Merci à celles et ceux qui se sont attardés sur ce texte.

Un petit mot pour évoquer l'amorce du texte.

Citation :
La citation prend plus de relief, lorsque l'on sait que Fernand Dumont, de son vrai nom Dumoustier, avocat et poète belge est mort interné au camp de concentration de Bergen-Belsen le 15 mars 1945.

On pressent une revendication d'isolement et de possession d'un monde profondément intime et excluant.
C'est ainsi que commence mon texte. Mais je l'infléchit et lui apporte une dimension amoureuse, le centre a changé.
Pour reprendre le mot attribué à Mme de Staël : "l'amour est un égoïsme à deux'.

@ Miguel : Merci pour le retour. Je suis certain qu'il y a des mathématiques cachées dans la perfection formelle de la poésie.

@ Ioledane : Merci d'avoir relevé le rapprochement à établir entre la forme du texte et pi. Les deux seuls chiffres qui se répètent sont 3 et 1. Pour ces strophes, les rimes sont identiques.

Merci d'avoir relevé la faute commise sur le vers 4, je suis passé sur ce vers sans jamais la percevoir. Comme quoi, on ne dira jamais assez la nécessité de faire relire ses textes par des lecteurs attentifs.

J'aurais pu/dû écrire :
"Là, je poserai borne et repère sacré".
Si une correction pouvait être apportée, le texte serait moins boiteux.

@ Brabant : Merci pour le retour. Oui, à bien y réfléchir ce texte semble évoquer l'univers de la Franc-Maçonnerie. Il y manquerait probablement le triangle, l'équerre et les références à Salomon et Hiram, roi de Tyr.

@ Alexandre : Merci pour la lecture et l'appréciation portée sur les alexandrins, surtout venant d'un grand ciseleur de ce vers.

@ Marite : Merci pour le retour. Oui, les mathématiques sont un prétexte à ce qui est déclaration amoureuse, l'irrationnel n'est donc jamais bien loin.

@ KIE : Merci pour le retour. Les idées trop idéales ? Oui, tout cela manque peut-être de corps et de matière. Mais à la base de l'expression, il y a l'idée et même au-delà l'émotion. Sans émotion, l'image ne tient pas. Ouh, ça sent le débat trollesque tout poilu...

@ jamesbebart : Merci pour le retour. Un grand merci surtout au texte d'amorce de Fernand Dumont qui lance la machine. Selon le mot de Paul Eluard : "le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré".

@ Meaban : Merci. Et oui, ce jeu de tracé et ce rituel auraient pu se rattacher à l'Orient.
En tout cas, il n'hésite pas à convoquer les morts, mathématiciens et architectes.

Une dernière remarque pour expliquer le vers qui revient deux fois :
"Ne touche pas mon cercle, ô démon d'Archimède".
C'est un juste retour des choses. Puisque selon Plutarque, Archimède serait mort lors du siège de Syracuse par Marcellus, trucidé par un soldat romain ; exaspéré par le bruit, Archimède lui aurait lancé : "Ne dérange pas mes cercles !"

Vous retrouverez le texte concerné ici.