Bonjour,

Je remercie le comité éditorial d’avoir sélectionné ce poème ; je remercie également les commentatrices et commentateurs, que ce soit en Espace Lecture ou après publication, d’avoir pris le temps de laisser leur impression. C'est important - je ne le répèterai jamais assez - d'avoir des retours sur mes textes car c'est ce qui me fait progresser.

Je vais tenter de répondre à chacun de vous.

Perturbations climatiques, Miguel ? Je pensais traiter d’un sujet plus vaste. Et l’hiver éternel me semblait une bonne métaphore. Raté.

Corto, tu trouves également certains passages peu clairs. J’ai essayé de ne pas tomber dans l’hermétisme mais de laisser au lecteur la possibilité d’interpréter ses vers dans son propre référentiel. Le thème me plait beaucoup et je pense que le traiter en poésie est légiime.

Merci papipoete de penser que je manie le classique à la perfection ; en réalité, je laisse souvent échapper quelques scories qui empêchent de classer mes poèmes dans cette catégorie mais je m’améliore grâce aux commentaires des uns et des autres et également en lisant d’autres poèmes.

Merci pieralun pour souligner l’originalité du poème ; comme je le disais plus haut, je pense que ce thème mérite d’être traité même s’il ne l’est pas souvent ici.

Oui, Queribus, tu me l’as souvent dit, je fais rimer les vers à l’hémistiche ; ce n’est même pas volontaire, je l’assure et je ne m’en rends pas toujours compte lors de ma relecture.

Je me souviens de cet été 2021, Robot, parce que j’étais en Bretagne au pire moment alors que les chanceux avaient vécu la période chaude et ensoleillée.

Le langage de l’homme de la rue, Cyrill, est risqué à l’usage car je me le fais souvent reprocher dans les poésies où je tente de le placer. Ravi que cela te plaise.

Nous sommes vaniteux, Marite, nous pauvres êtres humains la tête plantée dans le sable. Malheureusement pour nous et notre descendance.

J’étais tranquille ce jour-là, Larivière, et mes quatrains ont probablement suivi mon humeur.

Merci inconnu1, j’essaie de rester rigoureux dans la composition de mes écrits, que ce soit en poésie ou en nouvelles. Je me souviens de mes débuts en poésie sur Oniris où les commentaires m’avaient pointé dans le détail les erreurs de prosodie ; c’est pour cette raison que je prends les commentaires comme autant d’occasions de progresser.

J’aurais pu l’écrire sous une perspective proche de la tienne, wancyrs, et lire les mêmes reproches que tu évoques. C’est le propre de l’engagement, une forme intellectuelle de risque dans le cas présent. Comme nous sommes encore dans un monde virtuel, celui d’un site où peu de nous se croiserons dans la vie réelle, il n’y a pas de mal à se faire traiter d’illuminé.

Merci encore à toutes et à tous,

Don

Citation :

Salut Donaldo, désolé je débarque sur ton forum sans avoir commenté ton texte, belle mentalité hein...

Bon, je voulais juste réagir sur le passage que je cite.
Je ne trouve pas "moins de mal" à se faire traiter de quoi que ce soit de péjoratif, d'insultant, de dénigrant, de manière "virtuelle" que directement en face à face, au moins dans la deuxième solution l'insultant a le mérite de l'aplomb si ce n'est du courage. Je ne suis pas certain que l'insulté ou ressenti comme tel soit "virtuellement" moins blessé.
Dans le virtuel, l'humanité est bien là, planquée et desinhibée... Pas bien glorieux, mais ainsi.

Citation :

Note que je ne m'en plains pas, Don, c'est plutôt le signe que je suis dans la bonne voie.

Merci pour ta réponse !

Wan

Citation :

On peut aussi progresser en transgressant.
Mais sans agresser ni l'être.
C'est ma pensée du matin, ça va décoller bientôt.

Merci pour ce retour sur commentaires Donaldo.