J’ai un peu hésité à proposer cet exercice de style qui est à la fois pastiche et bout-rimé, en me demandant comment il allait être perçu par la communauté Oniris. Eh bien, il a été plutôt favorablement reçu (merci d’être compréhensifs et indulgents), mais de manière nuancée selon l’idée que chacun se fait, je crois, de la poésie en général, ou classique en l’occurrence.

Certains d’entre vous le voient comme une sorte de sous-genre, propre à exercer le talent de versificateur de l’auteur, mais auquel il manque l’« inspiration » pour prétendre accéder à la « vraie » poésie ; bref, ça n’est pas leur « tasse de thé » et ils aiment « un peu ».

Un deuxième groupe « aime bien » : les commentateurs de ce groupe ne se positionnent pas seulement sur l’aspect habile ou spirituel de l’exercice, mais aussi sur le fond en faisant le parallèle avec le message de Mallarmé.

Enfin un dernier groupe, outre le fond, s’attache à la tonalité du poème, à la description d’un « bonheur fait de plénitude » et en apprécie l’optimisme. Ils ont « beaucoup aimé ».

La plupart d’entre vous ont noté et apprécié la "malice" qui s’exprime dans ce poème : en fait, je me suis beaucoup diverti à l’écrire, à prendre le contre-pied de l’emphase de Mallarmé, à brocarder (gentiment) ses outrances, à contrefaire des rimes par des homonymes (trempe, mature) ou encore à reprendre certains termes ou certaines tournures en les détournant de leur sens initial. Bref, je me suis bien amusé ! Après tout, il n’y a pas que le tragique dans la vie…

Merci à vous tous qui avez pris la peine de vous pencher sur cet exercice mineur de poésie ☺ : Lebarde, Cristale, Myndie, EtienneNorvins, Louis (dont l’analyse fouillée m’a impressionné), Ioledane, Polza, Robot, Annick et Famineur.
Merci aux « sélectionneurs » et aux lecteurs de passage.

La prochaine fois j’essaierai d’être plus original et créatif...