Bonjour,

Avant tout merci au CE et à vous tous lecteurs : papipoete, marite, Pizzicato, Melusine, Marie-Ange, Navire, troupi, Brume, kreivi, Donaldo75, Louis, Lylah, jlouisgillis, ErikD, Amandine-L, Goelette.

Vos commentaires m'ont surprise par leur générosité. C'est vrai que j'ai mis tout mon cœur dans ces mots, avec l'envie de partager tout simplement.

troupi, pour la lutherie et les arbres choisis, c'est un hasard. Je ne connaissais pas.

J'ai choisi ces arbres en fonction de ce que j'imagine voir sur une colline, dans une cour d'école, sur un trottoir... de ce qu'évoquent l'arbre des champs, l'arbre des villes, l'arbre des îles ...

Bien sûr les sentiments des arbres et ceux des hommes sont bien différents. Ils ne s'encombrent pas de superflu. Sages et majestueux dans leur simplicité. Mais qu'en sait-on vraiment ?

Ils communiquent, ils se parent de couleurs au fil des saisons, ils bruissent avec le vent, les oiseaux s'y nichent et les légendes aussi...

Alors pourquoi ne pas leur offrir des mots un peu surréalistes pour peindre leur mystère ? Des mots posés comme des tâches de peinture, une note, une émotion qui passe. Les arbres nous emmènent en voyage, si on veut bien se laisser aller au pays de l'imaginaire.


J'ai hésité avec le titre Voyage au pays des arbres, mais il était déjà pris par J.M.G. Le Clézio. Un roman jeunesse magique.

Citation :

Voilà une remarque qui leur sied vraiment et que j'apprécie beaucoup.

"Sages et majestueux dans leur simplicité" leur va bien mais plus on les connait et plus on pourrait dire "sages et majestueux dans leur complexité". Ça donne à réfléchir.

Les menuisiers, ébénistes et autres charpentiers savent que le bois "vit toujours", c'est une vieille expression de ces métiers peut-être plus profonde que ce que l'on croit et de nombreuses techniques doivent être mises en place pour éviter que ces arbres même transformés en planches ou poutres ne bougent trop.

Ce n'est d'ailleurs quelquefois pas possible et dans toutes les vieilles charpentes on peut voir le "sourire" béant de vieilles poutres farceuses qui se sont amusées à tordre les toitures et déjointer les murs.