents forums. Beaucoup de qualité, d'intelligence. Une réussite.



Myndie: Je suis désolé pour la platitude que vous avez ressentie dans ce poème. J'en conviens volontiers, je ne me suis pas assez arraché l'âme et suis resté un peu trop dans la forme (la musique des phrases) au détriment du fond. De plus, étant malheureusement ignare en littérature, les sentiers battus que vous évoquez me sont encore terres inconnues.
Aux mots "tristesse, amertume et résignation" que vous inspirent mon poème j'aurais aimer ajouter "espérance" car comme ce fleuve "sait" qu'il va à la mer de même pourrions nous espérer voir nos vies déboucher sur un ailleurs.
Je garde précieusement ce que vous avez aimé et vous remercie de croire que je peux faire mieux.

Lulu: Oserais-je vous dire que je ne connais de Lamartine que le poème chanté par Brassens, "Pensée des morts" que j'ai été lire dans son intégralité parce que j'aimais la chanson et que j'avais appris qu'elle n'en proposait qu'un extrait. Votre remarque va me pousser à aller lire, enfin, nos poètes. Je suis heureux que mon écrit vous ait plu.

Alexandre: Le gave de Mauléon ou Saison, porte un nom qui est "probablement dû à une attraction par le nom commun saison de l'ancien Gaison, dérivé de la variante ugaitz d'uhaitz" dixit Wikipedia.
"ugaitz d'uhaitz" montre bien que nous sommes là, en pays basque.
Dans la phrase "Et sans te retourner, sans partir en arrière" vous auriez mis ",sans regarder derrière". J'y avais pensé mais il me semble que ça aurait eu le même sens que "…sans te retourner" et je voulais vraiment l'idée d'un demi-tour, un retour vers la source, pas un simple regard derrière. J'avais pensé aussi à "Et sans te retourner, repartir en arrière" ça m'a paru bancal.
Quoi qu'il en soit je suis d'accord avec vous, ce vers est un peu lourd dans sa forme.
Pour les points d'interrogation manquants, le comité de lecture m'a proposé de les rajouter et je leur ai donné mon accord car ils avaient tout à fait raison. Ils ne l'ont finalement pas fait. Peut être en ce début de vacances manquent-ils un peu de monde. Peut être le feront-ils plus tard ?
Dans le dernier vers "Seront partis enfin, où s'en vont leurs prières." vous auriez dit : "Seront enfin partis,…" vous avez raison, ça tombe mieux en bouche.
Vous êtes d'accord avec Miguel, le classique me tend les bras… J'en parle plus bas en répondant à Miguel.
Merci de vous être attardé sur mon poème.

Robot: Merci beaucoup d'avoir retrouvé dans mon poème tout ce que j'y ai mis. Pour les maladresses il y a du travail à faire et j'aurais pu en éviter quelques unes en relisant un peu plus attentivement mon texte avant de le poster.

TOTO: Michel trouve rigolo que TOTO parle de lui à la troisième personne, il adore.
Michel est heureux que TOTO ait bien aimé son poème même si TOTO y a lu de la prose ???
Michel remercie TOTO d'avoir mis le moins à-côté du Très bien pour préserver les chevilles de Michel.
Michel ne sait pas pourquoi, mais il aime bien TOTO.

Miguel:Ah Miguel, que de compliments, que d'indulgence. J'en suis très ému. Vous me donnez vraiment envie de continuer à écrire.
Votre remarque sur mon "inspiration qui mériterais de prendre forme dans une versification tout à fait classique" me pose question. Ces notions de Classique, Néo-classique, Contemporain et Libre ne me sont pas du tout familières et à part les notions de nombre de pieds (alexandrins, octosyllabe,…) et de forme (sonnet par exemple) je ne savais pas, il y a un mois, qu'il y avait des "normes" et des styles codifiés en poésie. J'avais d'ailleurs envoyé ma poésie en mode classique un peu au hasard et j'ai dû par la suite la changer de catégorie. J'en sais un peu plus aujourd'hui en ayant lu les différentes "normes" sur Oniris.
Ce qui me gène un peu, c'est que votre réflexion me laisse entendre qu'il y aurait une échelle de valeur entre ces différentes catégories. N'hésitez pas à m'en dire plus en étayant votre propos.
Merci encore Miguel.

Ludi: Bonjour Ludi, le maître d'échecs qui m'a accueilli sur le site, moi le "pousseur de bois".
J'aurais aimer vous dire que sur les 3 poèmes que j'ai écrit, celui-ci est le premier, le "brouillon" des deux autres, mais c'est hélas le contraire. C'est le dernier. D'ailleurs les deux premiers datent de ma jeunesse qui commence à être loin derrière moi.
Votre critique très constructive rejoint un peu celle de Myndie ci-dessus. Vous avez raison bien sûr, il manque un souffle à mon poème, une originalité que je n'ai pas su trouver. Après avoir lu les forums et critiques de plusieurs poèmes sur ce site, je suis bien conscient que certains commentateurs, comme vous, pas très portés sur le style "naturaliste" auraient été bien moins indulgents.
Je vous remercie d'avoir su me critiquer avec toute l'humanité et intelligence que j'ai eu l'occasion de remarquer chez vous.

Michel
qui va tenter d'ajouter des instruments à son orchestre.

Margueritec: Merci d'avoir, "malgré tout", aimé quelques images.
J'essaierai, dorénavant, d'être un peu moins conventionnel. Peut-être faut t'il que je me lâche un peu plus?

Damy: Merci beaucoup, voisin, d'avoir été sensible à mon poème.
Vous savais bien sûr que le saison (le gave de Mauléon donc) arrive à la mer dilué dans l'Adour?.
Je suis moins inquiet que vous pour la nature qui, si l'homme venait à disparaître, reprendrait toute sa place en très peu de temps à l'échelle de temps de la Terre,
J'ai lu quelque part qu'une ville comme Paris disparaîtrait en mille ans sous la végétation si les hommes la désertaient.
Soyons optimiste. Les hommes seront bien obligés de changer et ce changement, à mon avis, est commencé.

Contribution du : 12/07/2014 13:39
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Re : Remerciements et commentaires pour "Le Saison"
Visiteur 
Salut c'est TOTO

Oui, TOTO avait cru voir de la prose poétique car, malgré la forme en quatrain et celle des vers presque en alexandrins, l'absence flagrante de rimes à de nombreux endroits, il a cru à de la prose, ce qui n'enlève rien à la nostalgie du poème.
TOTO a bien aimé.

Contribution du : 12/07/2014 16:37
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Re : Remerciements et commentaires pour "Le Saison"
Maître Onirien
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31/01/2014 22:04
De quelque part entre ciel et terre
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Bonjour Michel64

Désolée si je vous ai paru sévère dans mon jugement (qui ne concernait que le traitement du sujet) Gardez bien ce que j'ai aimé et croyez moi, vous avez beaucoup de talent et votre sensibilité ainsi que votre finesse d'écriture m'ont impressionnée. A bientôt, je l'espère

myndie

pénitente

Contribution du : 12/07/2014 16:38
_________________
"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : Remerciements et commentaires pour "Le Saison"
Expert Onirien
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12/06/2014 08:51
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RB: Merci beaucoup d'avoir pris le temps de commenter mon poème.
Je retiens d'abord votre phrase "Je trouve ce texte très bien écrit comme un peintre le ferait d'un beau paysage automnal."
Etant donné la suite du commentaire, j'ai bien compris que c'était vraiment le minimum technique que je me devais de réaliser. Comme un joli emballage.
Ayant lu beaucoup de vos critiques, je connais vos exigences d'émotions et bien sûr vous avez raison. Je n'ai pas su tout à fait transmettre celle que je ressentais.
Donc du boulot! du boulot!

myndie: Je ne vous donnerai aucune pénitence à faire puisqu'il n'y a pas eu de faute. Vous avez exprimé votre ressenti et si après avoir essayé d'autres sites de poésie avec mon poème, j'ai décidé de rester sur Oniris, c'est bien parce que l'on n'y trouve pas cette complaisance agaçante que j'ai trouvé ailleurs. De plus je vous rassure, si vous avez ressenti une amertume dans ma réponse, c'est que je me suis mal exprimé.
Au contraire, vous avez trouvé ma plume sensible, à moi d'y rajouter un peu d'originalité.

Contribution du : 13/07/2014 17:12
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Re : Remerciements et commentaires pour "Le Saison"
Visiteur 
Bonjour Michel,

Vous avez un style résolument classique, vous avez beaucoup de talent, je trouve, et surtout une envie apparente de vous informer sur les contraintes de cette catégorie. Sans vouloir aller trop vite (moi-même je ne les connais pas toutes ) un principe me semble nécessaire à maîtriser, car il influence la lecture et le rythme du poème.

- 1● Le e muet. Il sera toujours compté comme une syllabe à la fin d’un mot, s’il n’est pas suivi par un mot qui commence par une voyelle. On parle de la nécessité d’élider cette voyelle e. D’ailleurs cette élision est obligatoire à l’hémistiche d’un alexandrin (au milieu du vers). Ainsi, un vers comme :

« Un bout de ma jeunesse à jamais emporté »

Est parfaitement correct puisque le e final de « jeunesse » est aspiré (élidé) par la voyelle a qui le suit. Par contre les vers suivants sont incorrects :

« Gave de ma jeunesse que l'on nomme Saison » : E non élidé.
« D'un enfant, éternel, plein de rires et de rêves » : Le pluriel de "rires" empêche l'élision.
« Polis au long des âges, roulant vers l'océan » : E non élidé.
« Que tu gardes avec toi ces morceaux de nos âmes » : Le pluriel de "gardes" empêche l'élision.
« Gave de ma jeunesse que l'on nomme Saison »
: E non élidé.

Le décompte des syllabes est donc modifié et le vers désiquilibré. Exemple :
« Gave de ma jeunesse que l'on nomme Saison »
Et donc 13 syllabes au lieu de 12.

Lorsque vous aurez fait quelques exercices, le e muet sera vite maîtrisé, et votre style s’en trouvera nettement amélioré. Vous noterez une nette différence dans la fluidité du vers.

- 2● La rime est une condition obligatoire du classique, et notamment l’alternance des rimes féminines/masculines. Mais comme vous n’utilisez pas de rimes très précises dans votre poème, je n’en parle pas.

Il sera alors temps de chasser les hiatus, de distinguer les diérèses et les synérèses, et autres gracieusetés.

Voilà, Michel, j’ai essayé de répondre le plus simplement à quelques questions que vous sembliez poser. Loin de moi l’idée de prendre un ton professoral, je ne suis qu’un élève comme vous, qui a peut-être un tout petit peu d’avance sur la lecture de manuels ou de traités de prosodie. N’hésitez pas à échanger en MP si vous avez d’autres curiosités. Si je peux répondre, je le ferai avec plaisir. On s’entraide comme on peut entre bricoleurs.

Cordialement

Ludi
étudiant professeur en prosodie classique

Contribution du : 13/07/2014 19:47
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