Un grand merci au CE, aux lecteurs et surtout aux commentateurs.


@ Poldutor

Vous avez apprécié cette belle ballade.

L'allitération en "s" vous semble difficile à prononcer.
"Ces soldats sont sans arme..."

Ah ! Ces allitérations qui se faufilent dans mes vers, à mon insu.

Un grand merci.


@Robot

Mon propos vous paraît banal et n'apporte pas de nouveauté.
Ce n'était pas mon but. Je me suis juste penchée sur le travail de composition, et encore, de manière partielle. J'ai mis l'accent sur le rythme, j'ai joué avec la métaphore filée
Est-il possible de faire entrer tout le mystère d'un poème dans quatorze vers ?
Paul Valery le peut. Pas moi.


Mes rimes ne révolutionnent pas l'écriture classique ?

En effet. Mais ce n'était pas mon but : c'est mon premier poème en catégorie classique. Une forteresse à franchir comme dit Myndie. J'avais d'autres chats à fouetter : ne pas tomber de l'échelle et essayer de surmonter les obstacles.

Votre commentaire est le seul à me donner des regrets : je n'ai pas su apprivoiser une pointure de la poésie classique.

Un grand merci.


@Marite

Un grand merci Marite pour votre excellente notation et votre commentaire élogieux.
Je retiens le mot "enchantement".
Je reçois le cadeau sans me demander si je l'ai vraiment mérité.


@Gil

"Excellent", avez-vous écrit. Je n'en crois pas mes yeux. Je suis adoubée par un chevalier de la poésie classique, moi qui viens de livrer ma première bataille en ce "fief" si prisé.

Oui, je ne suis pas peu fière de mon jeu de mot dans la chute. S'il ne restait qu"un seul vers, ce serait celui-là.

Un très grand merci.


@Geigei

Intéressante, l'idée des soldats de plomb : les miens sont sans arme.

Cette métaphore filée est un jeu. Je me suis amusée à construire ce poème comme on joue aux soldats pour une parade musicale tout à fait particulière. Presque céleste.

Pour les liaisons, je ne crois pas avoir fait d'erreurs : les grands-zalexandrins-ignorent

Un grand merci.


@Lebarde

Vous commencez par : " Encore un sonnet ayant pour sujet l'écriture du sonnet..."

Oui, il y a de nombreux poèmes sur l'écriture mais je n'ai jamais vu sur ce site de sujet ayant trait à l'écriture du sonnet.
Il faut que je regarde plus attentivement, peut-être.

Vous finissez par : "j'applaudis".

Un grand merci.


@Cristale

Je te cite : je suis un peu gênée par l'aspect va-t-en guerre..."

J'ai développé tout un quatrain pour préciser que ces soldats sont sans arme, et qu'ils marchent pour chanter.

Si j'ai filé la métaphore de la parade, c'est pour mettre l'accent sur la rigueur du travail quand on compose un sonnet.
Mais un sonnet, ce n'est pas que de la technique, bien sûr. J'ai évoqué aussi "l'enchantement-ils marchent pour chanter- les notes qu'ils frefonnent- les rimes riches sonnent-cet étrange vertige enivre..."

Le fond n'a pas été relégué au dernier plan, selon moi. J'ai seulement fait un choix car on ne peut pas tout développer en 14 vers.

Pour le reste, merci pour les annotations. J'en prends de la graine pour progresser encore et toujours.

Tu as écrit un commentaire en demi-teinte mais qui reste positif. Merci à la première de la classe d'avoir accueilli avec bienveillance la petite nouvelle.

Un grand merci,


@Cox

La chute vous a beaucoup plu. J'en suis ravie ! C'est très important, la chute, dans un sonnet.

Je vous cite : (Le sonnet) c'est court, ça va à l'essentiel et ça ne demande pas trop d'efforts.

Détrompez-vous ! Un sonnet, à composer, du moins pour moi, c'est difficile! C'est pour cette raison que j'ai voulu une fois pour toute en composer un. Pour le challenge, pour progresser mais aussi et surtout pour le plaisir d'écrire.
Et j'aime beaucoup en lire.

Je vous cite : "l'image du peloton fonctionne mais est trop étirée".

Dans le deuxième quatrain, j'ai voulu m'écarter du thème de l'armée, la vraie, celle qui peut faire la guerre : "ces soldats sont sans arme, ils marchent pour chanter".
Je ne dirais pas un étirement mais plutôt un approfondissement.

Ces verbes à l'infinitif du premier quatrain, je les ai voulus. Ils martellent les vers, rappelant les pas cadencés.

Vous vous demandez : quelle embuscade ?

Les soldats n'ont pas a craindre l'embuscade car ce ne sont pas de vrais soldats. Aucune crainte de la vraie guerre puisqu'elle n'existe pas dans cet espace littéraire.

Un grand merci.


@Miguel

Quel plaisir d'avoir des compliments d'une grosse pointure de la poésie classique.
Vous êtes le seul à avoir vu et compris le chiasme dans la chute. Bravo, bravo !

Je vous cite : " Bien beau sonnet, plein de souffle et d'énergie".
Le souffle, c'est important dans un poème, c'est l'élan qui emporte, c'est à la fois le mouvement et l'énergie, voire la passion.
Les poèmes plan-plan m'ennuient. Y compris les miens, parfois ! Vos poèmes ont ce souffle qui donnent vie à vos personnages, leurs émotions...

Un très grand merci.


@Hersen

Je vous cite :
Ce n'est pas parce que le classique a des règles strictes que le poète ne doit chercher qu'à coller à ces règles."

Le processus d'écriture est complexe et diffère selon les auteurs. Quand j'ai envie d'écrire un poème, il est au creux de moi, incréé. L'idée prime sur l’écriture.
Pour plus de précisions, vous avez la possibilité de lire les commentaires adressés aux autres commentateurs.


Un grand merci.


@Ornicar

Vous avez lu attentivement et bien analysé le travail de composition jusqu'à un certain point.

Je vous cite : "le texte file la métaphore militaire...ce n'est pas ma conception de la poésie."

Moi non plus, ce n'est pas la mienne.

Vous pouvez lire ce que j'ai écrit aux autres commentateurs en guise de réponse ou d'éclaircissement.

Quant aux sonorités nasales "en" "an", c'est un peu mon défaut. Et j'avoue que toute occupée à humaniser mon poème, j'en ai oublié cet aspect technique.

Je vous cite : Et je ne peux m'empêcher de penser à Verlaine et son "Art poétique" : "De la musique avant toute chose...Ô qui dira les torts de la rime ?... De la musique encore et toujours !"

C'est Verlaine qui a révélé Tristan Corbière dans "les poètes maudits".

On sait que T. Corbière a donné sa définition du sonnet sous la forme d'un sonnet décortiqué à la hache... Le contraire de ce que prône Verlaine.
Le mien, (en toute humilité) est presque lyrique à côté du sien.

Voici un extrait :

Tristan Corbière "Les Amours jaunes". 1873

"...
Télégramme sacré - 20 mots. - Vite à mon aide...

(Sonnet - c'est un sonnet- ) ô Muse d'Archimède !

- La preuve d'un sonnet est par l'addition :


-Je pose 4 et 4 = 8 ! Alors je procède,

En posant 3 et 3 ! - Tenons Pégase raide :

"Ô lyre ! Ô délire ! Ô..." - Sonnet - Attention !"

Un grand merci.


@Vincent


L'intérêt du poème se situe à plusieurs niveaux mais avant tout le narrateur met l'accent sur la rigueur du travail de composition d'un sonnet sachant que la forme est au service du fond. Il ne s'agit en aucun cas d'une recette, d'un exercice didactique puisque les termes techniques sont réduits au strict minimum. C'est aussi et surtout peut-être un jeu, un prétexte, pour filer la métaphore.

Un grand merci.


@Myndie

Merci pour tes bravos. Je prends et je te fais une jolie révérence pour te remercier. Tu me parles de "forteresse" alors je pense à "princesse". Mais pour ne pas rester prisonnière, et ne pas tomber de haut, je repasse les douves par le pont levis pour me réfugier à nouveau dans ma petite cabane au fond des bois. Je préfère être bergère que princesse.

Bien trouvé le terme de forteresse !

Tu n'as pas adhéré à cette rigidité. Je te comprends. C'est ton droit de lectrice.

Je te cite : "exaltation n'est pas émotion."
Et pourtant si. Il y a mille sortes d'émotions. Enfin, mille, il ne faut exagérer, non plus.

Un grand merci.


@Eki

Pas d'adhésion à ce poème même si vous saluez le travail d'écriture. Oui, je sais, on me dit souvent que j'écris bien, avec rigueur. Encore faut-il que j'aie quelque chose à dire.

Un grand merci.


@papipoete

Vous avez scénarisé mon poème ? Intéressant et drôle.

Vous trouvez la finale "un ton" en-dessous par rapport aux quatrains. Et pourtant, c'est la chute que j'ai préférée. (Chiasme).

Un grand merci.



@Provencao

Vous considérez mon poème comme réussi.
Et en plus, ce qui me fait plaisir, c'est que vous y trouvez un certain lyrisme. Quelle sensibilité vous avez !

Un grand merci.


@EtienneNorvins

Vous trouvez que l'enchantement n'est pas au rendez-vous mais vous êtes admiratif devant l'art difficile.

Pour ma part, j'aime seulement ma petite parade de soldats de papier, sans arme, qui porte au loin sa musique, jusque dans les cœurs qui savent comprendre les choses au-delà des apparences.

Un grand merci.


Je souhaite à toutes et à tous une excellente année 2024.

À toi aussi, Annick, une très bonne année.

Et encore bravo !

Merci pour ce retour Annick.
Si j'avais su que ce sonnet, dans le manoir du classique, était le fruit du travail d'une petite nouvelle, ma demi-teinte aurait été bien plus colorée. Les corridors de l'espace-lecture où j'ai découvert et commenté ce poème sont froids et obscurs mais avoir franchi le pont-levi menant aux champs libres de la publication est une belle victoire et tes petits soldats qui marchent en chantant au rythme du pas des alexandrins s'avèrent, en pleine lumière, bien plus attachants à mes yeux.
Ma note est trop faible pour "une bleue", rha la la ! J'aurais pourtant aimé l'encourager et lui dire que son sonnet est presque techniquement abouti pour un premier dans le genre et que je suis admirative du travail accompli.
Tu l'as compris, de mon point de vue, il manque encore un peu de poésie dans tes vers, il faut du temps avant de maîtriser forme et fond dans cette catégorie exigeante mais je ne peux que t'encourager, connaissant par ailleurs ton talent d'écriture.
Merci pour tes bons voeux, je te souhaite à mon tour une très bonne et heureuse année.

Bonsoir Annick
J'avoue mon inculture, découvrant ce terme de " chiasme ", dont j'use chaque jour sans le savoir...
Blanc-bonnet /bonnet-blanc
Papipoete, contrit

Bonsoir Annick,

Merci pour ce retour !
Mais vous aviez des choses à dire.
Ce n'était juste que mon ressenti...
Bon vent à votre plume !
Belle année 2024, Annick !

Je disais que le sonnet “ne demande pas trop d’effort » à lire, bien sûr. A composer, je sais bien que c’est une autre histoire (et il en va de même pour les vidéos tiktok dont je le rapprochais). Comme je le dis dans mon commentaire, j’avais compris votre propos avec l’embuscade. Mais j’avais buté dessus en première lecture. Je disais simplement que je trouve la formule peu limpide ; on la sent un peu trop taillée pour la rime.

N’oubliez pas, quand vous citez le sonnet de Corbière, qu’il a été écrit pour se moquer (gentiment) du sonnet, décrit comme soporifique, et des formes fixes en général avec leur carcan arbitraire qui passe parfois avant le propos. Il ne faut pas trop s’y comparer au pied de la lettre si ce n’était pas votre but 😉

hello Annick!

Oui, les "bravos", je persiste et signe, ils sont mérités, il faut de la constance et de l'application pour aller à l'assaut de la forteresse^^!
En cela je t'admire parce que je m'y suis toujours cassé les dents.
Ecrire en classique serait juste pour moi un challenge à relever etj'y renonce sans état d'âme si cela doit se faire au détriment de l'émotion poétique.
C'est un peu ce qui m'a manqué dans ton poème et je rejoins ici le propos de Cristale.
Mais encore une fois, je salue bien humblement le beau travail d'écriture qui nous déroule le fil de ta pensée avec une précision toute...militaire

Myndie

Bonjour Geigei,

Merci pour vos bons vœux et vos compliments. Les encouragements permettent d'avancer.

Bonjour douce dame Cristale,

Les corridors obscurs de l'espace lecture sont faits pour noter à l'aveugle, et c'est très bien ainsi.

Il m'aurait fallu beaucoup de talent pour mettre beaucoup de poésie dans cette marche militaire qui ne se prêtait pas au premier abord à l'épanchement du cœur, aux arabesques artistiques...
Disons que je suis une artisane de la poésie et qu'il est sans doute trop tard pour devenir une artiste...comme toi.

Je m'en retourne aux cuisines de la forteresse pour préparer des confitures à l'eau de roses.

Merci pour ta contribution sur cette page.

Plein de

Bonjour papipoete,

Ma chute est peut-être plus un jeu de mot, (pointe), doublé d'une symétrie qu'un véritable chiasme car les mots qui se reflètent les uns dans les autres doivent être de même nature (ou classe grammaticale). Ce qui n'est pas le cas dans : "La parade".

Mais ce n'est pas inintéressant. Pointer une lance/Lancer une pointe :
Pointer une lance reprend le thème militaire du poème.
Lancer une pointe reprend le thème de la langue et par extension celui de la poésie.
Victor Hugo était (très) friand de chiasmes.

Je vous rassure papipoete, on peut se passer de ces effets de style pour écrire un poème.

Merci pour votre contribution.