Bonjour chers Oniriens,

C'est toujours un plaisir d'avoir un retour sur un texte ! Cela permet de progresser, de partager, parfois toucher. Merci Cyrill, socque, Ligs, papipoete, Corto, ANIMAL, Eclaircie, Lulu, Atom.

Pour partager sur le processus de création, je suis d'abord parti sur ça, écrit il y a longtemps :

« Une table
aux angles morts
déchire le temps qui passe »

Puis j'ai « touillé » cette idée dans un café (imaginaire). En est sorti un premier jet que j'ai beaucoup remanié et enlevant de l'épaisseur. Je cherchais de la simplicité jusqu'à peut-être atteindre un « minimalisme mou » parfois dirait socque, à raison.

Chaque jour, je le lisais et le simplifiais. Par exemple, je finis par enlever ce petit passage que j'aimais bien pour ces sonorités mais anecdotiques :

« du sable du sable dis-je
pour maculer l'espace mouvant »

Ce n'est que lorsque j'ai adressé ce texte par écrit à une personne que j'ai trouvé la conclusion qui malgré la lourdeur (à améliorer) des « -ant » me semblait convainquante :

« rapprochant nos mémoires
des souvenirs éblouissants »


Cyrill, je suis d'accord avec le flottement de la pensée. Flot, flotter, flottaison, ça me plaît !
socque, merci pour la « petite musique », c'est très important pour moi !
Ligs, merci pour votre finesse d'analyse qui me donne des pistes d'amélioration à apporter à ce petit texte sans prétention.
Papipoete, j'admire votre capacité à laisser un petit mot à chacun !
Corto, merci pour le compliment que je reprends ici : « belle ambiance décrite avec simplicité et finesse ».
De la même manière, merci ANIMAL d'avoir trouvé des mots justes pour exprimer mon intention.
Eclaircie, merci d'avoir commenté plusieurs de mes textes, dont celui-ci. Je peux encore l'améliorer, je suis d'accord !
Lulu, j'apprécie beaucoup votre commentaire. Je me retrouve dans vos mots. Aller à l'essentiel, sans oublier la profondeur.

Au plaisir de vous lire à mon tour.

sauvage

Et c'est toujours un plaisir d'avoir un retour sur commentaire, merci donc sauvage !
Je n'ai pas précisé que j'avais d'emblée aimé le titre, voilà qui est fait !
Et je vous ai vu (ou me suis vu) plutôt chez vous (chez moi) qu'en terrasse, comme j'ai lu dans un commentaire, ça pourrait faire l'objet d'une fameuse polémique

Cyrill

Bonjour Sauvage, j'avais commenté le poème en EL, me demandant, comme toujours, il est de qui ? 😁

Merci pour ce retour, intéressant, sur le processus de création notamment.

J'aurais nettement préféré le début :
« Une table
aux angles morts
déchire le temps qui passe »
que
"angles de table
Apparaissants"
qui ne m'avait pas plu, comme je l'avais dit.

Les angles morts, qui jouent sur le double sens et évoquent à la fois la route et ce aue l'adjectif dénote par lui-même, me plaisent beaucoup. En déchirant "le temps qui passe", tout un univers était déjà posé, avec le rapport au temps et à la mort, le voyage qui va arriver grâce au café... et cela aurait évité ce "apparaissants".
Voilà, mais c'est un choix esthétique, j'ai bien lu votre intention d'épurement...

Très intéressant tout ceci en tout cas !
Au plaisir,

Ligs

Merci yannblev d'être passé. La poésie de l'instant. Dans les premiers poètes que j'ai découvert, il y a Jacques Lèbre dont j'avais acheté le recueil "L'immensite du ciel". Il commence de cette manière :

Un Matin

Penser (l'eau de la douche coule sur les épaules)
que l'esprit est éparpillé en autant d'êtres vivants ?
...

J'aime beaucoup ce début.

Merci également à Ombhre. Je reprends "court", "léger", "parfois obscur" (je me force pas pour cela), je suis heureux d'avoir su vous toucher !

Au plaisir de vous lire à mon tour.

sauvage