Je remercie le comité éditorial d’avoir permis la publication de ce poème ; je remercie également les personnes qui l’ont lu et ont pris le temps de le commenter, que ce soit en espace lecture – un lieu inimitable auquel je tiens beaucoup – ou après la publication.

@Lebarde : oui, l’idée n’est pas neuve mais en ces temps de guerre en Ukraine et de famine en Afghanistan, j’ai trouvé que c’était le moment.

@Miguel : je suis trop jeune pour avoir connu mai 68 même si ma mère – enseignante comme toi – m’a raconté cette époque ; pour ce qui est des Roumains, ils ne sont pas la que pour la rime mais également parce qu’ils représentent l’immigration des anciens pays du bloc soviétique vers la France, avec tous les poncifs que cela représente du genre le sketch de Patrick Timsit. Je ne reviens pas sur les rêves de fraternité et le pourquoi de ce poème maintenant vu que je l’ai expliqué succinctement dans ma réponse à Lebarde.

@AnnaPanizzi : de l’herbe qui fait rire ? Je suis plutôt champignons mais j’aime bien encore écouter du Jimi Hendrix en regardant les étoiles ; tu as raison, c’est mieux que de voir mes collègues en costard Hugo Boss – quel manque de goût quand on sait qui était Hugo Boss – ou en tailleur Chanel marcher en automatique sur le parvis de la Défense tout en lisant leurs pauvres messages sur des smartphones plus chers qu’un SMIC.

@papipoete : j’aime tes références, en particulier Joan Baez pour laquelle j’ai une admiration sans faille. La faute technique réside dans les deux premiers vers du premier tercet, au niveau de la rime, comme le souligne Polza dans son commentaire ; ce n’est pas la première fois que je la commets et j’avoue que c’est un axe de progrès sur lequel je travaille mais qui me prend du temps.

@Polza : j’ai voulu cette possibilité de voir soit un chant pacifiste soit un chant sectaire car beaucoup de sectes enfument leurs adeptes avec des messages de paix et de plénitude alors que ce n’est que du pipeau pour les manipuler ; cependant, dans le cas présent, l’intention est purement pacifiste. Je n’ai pas vu le film « Hair » par contre j’ai parfois écouté les « Béruriers Noirs » même si ce n’est pas ma tasse de thé et je vais aller de ce pas rechercher cette chanson dont je n’ai pas le souvenir.

@StephTask : la référence à Lilou dans « le cinquième élément » n’est pas partagée ; j’aime bien quand un de mes textes est interprété différemment par les lecteurs. Donovan, c’est de la bonne musique, je n’y avais pas pensé non plus.

@Ascar : ce match de foot entre belligérants de la Première Guerre Mondiale est carrément dans l’esprit ; moi aussi, à l’époque où ce fait avait été rappelé dans des articles de presse, je l’avais trouvé merveilleux, surtout au regard de l’inhumanité de ce conflit.

@Quidonc : oui, comme je le disais à Lebarde, c’est l’époque que nous vivons qui m’a donné envie d’écrire ce poème ; je ne voulais pas me laisser envahir par la noirceur de notre monde et de ses atrocités actuelles alors je me suis offert le luxe de m’en échapper.

@Cyrill : j’aime ton analyse de petit bonhomme qui espère, surtout sur l’oubli, l’amnésie ; d’ailleurs, c’est souvent le moyen de se délivrer du carcan du réel même si cela ne dure qu’un temps.

Merci encore à toutes et à tous.

Donaldo

Les atrocités du monde actuel ont toujours existé (si les technologies n'étaient pas aussi évoluées, le génie de mal faire était aussi inventif qu'aujourd'hui). Mais il est vrai que nous sommes plus sensibles à celles que nous voyons qu'à celles des temps passés, et il est bien normal de vouloir s'en échapper un peu, autant qu'il nous est possible.

Je suis d'accord, Miguel. En plus, les réseaux sociaux et l'accès à l'information par Internet accentuent la perception de ces événements.

Salut Don, et merci pour le retour.

Citation :

C'est avec ce vers : "Des papillons dorés nés de mère inconnue." que je me suis coltiné cette idée, qui serait plutôt une question d'ailleurs :
L'amnésie peut-elle alléger le poids de l'histoire et des ressentiments, le poids de la culpabilité ou l'esprit de vengeance ?
Sans mémoire, nous pourrions peut-être fraterniser, mais serions-nous encore humains ?