Merci pour vos commentaires sur mon "Déjeuner sur l'herbe" titre que j'ai honteusement volé à Manet pour son symbolisme pictural.

Ce pique-nique est pris à la gorge par l'alcool du vin. C'est le poison qui modifie l'aspect de la scène et la perception des fruits jusqu'à leur pourriture. Je le compare par extrapolation aux shoots des junkies qui chauffent leur cuillère d'héroïne (sève du pavot). Finalement, le déjeuner sur l'herbe est celui des oiseaux, les fruits ne sont pas décomposés.
Quant à la dernière strophe, j'ai voulu donner une sonorité à l'envol de ces oiseaux ainsi qu'un éloignement pour clore le poème.

J'ai pris quelques libertés en faisant des élisions avec des «e» pluriels ce qui donne des vers de 13 pieds.

Merci Myndie d'avoir lu et aimé ce poème. Vos reproches sont justifiés et j'en tiendrais compte à présent.

Margueritec merci pour votre passage. Je suis désolé de n'avoir su vous émouvoir. Peut-être qu'un prochain texte aura ce privilège.

Diva-luna, je suis content que ce poème ait pu vous surprendre. Merci d'avoir apprécié les couleurs.

Mecri David pour votre commentaire. Il faut que j'apprenne à être plus explicite dans mes textes.

Labelryme, merci de votre commentaire et vos remarques. La ponctuation est mon plus gros défaut car je ne sais jamais vraiment où et comment placer ces symboles : , . - () ! ?
La dernière strophe est différente car je voulais casser les textes linéaires et symétriques que je fais habituellement.

RB votre démarche est intéressante et il y a du vrai dans ce que vous dîtes. Pour moi le beau est du laid en devenir car rien ne dure vraiment. L'inverse se vérifie également auprès de la nature mais ce ne sont que des perceptions humaines. Les oiseaux sont pour moi une forme de liberté car ils vont où ils veulent, c'est du moins ce que j'aime à penser. Je vous remercie d'avoir relevé ces aspects « bipolaires » de mes textes, je travaillerai plus sur les nuances.

Merci Cox d'avoir lu mon texte et donné votre avis car je pense comme vous que le passage est trop brutal et qu'il aurait fallu arrondir les angles.