Bonjour
Je remercie le CE, les lecteurs et les commentateurs qui ont décrypté ce texte .

Arsinor :
Le pronom Elle renvoie bien à la mère. Quant à l’abîme, ce sont toutes les grandes détresses quelles que soient les formes qu’elles prennent…Merci d’avoir posé votre regard sur ce texte.

Bipol : Merci pour votre évaluation, pour avoir trouvé une ambiance à ce poème et de faire un rapprochement avec d’autres arts.

Papipoete :
Dans mon intention, la mère du texte est aimante, y a qu’à voir les pull over … L’issue, toujours dans mon intention, n’est pas funeste mais plutôt salvatrice : j’ai voulu exprimer l’idée ( mais peut-être suis-je restée dans la suggestion ) qu’on peut faire une force ( œil couleur de ciels) d’un malheur. Merci à vous.

Pouet :
Merci d’être venu commenter. Tu as raison, quelque chose se cache… le mystère de notre rapport au langage effectivement et peut-être aussi la nature de cet abîme que je n’évoque qu’en pointillés.
Pas d’amer ici, il n’y a que « la mère » avec son amour inconditionnel et la reconnaissance de la narratrice.
« Plus tard nous "comprendrons" ce partage de l'abîme en notre unicité. »
Ce « partage de l’abîme » fait effectivement partie de notre identité, il faut l’accepter et sa compréhension, me semble-t-il, peut nous permettre de nous tourner vers les autres.

Luz :
Votre commentaire me touche beaucoup… Oui l’ hommage se déploie jusqu’à la fin du poème, puisque l’ « œil » du dernier vers que vous citez est une force.

Vincente :
Merci pour cette généreuse appréciation. Vous évoquez l’aide de la main maternelle à juste titre . Je n’ai pas voulu suggérer l’idée d’un moment « ultime » mais comme le dit Paul Valéry : « Mes vers ont le sens qu’on leur prête ». Bref, le regard que pose le lecteur crée aussi le poème. Merci d’avoir aimé le ton du poème et d’y voir une mère symbolique.

Lirian :
Merci d’avoir déposé un com lors de tes passages éclairs sur le site. Je suis désolée de t' avoir perdu lors des jeux de mots, c’est une pratique qui me vient pourtant naturellement parfois. Je n’ai pas bien compris si ce poème était un poème réellement « a l’os ». Tu sembles en douter…Mais merci d’avoir trouvé de la sincérité dans ces lignes.

Bon we

Salut,

oui, j'ai mal compris le texte. Pour moi il s'agissait d'une mère "toxique" comme on dit, du moins d'une mère ne sachant composer avec sa folie, sa dépression, son ego, son "abîme" .. J'ai dû trop interpréter, y voir ce que je voulais y voir, ou devais y voir... Bref.

Au plaisir.

Peut-être parce que mon avant dernier vers reste trop hermétique...

Toujours cette histoire de dosage entre ce qu'on veut transmettre et le passage à la poésie...

Bonjour Don,

Merci Don, pour tous les rapprochements que tu fais entre mon poème et la musique ou la peinture... J'adore l'art, j'en suis ravie.

Quant à Queen ( j'ai bon au quizz?), tu peux le lier au final sans problème. Je prends. Oui The show must go on.

Encore une bonne journée... MERCI.

Bravo, Eskisse, tu as gagné un point au quizz. Encore 99 points et tu gagneras l'intégrale des oeuvres de Renée la Taupe. Ce n'est pas rien.

Bonjour Etienne,

Je te remercie pour ce com qui me touche particulièrement...Il est en effet question de la langue maternelle transmuée en poésie. Et je te sais gré de voir ici un grand hommage à la poésie qui nous aide tous à voir des "ciels" .... après l'épreuve.
Après coup, je pense que cette piste d'interprétation était inconsciente chez moi.

Merci encore de ta plongée dans les archives !

Grand merci Eki d'être passée par là ! aucun poème ne t'échappe !

Et merci beaucoup Cyrill pour l'ampleur de ton commentaire ....