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Remerciements pour L'ancre du souvenir
Expert Onirien
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04/06/2014 04:51
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Tout d'abord, je tiens à remercier les évaluateurs d'avoir accepté mon poème. D'autant que d'autres poèmes que j'ai publiés sur Oniris ont fait partie d'un recueil, la somme de nous, qui vient d'obtenir de la part de la Société des Poètes de France, le prix Léon Dierx. Tous les poèmes de ce tapuscrit sont sans ponctuation ni majuscule.

Je souhaite donc expliquer ma position concernant la ponctuation. Je n'en utilise jamais et je constate avec amusement que c'est la première fois que l'on m'en fait la remarque. Je vous renvoie au combien célèbre « un coup de dés jamais n'abolira le hasard » de Mallarmé :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k71351c/f1.image.r=Jamais%20un%20coup%20de%20d%C3%A9s%20n'abolira%20le%20hasard

pour mettre en évidence que l'absence de ponctuation n'est pas une innovation de ma part mais s'inscrit dans la poésie moderne depuis plus d'un siècle. Loin de moi la prétention de me comparer à Mallarmé ou à d'autres poètes et poétesses plus récent-e-s telles Alejandra Pizarnik ou Vénus Khoury-Ghata. Par ailleurs, c'est un débat qui a déjà traversé Oniris :

http://www.oniris.be/forum/de-l-absence-de-ponctuation-en-poesie-t3362s0.html

aussi je ne reprendrai pas les arguments cités par ses détracteurs ou non. C'est un choix que je ne souhaite pas, pour l'instant, modifier. Je reconnais qu'il peut déstabiliser. Pensez alors aux pauvres professeurs de français qui doivent décrypter de drôles de copies

Et je vous remercie d'autant que malgré cette absence de ponctuation, qui a nécessité un lecture plurielle, vous avez été sensibles à ma poétique, ce qui est pour moi le plus beau des plaisirs.


@ Iloa : Merci d'avoir pris la peine de lire et relire mon poème. Il est vrai que cette « confusion » est volontaire : elle offre au lecteur une pluralité de lectures par la superposition des images que vous avez bien ressentie, mais aussi un choix individuel et c'est ce que vous avez fait en « ajoutant » une ponctuation. Merci pour ce cadeau précieux : « Mais vos mots sont poésie. »

@ Francis : Oui, l'absence malgré le temps se fait présence. Et de cet écart temporel entre la première absence et maintenant naît la poésie de l'absence. Merci de votre passage.

@ Marie-Ange : Marie-Ange, vous êtes adorable, mais l’absence de ponctuation est le fondement de mes poèmes. Je reconnais que c'est déroutant, mais il faut parfois apprivoiser la poésie. Et c'est ce que vous avez su faire , même s'il vous a fallu pour cela plusieurs lectures, ce dont je vous remercie. Vous avez bien perçu l'importance du manque qui envahit les objets du quotidien. Merci de votre lecture et de vos remarques.

@ mina : Idem pour les majuscules : je les délaisse, c'est ce que j'appelle le parti pris de la poésie. Merci d'avoir mis en lumière la liberté du lecteur face à un texte que ne balisent pas les signes typographiques d'une narration et d'avoir su entrer dans mon univers.

@ PIZZICATO : Merci d'avoir apprécié le titre qui au-delà de l'ancrage exprime avec « encre » les passerelles intimes entre l'écriture et l'enracinement du passé. Merci d 'avoir été sensible aux images de ce poème.

@ Lulu : Bonjour Lulu, oui je me fais rare D'autres rêves, d'autres passions … Merci de votre commentaire qui me touche beaucoup. Poème visuel oui et différent, peut-être, de mes autres poèmes, même si la thématique m'est familière. Ravie que ce texte ait suscité en vous des images oniriques. Quant au manque de majuscule, disons que, comme la ponctuation, c'est ma marque de fabrique. J'ai besoin de cette liberté, de m'échapper de certaines règles contraignantes mais nécessaire pour la prose et que je ressens mutilantes pour la poésie, ce qui n'engage que moi bien entendu et que j'assume. Au plaisir de vous lire.

@ émilia : Pour la délicatesse et la finesse de votre analyse merci émilia. Votre commentaire me va droit au cœur.

@ StayinOliv : Désolée que ce texte ne vous ait pas touché. Oui, je conviens que les propos peuvent paraître simples, mais l'expérience vécue est douloureuse. Ce n'est pas une souffrance cruelle que je voulais dépeindre mais exprimer une douleur, qui est là, présente et diffuse à chaque instant, qui envahit tout ce qui m'entoure, ainsi de ma déambulation dans la ville. Et cet état d'âme, cette déambulation où se cache le souvenir de l'autre, je souhaitais les rendre par touches, un peu comme un peintre qui pose ça et là ses couleurs et crée une harmonie de la joie ou de la douleur. Merci de vos remarques, StayinOliv, car elles me permettent de comprendre comment j'écris un texte, - car même si mes poèmes sont travaillés et retravaillés, il est des mécanismes inconscients - de réfléchir à ma poétique. Peut-être une autre fois trouverai-je les chemins de vos émotions.

@jfmoods : Belle analyse profonde et subtile. C'est toujours émouvant de connaître les émotions des lecteurs. Vous avez bien cerné cette quête à travers la ville et cette « dualité » où l'on voudrait s'échapper du passé sans pouvoir le réaliser et cette douleur qui en découle. L'absence de l'Autre – transmuté probablement - perdure avec le temps, si lointaine que soit la disparition. Merci de votre passage et de votre lecture. Et surtout, merci à vous pour la comparaison avec René Char, dont je ne connaissais pas ce poème. Au plaisir de vous lire.

@ egfrild : bonjour egfrild. Bien contente de votre passage. Merci pour votre commentaire bref et lucide. User de la répétition alourdit un poème. C'est pour cela que j'essaie toujours de varier les termes ou l'environnement des mots/expressions que je répète. Et à lire votre commentaire, ici cela fonctionne.



Encore merci à vous d'avoir pris le temps de me lire, de me relire et de commenter.

Marguerite C.


Contribution du : 01/03/2016 08:04
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