Merci d'abord, bien sûr, au CE d'avoir lu et accepté mon texte! et aux correcteurs d'avoir corrigé un lapsus mortel! Merci aussi socque l'éternelle, Pimpette, Pepito, widjet et alvinabec, pour avoir fait l'effort de lire avec attention ma nouvelle - est-ce une nouvelle? - même si elle ne vous a pas enchantés.
Je ne sais pas si je dois me réjouir que mon petit dialogue ait déconcerté ou désorienté plus d'un. Volontairement, je l'ai écrit sans donner aucun indice sur le contexte. Mon intention était de confronter un interrogatoire imaginaire, de police par exemple, avec une séance de psychanalyse, en laissant planer le doute sur l'identité des protagonistes. Je voulais aussi montrer, naïvement, la valeur du silence du psy pour que le discours du patient puisse se développer. Et puis aussi, alvinabec l'a bien compris, illustrer le fait que le travail du psy est de se laisser faire par les projections que le patient fait sur lui, et ensuite d'éclaircir la chose pour qu'il puisse progresser. Prise pour une putain, ce qui est un cliché dans le métier, la psy joue le jeu par sa remarque terminale, acceptant ce rôle tout en le tournant en dérision. Quelqu'un m'a dit que c'était là un bel exemple d'interprétation lacanienne. Je veux bien.
Donc tout cela était plutôt raté, mais ce n'était pas trop sérieux non plus. Encore une fois, merci à tous.

"Mon intention était de confronter un interrogatoire imaginaire, de police par exemple, avec une séance de psychanalyse, en laissant planer le doute sur l'identité des protagonistes. "

OUI!
C'est bien ça qui était très original et, à mon avis....j'avais presque compris. Etaimé!