Je suis un montagnard dans l’âme mais quand je vais en Camargue à chaque fois je tombe sous le charme. Depuis longtemps je voulais y inscrire une histoire, manière de me plonger dans son environnement et son patrimoine culturel. Ajouté à ça l’exode de mai-juin 1940 où des millions de Français ont été jeté sur les routes, beaucoup d’enfants envoyés en zone libre pour échapper à l’occupant. Ce n’est pas l’épisode dont on parle le plus quand on évoque la seconde guerre mondiale et pourtant le plus traumatisant pour certains.

Merci cherbiacuespe de votre retour positif. J’attache une grande importance à la cohérence de mes histoires et si vous me dites que c’est du solide alors je suis comblé.

Développement sommaire, absolument socque, pour la bonne et simple raison que j’étais limité par une contrainte. À l’origine c’est un texte pour un concours dont il ne fallait pas dépasser 20 000 signes.
Je ne comprends pas ta remarque sur Judith sachant que ce n’est pas un prénom spécifiquement juif, on le retrouve dans le calendrier chrétien.

Vous comprenez maintenant Plumette mon allusion sur votre dernière nouvelle ? Le sud, les Saintes-Maries-de-la-Mer ? Des ressemblances qui m’ont fait penser qu’on participait au même concours. Sinon merci de votre appréciation, comme vous je soigne le cadre de mes histoires. Ici ce n’était pas compliqué tant la Camargue se prête à de jolies évocations.

« L’histoire paysanne », tout à fait Animal. Quand je m’attelle à un récit se déroulant dans une région précise, je passe beaucoup de temps à me documenter sur les us et coutumes, la géographie, le vocabulaire du coin. Je me considère un peu comme un écrivain du terroir, toutes proportions gardées bien sûr.

« Récit attractif » pas tant que ça Alvinabec, au regard du faible nombre de lectures. Mais bon, je crois que c’est une triste constante du site. Merci de votre avis positif, ça m’encourage quand même à poursuivre.

Bonjour Malitorne.

Tout ce qui peut rester pour se souvenir que la guerre c'est dégueulasse, que ce sont les civils qui trinquent, que l'occupation est difficile à vivre et inacceptable, que ces situations sont insupportables, je prends. Si en plus l'histoire est bien emballée, qu'on en s’ennuie pas. J'ai savouré jusqu'au bout.

Le faible nombre de lecture est un sujet que l'on a déjà abordé par ailleurs. Je dirais que, normalement et petit à petit, d'autres lecteurs vont venir faire un tour sur ce texte. Mais oui, parfois on a cette désagréable impression d’œuvrer dans une salle trop grande pour le peu de monde qui s'y trouve. Ne baissons pas les bras et soyons inventifs, surprenons, captivons et ça devrait le faire.

Merci pour ce retour. On sent que l'auteur maîtrise son sujet d'un bout à l'autre.

Bonjour Malitorne,

c'est en effet amusant que 2 nouvelles aussi différentes que Le Gardian et Vivante qui partagent un cadre géographique singulier aient été en lecture dans la même période.

Je n'ai pas eu connaissance du concours, mais serait contente de savoir si vous avez été primé avec ce texte qui m'a beaucoup plu par son contraste entre l'histoire sombre et la lumière qui se dégage du paysage et de votre personnage.

Merci pour votre commentaire Corto, ça fait chaud au cœur. Vous savez je ne pensais pas au concept de résilience quand j’ai écris cette histoire, je voulais juste retracer l’itinéraire d’un p’tit gars chassé loin de chez lui et qui parvient à s’adapter aux circonstances. Remarquez, c’est peut-être ça la résilience, cette faculté d’adaptation capable de surpasser un traumatisme. Je ne connais pas assez le sujet, j’ai lu des ouvrages de Boris Cyrulnik mais qui traitaient d’autre chose.

Je ne sais pas si la salle est trop grande Cherbiacuespe mais c’est sûr qu’elle n’est pas assez peuplée de nouvellistes. Il y a une chose qui m’échappe. Les éditeurs sont bombardés de manuscrits, les concours débordent de candidats, mais peu de nouveaux-venus sur Oniris. Où qu’ils sont ?

Les résultats du concours sont en septembre Plumette mais je ne me fais guère d’illusions. Pour l’instant je vais d’échec en échec. À chaque fois il faut encaisser le coup et j’avoue que ça fait mal à l’ego. Au moins ça me remet les pieds sur terre !

Bonjour Malitorne

Cette notion de "résilience" m'a frappé à la lecture de votre récit.
Avec votre définition "cette faculté d’adaptation capable de surpasser un traumatisme" je crois que vous visez juste.
Et évidemment avec un maître comme Boris Cyrulnik, que dire de mieux ?

Bravo encore pour cette nouvelle facile à lire mais pleine d'occasions de réfléchir et de s'enrichir.

Corto.

Merci Myo pour cette « nouvelle très bien construite ». Comme je le disais précédemment, je ne devais pas dépasser 20 000 signes, donc j’avais intérêt à bien réfléchir sur les différentes articulations de l’histoire, ne pas en privilégier une au détriment de l’autre. Les contraintes de longueur sont un excellent exercice pour condenser au mieux sa pensée, par contre elles ont l’inconvénient de parfois survoler les choses.

Merci Ombhre de votre commentaire encourageant. Vous savez, je pense qu’on ne peut faire une belle histoire que si déjà on est amoureux de l’endroit où elle s’inscrit. La Camargue étant une de mes régions de prédilection, je me suis appliqué pour rédiger une trame à sa hauteur. Et c’est même un plaisir de la faire revivre par les mots, comme si j’y étais par l’esprit. Je suppose que cette passion se ressent à la lecture.