Je viens ici exprimer avec un peu de retard mes remerciements aux lecteurs et commentateurs de "L'aigle a pris ma colombe".

À ne lire que le commentaire d'AnnaPanizzi qui, me sachant coutumier du fait, a pensé que j'avais encore fourgué un poème de jeunesse, et celui de Bel13Ver qui encourageait gentiment l'auteur débutant de cet essai maladroit, je me serais dit : "Aïe, je décline". Car en fait c'est un de mes derniers.
Je pense que ce poème ne méritait pas de commentaires trop développés ; il n'y avait pas de quoi se "prendre la tête" ni trop philosopher. Pour tout vous dire, celui de Chacalchabraque, "modéré" car trop peu argumenté, me semblait amplement suffire.
J'avais il y a quelques mois abandonné ce poème en cours d'écriture , car je ne le trouvais pas génial, et je l'avais oublié sous quelques liasses de papier. C'est en le retrouvant par hasard que je lui ai ajouté les deux dernières strophes, et que je me suis dit : "Et si je le proposais ?"
La dernière strophe a été jugée parfois excessive ; mais enfin je n'ai pas inventé le concept de "mourir d'amour", "mourir d'aimer", etc. Ce sont des choses qui arrivent tous les jours et qui ont été largement illustrées dans tous les arts. Je m'attendais même à ce qu'on me fasse le reproche du lieu commun.
Merci donc à tous ceux qui ont bien voulu porter sur mon poème un jugement favorable, et sans doute indulgent.
Finalement, dix-neuf commentaires pour cette petite chose, ce n'est pas si mal. J'en souhaite autant à mon prochain poème, qui sera moins consensuel.