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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Remerciements numéro 16 : sel et vodka |
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Onirien Confirmé
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07/06/2015 16:44 Groupe :
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J'en étais sûre ! ;)
Je me réjouis de découvrir où vous allez nous emmener la prochaine fois ! Au plaisir de vous lire très vite !
Contribution du : 13/12/2015 13:35
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Re : Remerciements numéro 16 : sel et vodka |
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Expert Onirien
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26/03/2014 04:34 Groupe :
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Oniriens, merci pour vos prières (ou pour votre total désintéressement aussi, le résultat est le même) :
IL Y A DE LA NEIGE AU SOL ! Bon, techniquement, plus de la glace blanche pour les trottoirs et de la slush (gadoue ? Je ne sais pas comment le traduire hors québécisme, genre bouillie de neige ?) sur les trottoirs, mais n'empêche que c'est blanc ! J'ai bon espoir pour Noël. Je me souviens d'une année, quand j'étais petite, où il n'a neigé que le 24, à gros flocons sans tempête. Bref, Québec est (potentiellement) sauvée. Et j'ai dansé toute seule dans la rue pour ça. Je vous dis merci, donc, à tout hasard, A.
Contribution du : 15/12/2015 07:05
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Re : Remerciements numéro 16 : sel et vodka |
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Onirien Confirmé
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20/10/2013 00:51 De Est de la France
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En alsacien, ça se dit « Bouli-batsch » …
Je comprends votre joie d’enfant : il n’y a que cette part de nous qui puisse accompagner la danse des flocons. … … … … De mon côté, pas de neige, mais un déménagement. Dès que j’en aurai fini avec mes cartons, je compte bien revenir vers celle qui pour moi constitue le tronc de votre histoire : Tante Lucie. Je connais mal l’histoire du Québec ; je pense cependant avoir compris de l’histoire des peuples que c’est à leurs femmes qu’ils doivent d’avoir perduré. Sans les « Tantes Lucie » qui durant des … siècles ! … Sans les « Tantes Lucie » qui durant des générations et des générations ont héroïquement sauvé les enfants de leurs sœurs du naufrage éthylique d’hommes vaincus par la perte d’estime d’eux-mêmes sous le drapeau de l’oppresseur … … le Québec de la petite Alice dansant dans ses flocons … … n’existerait tout simplement pas ! … … … … Chère Alice, dans mon commentaire 'in situ', vous avez omis (ou considéré comme un détail) le « mot » qui en fait l’assise référentielle : « Alice ; la conteuse du Québec des femmes » … … … … Très sincèrement … Les dignes conteurs du Québec d’aujourd’hui savent ils honnêtement honorer leurs Grand-Grand-Grand-tante d’hier ?
Contribution du : 15/12/2015 10:48
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Vers la table d’Anthyme. Rien ne presse ... On ne meurt que demain. |
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Re : Remerciements numéro 16 : sel et vodka |
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Expert Onirien
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26/03/2014 04:34 Groupe :
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Cher Anthyme,
J'ai effectivement omis le "des femmes", réflexe selon moi pardonnable puisqu'il me vient précisément de la reconnaissance québécoise du rôle des femmes dans la société. Le féminisme dans lequel je baigne depuis toujours m'empêche de faire cette distinction homme/femme, car enfin, sans l'un et sans l'autre, il n'y en aurait pas eu de bébés, et sans l'un et sans l'autre, il n'y en aurait pas eu de maisons, et l'un comme l'autre a souffert du scorbut et de mille et une morts pour parvenir jusqu'à moi. Le féminisme n'est pas de tout accorder aux femmes, ni de tout exiger d'elles. Je suis toujours à la recherche de cet équilibre entre le père et la tante Lucie. Je vois dans le conte, dans le passage du temps et des mots, un rôle de personnes tout court, et dans le Québec un rapport d'humain à humain, trop étroit et pur pour être départagé entre les sexes, cher Anthyme. C'est pourquoi j'avais laissé cette part rêveuse et adorable de votre déclaration en suspens.
Contribution du : 15/12/2015 11:21
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Re : Remerciements numéro 16 : sel et vodka |
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Visiteur
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Chère, ma très chère Alice,
Je voudrais écrire plus, mais la parole est trempée dans un argent de plus en plus tranchant, glauque et gluant, empestant la suffisance, emmêlant les pensées. Alors moi, je préfère dormir, irrésistiblement dormir, mes deux oreilles penchées sur un silence rempli à ras d’or. Et je lis, Alice et Bobin. Et le cœur gonflé d'aise, apaisée, je me tais pour avoir caressé les mêmes étoiles. Merci Alice, pour ta fraîcheur et ton infinie tendresse. Cat PS : Automnale, avez-vous lu Bobin ?
Contribution du : 19/12/2015 09:41
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Re : Remerciements numéro 16 : sel et vodka |
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Expert Onirien
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18/07/2009 23:51 Groupe :
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Bonjour Cat (et Alice, au passage) !
Oui, j'ai lu Christian Bobin... A une époque j'avais classé les livres de lui que je préférais... De mémoire, je cite : Geai - Une petite robe de fête - Isabelle Bruges... Et c'est vrai, Cat, que nous lisons Christian Bobin comme nous lisons Alice, avec un crayon à la main.. Nous soulignons, de la même façon que lorsque nous découvrons une Nouvelle d'Alice, les jolies trouvailles poétiques, celles qui font écho au fin fond de nous, que nous voudrions bien retenir... Si je ne devais retenir de Christian Bobin qu'une seule anecdote, picorée dans un de ses bouquins (peut-être La petite robe de fête), ce serait celle où l'héroïne raconte qu'elle est amoureuse... Il est tellement charmant dans ses habits... Il lui fait tellement de charme... Elle s'est installée dans l'appartement uniquement pour lui... Il s'agit... Il s'agit... Il s'agit d'un vieux marronnier... Si vous ne l'avez pas lu, Cat et Alice, procurez-vous "Geai"... Je me souviens avoir lu ce petit chef-d'oeuvre dans un train... Et j'avais, alors, presque tout souligné ! Mais c'est identique pour La petite robe de fête ! Ou pour Isabelle Bruges ! Cat, je vais vous dire... Avant vous, je n'avais pas fait le rapprochement entre Christian Bobin et Alice... Mais vous avez entièrement raison... Ah oui, alors... A bientôt, Cat ! (et Alice, au passage) ! Automnale
Contribution du : 19/12/2015 11:51
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Re : Remerciements numéro 16 : sel et vodka |
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Maître Onirien
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11/02/2012 17:42 De Le Havre
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Amazone 19sur 20 personnes ont trouvé le commentaire suivant utile
5,0 sur 5 étoiles TItre du com "la pesanteur et la grâce" emprunté à Simone Weil ParAglaé Vadetle 31 juillet 2007 C'est un roman d'apprentissage sur le ton d'un conte. Nous accompagnons au long de notre lecture une fillette légère mais authentique du berceau jusqu'à l'âge adulte....elle rencontre comme n'importe lequel d'entre nous, les misères et les joies de l a vie, les beautés et les souffrances et chaque étape la modèle et l'enrichit car elle ne se laisse enfermer dans aucun des états traditionnels de l'existence...ni les parents, ni le mari, ni l'amant, pas même le métier, la carrière ou l'argent...c'est pourquoi je la sens toujours s'arracher à la pesanteur des évènements pour retrouver une légèreté, une grâce dans laquelle elle retrouve miraculeusement d'autres façons de vivre, d'autres choses à faire, d'autres gens à aimer...et c'est merveilleux!! !Aglaé Vadet...alias Pimpette
Contribution du : 19/12/2015 12:37
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"""Soyez réglé dans votre vie ordinaire comme un bourgeois, afi n d’être violent et original dans vos oeuvres. » Gustave Flaubert |
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Re : Remerciements numéro 16 : sel et vodka |
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Expert Onirien
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26/03/2014 04:34 Groupe :
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Mon Dieu, des gens !
Cat, merveille de tendresse que tu es toi-même, merci pour ces mots aussi beaux que flatteurs. Je ne peux que regretter, en te lisant en forum, de ne plus pouvoir lire davantage de nouvelles de toi. Automnale, au passage ;), Geai fait effectivement partie de mes productions bobinesques préférées, dans lequel l'art de la passivité merveilleusement utile est magnifiquement exploité. Mais mon préféré sera toujours La folle allure. Pimpette, je comprends que ce commentaire ait reçu sa part de louanges. Merci de nous en avoir fait part, je me permets par ailleurs de le prendre comme un compliment pour mon héroïne de Sel et poivre. Un grand merci.
Contribution du : 20/12/2015 09:11
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Re : Remerciements numéro 16 : sel et vodka |
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Visiteur
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Bonjour Automnale, (et au passage, Alice )
Sur Oniris j’ai rencontré une pléiade d’amis plus touchant les uns que les autres. Tous, des êtres sensibles et émouvants. Mais personne ne se froissera si je ne cite que Pimpette, la plus pimpante d’entre tous. Elle qui avec ces mots en permanence dans le barillet, vise la vie dans tous ses éclats de rire. Et aussi Louis, l’unique, le magicien avec sa bulle de cristal et sa prose féérique. Des amis mais aussi des rencontres majeures, de celles qui bouleversent et qui font que plus jamais on ne voit le soleil briller de la même façon. Ludi, a été le premier. Là où je ne vois que des maîtres d’école partout vous reprenant sur une virgule ou un point à la ligne et qui ne vous donnent qu’une envie, celle de détaler au plus vite, lui, orfèvre de précision, ciblait le point précis, toujours juste, jamais blessant. C’est vrai qu’il faut être frères d’âmes pour apprécier les mêmes voyages. Lui, Ludi , argumentait avec une telle humanité, une telle intelligence, qu’on ne pouvait que l’entendre vous faire du bien. Nous avons tous beaucoup perdu en le perdant à lui. C’est grâce à lui que j’ai écrit l’unique poésie de ma carrière de plumeuse (ne la cherchez pas, je les renvoyée dans ses limbes natales). L’autre rencontre majeure, c’est toi, Alice. Il me faudrait posséder ton don de conteuse, de faiseuse de frissons, pour décrire à la perfection tout ce que tu soulèves d’émotions lorsque je survole tes lignes. Je sais la chance inouïe que j’ai de t’avoir rencontrée, et crois-moi, même dans le silence le plus profond, je la savoure à sa juste valeur. Et puis il y aura peut-être une troisième rencontre majeure. Vous, Automnale. Par l’affection commune que nous portons à notre chère Alice, par la même compréhension de son univers, nous sommes, qui sait, entrain de broder une trame qui resserre les coudes, indispensable pour étoffer l’amour que l’on porte à une auteure de talent, promise à un bel avenir, c'est certain ! L’œuvre de Bobin est, à mon sens, un seul et même livre. Quel que soit le titre que l’on ouvre, à n’importe quelle page, la force de sa poésie immédiatement chamboule. Il nous raconte encore et partout la même histoire : celle de la joie qu’il y a à vivre dans les moindres détails l’existence dans son plus simple appareil. En ce moment, dans ma petite robe de fête, à folle allure, je picore dans l’autoportrait au radiateur, et le geai à ma porte, rieur, m’emporte dans ses pas… Merci, Alice, de m’avoir prêté un peu de ton espace pour ces quelques phrases qui me tiennent à cœur. Bon dimanche à tous. Cat
Contribution du : 20/12/2015 11:12
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Re : Remerciements numéro 16 : sel et vodka |
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Expert Onirien
Inscrit:
18/07/2009 23:51 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
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@Cat - Bon, si je comprends bien, j'ai encore un peu de pain sur la planche (quelle drôle d'expression !) avant de figurer sur la même liste que Pimpette, Louis, Ludi (que je ne connais pas du tout) et Alice, bien sûr ! Dès ce dimanche matin, je retrousse mes manches ! Il n'y a pas de temps à perdre !
@Alice, au passage ! La folle allure... Je ne suis pas certaine d'avoir lu ce livre... En fait, je ne sais plus... Je vais procéder à une petite vérification... Dans tous les cas, lors de ma prochaine commande de bouquins, je choisirai un Christian Bobin... Si je ne le retrouve pas à la maison, ce sera donc "La folle allure". @ Cat, @ Alice, au passage ! Parfois, nous possédons des trésors, et nous l'ignorons... Un jour, j'ai voulu retrouver, dans mes petites bibliothèques, un ouvrage de Jacques Prévert... J'ai donc farfouillé sur des étagères copieusement alourdies au fil du temps... Eh bien, j'ai trouvé un recueil, puis un autre, puis encore un autre... Bref, je ne m'en souvenais plus, mais, en fait, je possédais, sans exagérer, une dizaine de bouquins de Jacques Prévert. Je n'en revenais pas moi-même ! Je les ai enlevés de leur sorte de grenier et, à présent, tous les Prévert sont installés sur un vaisselier du séjour... On se demande d'ailleurs ce qu'ils font sur ce genre de meuble ! C'était le billet du dimanche, d'Automnale
Contribution du : 20/12/2015 11:49
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