Finalement je crois n’avoir jamais ouvert un fil pour ce texte que Monlokiana et Brabant ont ressorti des abysses du site. J’ai dû, je pense (et j’espère), remercier, en leur temps, les divers commentateurs par MP.

J’ai en projet l’écriture d’un très long récit. Je précise « très long » car au vu de mes nouvelles publiées sur ce site je me suis rendue compte que, finalement, cela ne représentait que bien peu par rapport à ce que je souhaite transmettre. Comme le dit si justement Brabant : je passe le témoin lentement … c’est un besoin qui est venu naturellement lorsque je me suis retrouvée, il y a une dizaine d’années, à disposer de « temps ».

Comme je n’avais aucune idée au sujet de mon écriture, j’ai sauté sur l’occasion lorsqu’un matin, en traînassant devant mon bol de café, une information au sujet du site ONIRIS a été donnée à la télévision. Le jour même je me suis inscrite et je dois avouer que, sauf problème de connexion ou informatique, j’y passe chaque jour.

Monlokiana je te remercie infiniment pour ton commentaire et ta notation. Ce qui me fait le plus plaisir c’est que tu as trouvé ce texte émouvant. C’est en effet ce que je souhaite transmettre car c’est du vécu. Mais, l’’introduction, (sauf le rêve de nager sur une eau épaisse, sombre en toute quiétude que j’ai réellement fait et qui m’a beaucoup marqué) et la conclusion ont été créées pour la présentation en nouvelle.

Brabant : alors là je ne m’explique pas la chose mais ton commentaire a ouvert les vannes et les grandes eaux se sont déversées chez moi ce matin ... peut-être tes mots ont-ils touché mon « talon d’Achille » ! C’est extrêmement rare ! Mais, rassure-moi, tout le monde en a un n'est-ce pas ? Je parle du "talon d'Achille" ... Ce n’est que la lecture du poème "Cadeau" de Fugace paru aujourd’hui qui a réussi à les fermer ! Merci mille fois à Fugace !!!

Peut-on réellement oublier l’enfance ? Je ne pense pas. La rencontre avec l’Afrique, fruit du hasard, a été très bénéfique pour moi et j’ai immensément reçu de mon pays d'adoption. J’y ai découvert, accompagnée et sécurisée, de nouveaux paysages de la Vie et ceci m’a réconciliée avec Elle.
Je ne regrette pas forcément quelque chose de la Bretagne Brabant, c’est seulement un besoin naturel lié à mon identité je crois et tous ceux que la Vie a amenés à vivre loin de « leur village » peuvent comprendre cela même s'ils ont réussi à s'adapter sous d'autres latitudes.

Bon dimanche à toutes et à tous.