Merci à ceux qui ont lu ainsi qu’à ceux qui ont bien voulu me faire part de leurs réflexions à propos de « Puisque nous fûmes chassés d’Eden », dont le sens n’a généralement pas paru clair, mais à ce qu’il semble, pour des raisons fort éloignées les unes des autres. Je n’ai pas le cœur à me livrer à des « explications », mais, heureusement, Julien Lecomte a soupçonné fort pertinemment autour de quelle question s’articule le poème en son entier : « Pesons nous bien souvent comme il faut notre chance ? ». Cela dit, nulle intention de culpabiliser, mais bien plutôt de mettre en garde contre ce qui nous écarterait d’une juste pesée, d’une juste estimation de soi, de ses forces, de ses faiblesses : en gros, la vanité. « Comme il faut » ne veut pas dire « moralement » mais « en parfaite connaissance de cause ».

Pour Coline-dé : je ne savais tout simplement qu’on mettait une majuscule à « Moire », je l’ai écrit ainsi sans y penser. Quant à la catégorie « contemporain » du poème cela tient seulement aux conventions de classification d’Oniris, et notamment à celles portant sur la rime. Cela dit, nombre de poésies de Boileau et de Fables de La Fontaine, par exemple, à ce que j’ai vu récemment, selon Sorgel et quelques autres, y figureraient. Bref…