Bonjour à toutes et tous,

Merci pour vos lectures et commentaires. Ce poème initialement envoyé en catégorie « classique » a été comme le soulignent fort justement Hananke et Papipoete rétrogradé en catégorie « contemporain » pour la seule rime parfums/fins. Un sonnet qui peut être assez rapproché du sonnet « Après-midi » publié il y a quelques temps ici. –

Corto,

Le thème de ce poème m’est venu soudainement et le titre en même temps.

Hananke,

Tragique par l’événement qu’il relate, mais, je ne voulais pas en faire un poème triste. J’ai ici opté plutôt pour une douce mélancolie que je distille au fur et à mesure de l’avancée des vers et qui se clôt au dernier par l’évocation des souvenirs.

Puldutor,

J’aime la citation de De Musset que vous reprenez et bien souvent mes poèmes reprennent cette idée. Pas d’erreur selon moi sur les césures que vous relevez. « Bruit » se lit en synérèse.

Éclaircie,

Tout poème est forcément perfectible. Il est rare que je reprenne les miens estimant souvent avoir fait un travail suffisant.

Harvester,

Je savais la redite en l’écrivant, mais, la formule me séduisait (certains l’ont aussi aimée). Pour la réutilisation du verbe « savoir » sachez que la répétition d’un même mot dans un poème n’est pas interdite, sinon à la rime. Lorsque j’évoque par l’adjectif « soyeux » le biscuit c’est par opposition à agressif. Un biscuit qui s’émiette peut avoir un son très doux.

Lebarde,

Le titre évoque – comme vous devez vous en douter – ces mélanges floraux, de plantes et de fruits séchés que l’on enferme dans des sachets ou place dans une corbeille et dont l’odeur est parfois entêtante comme celles des souvenirs, ce qui explique le titre.

Myo,

Oui, j’aime la nostalgie douce en poésie, sans rien brusquer (enfin, parfois) en posant avec délicatesse les mots pour faire entrer ceux qui me lisent doucement dans mon univers.

Provencao,

Les lieux ont une âme et se souviennent de ceux qui sont partis. Soyez-en sûre.

Melorane,

J’aime donner corps aux objets, aux souvenirs, à tout ce qui n’est plus dans mes poèmes.

François,

J’avoue ne pas me soucier lorsque j’écris de la catégorie du poème. À la fin, je le relis et j’avise de sa catégorie. Je fais de même avec les rimes, je ne cherche pas systématiquement les rimes riches. J’ai utilisé la formule : « … offert à l’abandon » pour signifier que ce sont les événements qui ont provoqué le vide dans la maison.

Papipoete,

J’aime que l’on entre à pas comptés dans mes poèmes, c’est la meilleure façon de les approcher. Oui, la répétition de « sait » est voulue.

Donaldo75,

Oui, j’attache une grande importance à la musicalité en poésie. Merci de vous être aperçu du travail sur celle-ci.

Dugenou,

La poésie est là pour faire revivre ce qui nous a quittés.

Émilia,

Oui, c’est vrai l’absence est un thème qui m’est cher (comme dans le sonnet « Après-midi » que j’évoque plus haut.

Davide,

Oui, pour la redondance de l’évocation du meuble. Pour moi, « crier » en parlant du facteur aurait été trop fort, bien souvent les facteurs parlent normalement. Oui, pour les volets, mais, je les ai volontairement ouverts pour laisser entrer la lumière.