Une fois n’est pas coutume, je tiens à remercier le comité éditorial d’avoir publié ce poème en prose. Également, je remercie Gabrielle d’avoir pris le temps de le commenter en Espace Lecture. Je n’oublie pas les équipes de correction qui magnifient nos textes en les débarrassant de leurs scories. Enfin, je remercie chaleureusement les lectrices et lecteurs qui ont commenté ce poème une fois qu’il a été publié.

Pour ce qui est de l’intention pendant l’écriture de ce poème, elle est trahie en partie par l’exergue dont la référence à la plus célèbre chanson de Jim Morrison ne peut pas laisser de doute à qui connait la musique des Doors. Psychédélique ont dit certains commentateurs et je ne peux pas le réfuter. Le lac primordial est un peu l’image poétique d’une nouvelle que j’ai écrite il y a deux ans dans le Minnesota – un état du nord des Etats Unis – et qui a été publiée ici sous le titre « un cri dans la forêt ». Le chamanisme n’est pas absent de ce poème mais il ne le résume pas. Je pense que parfois nous avons envie de retrouver ce lac primordial, une forme de plénitude, de fin ou de renaissance selon l’état dans lequel se trouve notre esprit. C’est ce que j’ai voulu exprimer dans ce poème où la prose me semblait la forme la plus adaptée pour exposer mon intention. Je comprends que certains accrochent à ce texte, peut-être parce que leurs références musicales ou cinématographiques les guident. Je comprends également que d’autres ne perçoivent pas le sens de ce poème ou pire le trouvent cliché. En réalité, quand j’écris un poème en forme non rimée, sans la métrique de la poésie classique ou néoclassique, je pense plus à ce qu’il donnerait mis en musique par quelqu’un comme Nick Cave, un attaqué du bulbe capable de sortir de la zone de confort de ses auditeurs.

Merci encore,

Donaldo

Pourquoi "ou pire le trouvent cliché" ?
Pire ? qu'est ce qui semble vous déranger dans le terme - cliché -
Je pense être le seul dans l'ensemble des commentateurs à avoir utilisé ce terme donc je vous pose la question.
Il n'y avait réellement aucun mépris de ma part dans mon commentaire dans le genre - déjà lu - déjà tout vu - tout entendu.
C'est juste que ce texte m'a rappelé pas mal de lectures, voire de séquences cinématographiques justement attaquées du bulbe et capables de sortir de la zone de confort.
Je ne remet par ailleurs aucunement en cause la qualité d'écriture.